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Transition – Iain M. Banks

transitionRésumé : La Terre, aujourd’hui. Un monde entre euphorie et tragédie, figé dans l’ombre du terrorisme et menacé par une crise financière globale. Les hommes connaissent ce monde. Mais peu savent qu’il existe une multitude d’univers parallèles, et une organisation puissante dotée d’agents capables de voyager à travers les mondes. Cette organisation s’appelle le Concern. Elle prétend guider et aider la Terre. À n’importe quel prix.

Edition : Orbit

 

Mon Avis : Après m’être lancé pour la première fois dans la lecture des romans de Iain M. banks,  principalement par mon incursion dans le cycle de la Culture avec le diptyque Les Enfers Virtuels (Chronique Tome 1, Tome 2) qui m’a offert un très bon moment de lecture, j’ai fait entrer d’autres roman dans ma PAL pour continuer ainsi à découvrir ce que pouvait proposer l’auteur, dont Transition. À noter que ce roman ne fait pas partie justement du cycle de La Culture. Je trouve la couverture plutôt sympathique même si vraiment très soft.

Je dois dire que je ne ressors pas totalement convaincu de cette lecture, pourtant je trouve que ce roman offre tout de même énormément de potentiel. Déjà le sujet avait tout pour me plaire, je suis toujours accroché par les romans concernant les multiples univers, la possibilité de se laisser voguer par son imagination et ainsi imaginer une multitude de terres possibles. Pourtant ce roman ne développe jamais vraiment les univers, il y a bien quelques aspects ici ou là, mais rien de vraiment flagrant ou qui laisserait libre court à la créativité du lecteur ce qui est un peu dommage.

Pourtant le roman démarrait bien, principalement dans sa construction qui se révélait d’une certaine façon attrayante, offrant une narration éclatée entre plusieurs personnages, tous tournants avec plus ou moins d’importance autour du concern cette organisation qui voyage à travers les mondes et qui tente de l’influencer et jouant sur les interactions possibles et probables de chacun. Cette façon de présenter joue clairement sur l’inconnu, on a du mal à voir les tenants et les aboutissant de chacun dans l’intrigue de façon maîtrisé, l’auteur dévoilant ponctuellement ses révélations et happant le lecteur pour lui faire tourner les pages à essayer de dévoiler les secrets et visualiser la conclusion. Chaque indice, chaque phrase va avoir une importance capitale à un moment ou un autre. Mais voilà très vite cette présentation va se révéler confuse, n’ayant aucune ligne temporelle véritable il est parfois aussi difficile de bien comprendre où veut en venir l’auteur ce qui est légèrement frustrant.

L’intrigue en elle-même se révèle être un Thriller politique classique avec deux factions au sein du concern qui luttent entre elles. Malgré son côté un peu déjà vue elle se révèle traitée de façon vraiment efficace et, surtout, Iain M. Banks met clairement en avant le secret s’amusant avec le lecteur à travers la maîtrise de ses révélations et le tout à travers un rythme haletant. Peut être même d’ailleurs un peu trop. En effet le tout donne l’impression d’aller parfois trop vite ne laissant pas le temps à certaines réflexions et à certains fils d’intrigue de vraiment se développer, comme si l’auteur était parfois pressé de terminer l’écriture de son livre. Ce qui est dommage car il offre des axes de réflexion qui aurait pu vraiment y gagner en intérêt tel que l’argent, le capitalisme, la bourse  ou encore le pouvoir.

Concernant les personnages là aussi je suis plutôt mitigé, ils ne sont pas mauvais et possèdent chacun leurs différences et leurs complexités, pourtant tous ne m’ont pas accrochés. Certains m’ont paru  vraiment intéressants, mais une fois la dernière page tournée n’offrait quasiment rien à l’histoire. Je pense par exemple à Adrien, le trader, qui est un personnage fascinant pour peu d’apport à l’histoire principale. J’ai, par contre, vraiment apprécié le triangle d’intrigues et de complots efficace qui se lie entre Mme d’Ortolan, Mme Mulverhill et Temudjin qui se révèle vraiment bien mené et passionnant. J’ai aussi bien accroché au personnage du Philosophe qui ne manque pas d’attrait malgré peut être un côté un peu classique. Par contre, j’avoue, j’ai eu un peu de mal avec le patient dont on a du mal à voir complètement l’intérêt. L’auteur s’attarde régulièrement sur lui construisant des lignes d’intrigues secondaire qui tournent autour de ce héros, mais donne l’impression au final de laisser la moitié de côté.

