la cité à la fin des temps Résumé : Ginny et Jack rêvent d’une cité fabuleuse, assiégée dans un avenir lointain par un ennemi implacable. Et ces visions impérieuses projettent leur esprit dans le corps de deux créatures de cette ville menacée. Daniel, lui, ne rêve que de ténèbres sans fin, reflet du sort qui l’attend.
Ces jeunes gens sont liés par autre chose que les rêves. Ils sont des Changeurs de destin, nés avec le don de sauter entre les lignes-mondes, afin d’habiter d’autres versions d’eux-mêmes. Et chacun d’entre eux possède un mystérieux artefact appelé « messager », qui ne semble pas altéré par ces permutations.
Ginny, Jack et Daniel se voient bientôt enrôlés dans une mission presque sans espoir pour sauver l’avenir… et achever la plus grande oeuvre de toute l’histoire humaine.
Mais d’effroyables chasseurs sont déjà à leurs trousses…

Edition : Bragelonne

 

Mon Avis : Greg Bear est un auteur de Science Fiction connu et reconnu depuis plusieurs années déjà et a déjà remporté plusieurs prix Hugo et prix Nebula. Il est considéré comme un auteur de hard Science et son dernier roman publié en fraçais, La Cité à la Fin des Temps entre dans cette catégorie. Je dois dire que j’ai été principalement attiré par ce livre grâce à sa couverture mais aussi son synopsis vraiment intriguant et comme la Hard Science ne me fait pas peur je me suis laissé tenter.

La Kalpa est la dernière cité encore debout mais elle est entourée par le chaos et ses derniers jours sont proches. Le conservateur Ghentun tente désespérément de sauver ce qui reste. Dans le passé Jack et Ginny rêvent de cette ville à travers les yeux de deux de leurs habitants tandis que Daniel, lui, rêve de ténèbres. Première chose qui ressort à al lecture de ce livre c’est la complexité de l’histoire. Attention ce livre est un livre véritablement complexe et travaillé qui demande une bonne dose de concentration pour ne pas s’y perdre.

L’auteur aime à s’amuser avec le lecteur jouant sur le fait que les technologies futuristes ne nous sont pas compréhensibles et que le narrateur nous offre les informations qu’au compte goutte. L’auteur traite de la fin du monde mais aussi des univers multiples ou encore du pouvoir des livres et des rêves de façon vraiment denses mais intéressante.  L’auteur nous offre ici une histoire bourrée d’aventure à la mythologie sombre et complexe et où le livre à une grande place. Mais voilà c’est un roman dense et réfléchi et il faut un minimum de concentration et surtout aimer la SF pour se lancer dans ce livre.

Les personnages sont vraiment denses et soignés et paraissent complètement perdus dans le livre. On s’attache à eux devant cette impression de vide et ce sentiment d’incapacité à agir car ils ne comprennent pas vraiment ce qu’ils doivent faire. Par contre comme souvent dans les romans de Hard Science les sentiments ont un peu de mal à transparaitre ce qui rend les personnages plutôt froids.

La plume de l’auteur est maitrisée du début à la fin, on sent qu’il maitrise son histoire et son sujet et il permet même de se poser des questions vraiment intéressantes. Mais voilà plus de 400 pages de hard science et de questions métaphysiques ont fait que par moment j’ai un peu déconnecté et ressenti quelques longueurs. Puis arrive la conclusion qui laisse en suspends pas mal de questionnement principalement d’ordre abstrait. D’habitude j’aime les conclusions ouvertes mais là j’attendais un peu plus quand même.

J’ai passé un agréable moment avec ce livre tout de même. Il est dur pour moi de chroniquer un tel livre car un livre de hard Science reste un style assez complexe dont je sais très bien qu’il peut rebuter pas mal de lecteurs.

En résumé : Voilà un livre qui m’a fait passé un agréable moment mais dont la complexité de l’intrigue et du sujet et les questions très métaphysiques font que par moment je me suis senti perdu. Malgré tout le sujet est bien maitrisé par l’auteur et offre de bons moments de lecture à travers cette aventure de fin du monde. Les personnages sont complexe et soignée mais manquent quand même d’émotions et la plume de l’auteur est dense et travaillée.

 

Ma Note : 7/10