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Dangerous Women, Part 1 – Anthologie dirigée par George R.R. Martin & Gardner Dozois

Dangerous WomenRésumé : All new and original to this anthology, the twenty-one stories in Dangerous Women include work by twelve New York Times bestsellers, and seven stories set in the authors’ bestselling continuities-including a new « Outlander » story by Diana Gabaldon, a tale of Harry Dresden’s world by Jim Butcher, a story from Lev Grossman set in the world of The Magicians, and a 35,000-word novella by George R. R. Martin about the Dance of the Dragons, the vast civil war that tore Westeros apart nearly two centuries before the events of A Game of Thrones.
Also included are original stories by Brandon Sanderson, Joe Abercrombie, Sherrilyn Kenyon, Lawrence Block, Carrie Vaughn, S. M. Stirling, Sharon Kay Penman, and more.

Edition : Tor Books

 

Mon Avis : Cette anthologie, je dois bien avouer que je la traine depuis un petit moment dans ma PAL en VO. Pourtant, le sujet a de quoi se révéler vraiment intrigant sur les femmes dangereuses, les auteurs au sommaire ne manquent pas non plus de me donner envie de la découvrir, mais voilà il s’agit quand même d’un beau pavé et ma lecture en Anglais était plutôt lente ces derniers mois. J’ai donc décidé sur un coup de tête de finalement me faire mon avis sur ce livre qui sort actuellement en VF en deux parties. Ce livre comporte 21 nouvelles, exceptionnellement je vais donc scinder ma chronique en deux et sur deux jours, sinon le pavé de ma critique serait ingérable à lire.

Some Desperado de Joe Abercrombie : Cette nouvelle est très typée western où l’on se retrouve à suivre Shy, une jeune femme poursuive par des chasseurs de primes et qui va se battre pour survire. L’histoire en soit n’a rien de révolutionnaire, mais Joe Abercrombie la rend efficace par un traitement haletant, percutant, sauvage et tendu du début à la fin. On y retrouve clairement la patte de l’auteur dans la construction de cette héroïne à la fois sombre et complexe, même si l’intensité du récit fait qu’on en sait peu sur elle, proposant en contrepartie une bonne dose d’action terriblement efficace. Une nouvelle réussie et entrainante qui ouvre l’anthologie de façon efficace.

My Heart is Either Broken de Megan Abbott : Celle nouvelle contemporaine nous plonge dans le quotidien d’un couple, à travers le regard du mari, après la disparition de leur enfant dans des circonstances mystérieuses. Ce texte j’avoue je l’ai trouvé très intéressant et solide dans sa faon de malmener les normes et la morale de notre monde, dans la façon dont les gens vont juger cette femme qui ne parait pas avoir des réactions considérées comme « logiques » suite à la perte de son enfant. Le mari, au milieu de tout cela, qui aime sa femme et la connait, va pourtant peu à peu sous la pression se retrouver à douter. Un texte qui marque vraiment dans la vision de l’humanité et de son besoin de se mêler de la vie des autres. Je regretterai juste une fin peut-être un peu convenue et facile et un léger manque d’émotion qui vient, je dirais, du fait que le texte est un peu court à mon goût.

Nora’s song de Cecelia Holland : Ce texte nous propose un récit historique puisqu’on on plonge à l’intérieur de la famille du roi Henri II. On suit Nora, une des filles du Roi et d’Aliénor d’Aquitaine, et jeune sœur de Richard connu comme le futur roi Richard 1er, Cœur de Lion. On plonge dans un univers familial tendu, empli de mensonges et de trahisons où la jeune Nora va découvrir que le monde des adultes n’est pas si magnifique ni aussi simple qu’elle le croit. Sauf que voilà je n’ai jamais réussi à complètement entrer dans ce récit, l’auteur cherche à trop en faire que ce soit dans les personnages comme dans les informations qu’elle transmet et surtout le récit demande clairement une bonne connaissance de l’aspect historique je trouve, malgré quelques erreurs assez surprenantes. J’ai aussi eu l’impression que ce texte se glissait dans un récit plus grand, comme si l’auteur proposait plus un synopsis d’un roman qu’elle comptait écrire. Cela n’empêche pas ce récit d’avoir des aspects intéressants, comme ce jeu de manipulation ou cette conclusion percutante, mais je reste plutôt mitigé.