La plume de l’auteur se révèle vraiment fluide, travaillée, soignée et surtout reste accessible malgré des fois la complexité des sujets traités et des points, parfois philosophiques, abordés. Elle permet vraiment au lecteur de se laisser entrainer facilement dans cette histoire. Concernant la conclusion j’avoue je suis aussi un peu mitigé aussi, tout arrive vite, très vite et pas mal de situations sont débloqués un peu trop facilement par des aspects non abordés et qui tombent un peu comme un cheveu sur la soupe. Je pense principalement à l’apparition d’un personnage, caché jusque là, qui possède des pouvoirs inconnus, mais qui tombent parfaitement bien à ce moment de l’histoire. Heureusement la fin est compensée par un rythme vif et entrainant qui fait qu’on se laisse tout de même emporter. Au final je ne sors pas complètement convaincu de cette lecture, je me suis laissé happer tout du long avec des sujets intéressants, même si parfois abordés de façon trop rapides, mais une fois la conclusion et la dernière page tournée un sentiment de brouillon est restée. Cela ne m’empêchera pas de lire d’autres romans de l’auteur.

En Résumé : Je ressors de cette lecture avec un sentiment mitigé, pourtant tout démarrait bien la narration éclatée, pleine de secrets et de manipulations, se révélait astucieuse et l’auteur offrait de nombreuses bonnes idées, mais plus j’avançais plus un sentiment brouillon persistait, comme si l’auteur s’était senti obligé de terminer d’écrire rapidement son livre. L’univers développé reste assez minimaliste là où j’attendais justement de multiples univers. Certains personnages se révèlent intéressants, mais apportent au final qu’un infime partie à l’intrigue et on se demande pourquoi les développer autant, tandis que d’autres, principaux, ont du mal à complètement accrocher le lecteur. Le rythme du roman vif et entrainant permet au lecteur de rapidement entrer dans l’histoire, mais parfois fait qu’on passe trop rapidement sur certains axes de réflexions, de plus la conclusion parait précipitée. La plume de l’auteur se révèle fluide et travaillée. Au final j’ai l’impression d’avoir eu un livre avec fort potentiel, de très bonnes idées, mais traité parfois de façon trop rapide ou de façon confuse.

 

Ma Note : 6/10

Les Enfers Virtuels, Tome 2 – Iain M. Banks

les enfers virtuels 2Résumé : Les tenants et les opposants des Enfers Virtuels, géhennes informatiques où souffrent sans fin les avatars de ceux qui ont transgressé les règles de certaines civilisations, se sont livré une guerre sans merci. Jusque-là dans le Virtuel. Sans morts ni blessés physiques. Mais cette guerre menace de se déplacer dans le Réel au mépris de tous les accords. Car les opposants aux Enfers, en train de perdre, sont prêts à faire monter les enchères. Lededje n’a pas renoncé à se venger de Veppers. Elle a convaincu le navire En dehors des contraintes morales habituelles, dont la réputation est pire encore que son nom ne le laisse supposer, de l’emmener dans le système sichultien. Demeisen, l’avatar du vaisseau, a ses propres projets et apparemment quelques moyens tactiques. Veppers, de son côté, se prépare à trahir ses ennemis comme ses amis. tout cela risque de mal finir à l’échelle galactique. Même si la Culture y ajoute son grain de sel. Car elle n’est pas seule dans la Galaxie. Voici la seconde partie du nouveau roman du cycle de la Culture.

Edition : Robert Laffont Ailleurs & Demain

Mon Avis : Après un premier tome qui nous offrait une histoire, mélange des genres de la SF, qui se révélait clairement prenante, efficace et surtout accessible (Chronique du Tome 1 ici), j’avais hâte de voir comment l’auteur allait conclure cette histoire sur Les Enfers Virtuels. À noter que j’ai beau parler de Tome, en VO ce livre est sorti en un seul tome. La couverture, toujours illustrée par Manchu, est toujours aussi réussi  et magnifique à mon goût.