The Hands that are not There de Melinda Snodgrass : On quitte l’historique pour de la SF, ce texte nous plongeant dans un avenir lointain. L’espace a été conquis et une jeune recrue qui se trouve mal considérée par ses camarades va finir dans un bar où un homme va lui raconter une histoire étrange. J’avoue je suis mitigé avec ce texte. D’un point de vue construction il est solide évitant de trop en faire. Au niveau des idées, que ce soit sur la position de la femme comme de la façon dont nous traitons les autres il y a de quoi offrir quelques réflexions efficaces et pourtant, même si j’ai plutôt bien apprécié ma lecture il lui manque un petit quelque-chose pour se révéler plus percutant et plus marquant. Peut-être un peu trop old school et trop linéaire à mon goût, je ne saurais dire. Au final un récit sympathique mais qui rentre dans le vite lu, apprécié, mais vite oublié.

Bombshells de Jim Butcher : Ah, alors cette nouvelle se plonge dans l’univers de Dresden et je vais vous offrir deux points de vue de ma lecture. La première, du lecteur lambda, j’ai trouvé cette lecture terriblement fun et entrainante, offrant une histoire efficace, percutante avec des héroïnes intéressantes. L’image de fond, que ce soit dans la magie comme dans les système de cour, s’avère franchement solide et efficace. C’est un texte que je qualifierai de pop-corn, détente, mais qui remplit parfaitement son rôle rythmé, trouvant le ton juste selon moi. Maintenant mon point de vue de lecture de la série Dresden en VF, qui sait que la suite ne verra jamais le jour chez nous et dont j’ai la VO dans ma PAL que je n’ai pas encore lu. C’est simple je me suis fait spoiler à mort. Il faut dire aussi qu’un texte qui se situe entre le tome 13 et 14 du cycle alors que j’en suis au tome 5, je ne peux que m’en mordre les doigts et je suis le seul à blâmer. L’effet positif c’est que ça me motive à me bouger pour enfin relire cette série en VO et découvrir rapidement la suite.

Raisa Stepanova de Carrie Vaughn : Cette nouvelle nous plonge en plein conflit de la seconde guerre mondiale où l’on suit Raisa Stepanova, une femme pilote Russe. J’avoue cette nouvelle je l’ai apprécié, l’auteur nous propose un sujet originale avec l’histoire de cette femme dans l’aviation Russe tout en offrant en toile de fond une image de ce pays assez rude et intéressante se révélant à la fois avancé sur certains aspects et tellement conservateurs sur d’autres. On y retrouve aussi deux ou trois aspects sur la position de la femme à l’époque qui ne manquent pas d’attraits et de réflexions. Mon seul regret et que l’ensemble est, je dirai, un peu trop académique. L’histoire est bonne, mais voilà elle a un petit convenue, comme si elle manquait d’un peu de folie, de liberté. Bon après je chipote un peu, le texte reste efficace et je pense mérite d’être découvert.

 Wrestling Jesus de Joe R. Lansdale : Ici pas vraiment d’héroïne présente au premier plan. Lansdale comme à son habitude, nous dépeint une Amérique loin des clichés et de ses idées reçues de grandeur. La « femme dangereuse » est plus ici une femme fatale, entre deux hommes amoureux, présence qui sert ainsi à faire avancer l’intrigue. Au final une nouvelle plus que sympathique, principalement à travers son panel de personnages qui se révèle vraiment complexe et intéressant ainsi que pour son image de fond. Sauf que voilà j’ai trouvé que l’ensemble manquait peut-être un peu de marquant et aussi de surprises, l’ensemble se révélant tout de même assez linéaire. Cela n’enlève en rien la quête initiatique du jeune héros qui devient adulte qui se révèle efficace. Un texte agréable et divertissant.