On reprend l’histoire là où on l’avait quitté à la fin du tome précédent, les lignes d’intrigues commencent à se résoudre doucement et à apporter leurs réponses dans cette guerre des enfers. L’histoire se révèle toujours aussi intéressante à découvrir et passionnante, principalement grâce aux différents personnages et leurs aventures qui apportent ainsi différents points de vue dans cette bataille et multiplie ainsi de façon efficace les explications et interprétations. L’auteur continue aussi à faire réfléchir le lecteur, même si l’aspect « action » prend un peu plus de place dans ce second tome, il continue à pousser le lecteur à se poser des questions que ce soit sur les aspects religieux, principalement sur ce que l’homme peut faire au nom de la religion, mais aussi sur des aspects humains que ce soit vis-à-vis du pouvoir, de l’argent ou encore de la vengeance.

Mon seul léger regret concernant l’intrigue est le fait qu’une certaine sous-intrigue n’apporte quasiment rien au fil rouge principal, elle donne plus l’impression d’être là pour amener un côté humain et émotionnel à l’histoire ainsi qu’à la découverte de ces enfers, mais qu’elle soit présente ou non n’aurait rien changé au dénouement de l’intrigue principale. Au final rien de bien gênant, car cette sous-intrigue reste intéressante à découvrir, mais j’aurai aimé qu’elle soit peut-être plus imbriquée dans l’histoire. Cela n’empêche pas l’histoire de monter doucement en régime et en puissance au fil des pages, tout en gardant un rythme qui permet le développement de tous les aspects de l’intrigue, pour aboutir à une conclusion efficace et pleine de surprises. Dommage par contre que les combats dans l’espace reposent souvent sur une visualisation écran plutôt que sur l’aspect réel et vivant de la bataille car vu que le personnage regarde un écran on a plus l’impression parfois de jouer à Space Invader, avec des triangles et des ronds, que de découvrir une vraie bataille explosive et nerveuse.

Concernant l’univers l’auteur garde toujours les mêmes aspects que dans le tome un (logique), nous offrant donc un univers toujours aussi foisonnant et passionnant à découvrir. Un univers qui ne manque pas non plus de complexité et de densité, que ce soit à travers les différents peuples, les différentes technologies ou bien encore les différentes cultures et aspects politiques que développe l’auteur. Il continue aussi à nous présenter les Enfers qui se révèlent plus ambigus, mais toujours aussi sadiques. Un univers qui me donne envie d’en découvrir plus sur la culture, sur l’aspect futuriste, technologique et un peu cyberpunk que j’ai clairement apprécié.

Une des forces de ce livre reste la palette de personnages très hétéroclites que nous présente l’auteur. Ils se révèlent tous complexes, denses, soignés, mais surtout possèdent leurs personnalités propres ainsi que leurs émotions et ressentis. Surtout cette seconde partie va mettre en avant des personnages qui manquaient un peu de force dans le premier tome tel que Chay qui va complètement sortir de son rôle initial pour nous offrir finalement un personnage plus complexe que le laissait présager le premier tome. Mais le personnage le plus fascinant reste Demeisen, l’avatar d’un vaisseau de la Culture, une machine avec son grain de folie qui ne manque pas de fasciner. Par contre, je reste un peu déçu de Lededje qui finalement reste coincée dans son rôle de vengeresse, ce qui lui offre une conclusion à sa haine en demi-teinte qui satisfait tout le monde sans non plus complètement passionner ni convaincre totalement.

La plume de l’auteur est toujours aussi agréable, fluide et efficace le tout sans jamais se révéler trop pointu ou complexe, offrant ainsi une histoire vraiment efficace, intéressante et possédant son lot de surprises et de rebondissements. La conclusion proposée par l’auteur colle parfaitement à l’histoire et se révèle efficace malgré le fait, comme je l’ai dit, qu’une ligne d’intrigue secondaire a du mal à vraiment se raccrocher, servant plus le côté émotionnel et philosophique. Un roman qui m’a convaincu de lire d’autres romans de l’auteur ainsi que d’autres histoires du cycle de la Culture.

En Résumé : J’ai de nouveau passé un très bon moment de lecture avec ce second tome qui vient clore efficacement cette histoire. L’intrigue se révèle toujours aussi plaisante et efficace même si certaines intrigues secondaires manquent de connexion avec le fil rouge principal. L’univers se révèle toujours aussi foisonnant et intéressant et, à lui seul, me donne envie d’en découvrir plus sur la culture. Les personnages sont vraiment denses, complexes et certains sortent de façon surprenante ce que laissait entrevoir le premier tome. Par contre j’ai trouvé le personnage de Lededje au final un peu convenu. La plume de l’auteur est toujours aussi efficace et fluide, ne tombant jamais dans le trop pointu. Je regrette aussi que les batailles soient restées au niveau des écrans ce qui enlève un peu du côté nerveux d’une bataille vécue de façon visuelle. Dans tous les cas je lirai d’autre romans de l’auteur.

Ma Note : 8/10

Les Enfers Virtuels, Tome 1 – Iain M. Banks

les enfers virtuels 1Résumé : Veppers est l’homme le plus puissant et le plus corrompu de son système stellaire, le Sichultien, dans l’Amas de Ruprine. Lededje est son esclave, marquée à vie par une intaille, tatouage fractal qui lui a été infligé à la suite de la banqueroute de son père. Sur Ubruater, les dettes sont familiales, et c’est ainsi que Lededje a perdu la liberté.Alors qu’elle tente de s’enfuir, elle blesse Veppers qui la tue. Mais avec la Culture, rien n’est jamais simple. Ni définitif. Et Lededje, qui tient à se venger de Veppers, se trouve engagée dans un voyage à travers la Galaxie sur fond de ce qui peut devenir une guerre dans le Réel. Une extension regrettable de la guerre dans le Virtuel qui oppose depuis des décennies les tenants des Enfers Virtuels et leurs opposants.
La Culture n’a pas encore officiellement pris parti pour l’un ou l’autre camp. Mais elle n’aime ni l’idée des Enfers Virtuels ni la perspective d’une Guerre dans le Réel. Et la vendetta de Lededje pourrait bien avoir sa place dans ses projets.

Edition : Robert Laffont Ailleurs & Demain

 

Mon Avis : Iain M. Banks fait partie de ses auteurs qui ont marqué la Science-Fiction, principalement avec son cycle de la culture. Pourtant, je dois bien l’avouer, je n’ai encore jamais lu un roman de l’auteur. Il y a quelques jours j’ai donc décidé de mettre un livre de l’auteur dans ma liste de livres, c’était quelques jours avant que le décès de l’auteur soit annoncé. J’ai décidé de commencer mon entrée dans le cycle de la culture par ce livre, Les Enfers Virtuels, que j’avais dans ma PAL, vu que chaque roman de ce cycle peuvent être lus indépendamment. À noter la très belle couverture illustrée par Manchu. Par contre je pousse mon coup de gueule habituel, pourquoi couper ce livre en deux? En tout et pour tout le livre fait environ 650 pages, de plus en VO le livre est sorti en un seul tome donc va falloir m’expliquer (enfin je pense savoir c’est, une question d’argent).

J’ai passé clairement un bon moment avec ce roman qui nous offre une histoire qui mélange les genres efficacement tel que le Space Opera, le Planet Opéra ou encore un léger ton de Cyberpunk avec toutes ces virtualités et simulations. À partir de là l’auteur a vraiment réussi avec brio à nous offrir une histoire efficace et cohérente. L’auteur est parti du postulat de départ que l’âme des gens, sauvegardée grâce à la technologie, pouvait être envoyée en enfer ce qui a amené une guerre virtuelle entre les pro et les anti-enfers. L’auteur a alors  construit une histoire que j’ai trouvée vraiment intrigante et passionnante, bien construit et amenant sont lot de réflexions et d’idées vraiment intéressantes tout en offrant son lot d’action.

En effet l’auteur en plus d’offrir une histoire complexe et dense pousse aussi à à la réflexion le lecteur que ce soit sur des aspects plus religieux, malgré un monde futuriste, avec ces enfers, mais aussi sur des aspects plus politiques de manipulations, de trahisons. L’auteur nous offre aussi, comme souvent dans ce genre de romans, un axe de réflexion sur l’humanité et aussi sa différence avec les machines et les IA, mais que j’ai trouvé efficace, évitant clairement de tomber dans les stéréotypes et le tout de façon efficace, évitant les machines supérieures aux humains, offrant parfois même une nuance de « folie » aussi dans certaines IA. Il ne faut pas le cacher l’histoire possède un rythme maîtrisé mais assez lent, ce n’est en rien péjoratif, au contraire, à mon avis ça permet de bien développer les points mis en avant, mais cela pourrait frustrer certains qui chercheraient un texte vif et enlevé. Par contre, certaines longueurs se font parfois ressentir, rien de bien gênant, car l’œuvre en soi reste tout de même efficace mais peut se révéler légèrement ennuyeux.

Concernant les personnages je dois dire que l’auteur arrive à nous offrir des personnages vraiment complexes, denses et travaillés, une palette de personnages vraiment étendue, qu’ils soient humains, aliens ou machines. On se trouve facilement emporté, selon moi, par leurs aventures et ce qui va les mener à certaines actions et certains choix, même si par moment on a parfois un peu de mal à voir encore la relation entre les personnages et l’intrigue principale que tisse l’auteur. Des personnages humains en quête de vérité, de vengeance et qui doivent faire des choix qui vont parfois les changer complètement. Au final des personnages souvent attachants et accessibles.

Concernant l’univers mis en place par l’auteur il est vraiment intéressant et passionnant, l’auteur a vraiment réussi à développer une société futuriste complexe et efficace où les races sont classées par niveau technologiques, mais n’empêche pas les influences et manipulations qu’on soit considéré sous ou sur-développé. Rien que pour l’univers mis en place par l’auteur j’aurai sûrement d’autres romans du cycle de la Culture tant il se révèle étendu et riche. Par contre, les enfers que nous présente l’auteur sont vraiment durs, violents, emplis de souffrances et appellent à réfléchir sur ce qu’on est prêt, parfois selon nos convictions, à infliger à nos compatriotes. Que ce soit les aspects religieux, sociaux, comportementaux ou encore technologique l’auteur offre un monde foisonnant et complexe. De plus, l’auteur développe, dans cette histoire, l’aspect sur la guerre, virtuelle, réelle et les raisons qui poussent à la faire, à se déchirer, le faisant de façon parfois surprenante mais efficace.

La plume de l’auteur se révèle vraiment fluide et efficace, qui nous fait entrer facilement dans ce récit complexe, dense, dans un univers foisonnant, le tout sans jamais vraiment perdre le lecteur, malgré parfois quelques longueurs. Par contre, l’auteur utilisé beaucoup d’acronymes qu’il définie une seule fois seulement malgré les réutilisations ultérieures, il serait alors intéressant d’avoir peut-être un lexique pour ne pas complètement oublier leurs significations au cours du récit. De plus, vous devez vous en douter, mais la coupe du récit est frustrante, surtout quand on sait qu’à la base ce n’est qu’un seul roman. Heureusement que j’avais la suite dans ma PAL.

En Résumé : J’ai passé un très bon moment avec ce roman qui nous offre une histoire vraiment efficace, dense et complexe et qui pousse clairement le lecteur à réfléchir sur des aspects vraiment intéressants, malgré il ne faut pas le cacher, quelques longueurs ici ou là. Le rythme lent permet clairement à l’auteur de bien construire ses différentes lignes d’intrigue. Les personnages sont vraiment denses, complexe et travaillés, mais surtout se révèlent humains et attachants tout au long de cette première partie. L’univers développé par l’auteur est vraiment fascinant que ce soit par son aspect futuriste et sa technologie, ou encore par sa construction et les différents peuples présentés. L’auteur possède une plume efficace et entrainante qui nous plonge facilement dans le récit. Un lexique pour les différents acronymes de l’auteur aurait été un plus. Par contre, je ne comprends toujours pas l’utilité de couper un livre en deux.

 

Ma note : 8/10

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