Neighbors de Megan Lindholm : Cette nouvelle nous plonge dans le quotidien d’une femme âgée qui voit le monde changer autour d’elle et traite de la vieillesse, la façon dont on la gère, la démence ou encore Alzheimer. Un excellent texte selon moi, que j’ai trouvé parfaitement maîtrisé sachant jouer avec le lecteur pour faire monter la tension jusqu’à la révélation finale. L’auteur s’amuse ainsi entre réalité et fantastique pour mieux nous faire réfléchir sur la maladie et offre aussi des personnages qui sonnent juste, que ce soit la vieille dame qui se sent perdue ou bien ses enfants qui l’aiment, mais veulent la faire entrer dans une maison spécialisée pour personnes âgées pour éviter de s’inquiéter. Un texte humain, intelligent et étrange qui ne laisse pas indifférent.

I Know how to Pick ‘Em de Lawrence Block : Cette nouvelle nous fait découvrir un homme dans un bar, qui va rencontrer une magnifique jeune femme et va repartir avec elle. S’ensuit alors un jeu psychologique où vont se dévoiler de nombreuses révélations. L’auteur joue clairement sur le côté récit noir, avec un soupçon d’élément dérangeant, cherchant clairement à marquer le lecteur. C’est bien écrit, je ne le nie pas, mais voilà le texte en soit n’a pourtant pas réussi à me captiver plus que cela. Je l’ai trouvé très prévisible et cherchant à trop en faire dans le troublant pour vraiment me happer. De plus il m’a paru vraiment court et la conclusion manque un peu de mordant.

Shadows for Silence in the Forests of Hell de Brandon Sanderson : Cette nouvelle nous plonge dans un univers où la nuit, si on ne respecte pas certaines règles simples on peut très mal finir face aux ombres. Silence va devoir briser les règles pour sauver sa famille. La grande force de Sanderson vient quand même régulièrement de ses univers, et de nouveau il fait mouche. Certes l’ensemble peut paraitre simple, jouant sur la terreur du noir, le remplaçant ici par des ombres meurtrières, mais l’ensemble se révèle solide, efficace et percutant. Un univers qui donne clairement envie d’en apprendre plus, proposant une mythologie intéressante. Il vient alors construire une histoire très western avec bandits, chasseurs de primes, armes à feu et violence qui s’avère entrainante et bien porté par des personnages efficaces et prenants. Je pourrai reprocher une intrigue un peu convenue, mais franchement rien de dérangeant tant j’ai lu l’ensemble d’une traite.

A Queen in Exile de Sharon Key Penman : On replonge ici dans la nouvelle historique avec le destin de la reine Constance de Sicile donnée en mariage au prince allemand. Sauf que la mort prématurée et sans descendant du roi de Sicile va pousser son mari à un conflit pour récupérer ce trône et y mettre Constance. Franchement, d’un point de vue historique j’ai apprécié cette nouvelle qui se révèle dense et solide, offrant de nombreux détails et me faisant découvrir une époque que je connais peu. Sauf que voilà, tous ses détails n’apportent pas toujours grand chose au récit, et le fait que l’héroïne manque un peu de force pour une « femme dangereuse » font que ce récit n’a pas non plus réussi à me happer complètement. Ce n’est en soit pas une mauvaise nouvelle, qui se laisse lire facilement, mais qui aurait pu offrir beaucoup plus selon moi. Qui sait, peut-être sur un format plus long si un jour l’auteur a envie de développer.

 

Retrouvez la suite de ma chronique ici concernant les 10 dernières nouvelles.

Les Enfants de L’Eau Noire – Joe R. Lansdale

les enfants de l'eau noireRésumé : Texas, années 1930.
Élevée dans la misère au bord de la Sabine, qui s’écoule jusqu’aux bayous de Louisiane, May Linn, jolie fille de seize ans, rêve de devenir star de cinéma. Un songe qui s’achève brutalement lorsqu’on repêche dans le fleuve son cadavre mutilé. Ses jeunes amis Sue Ellen, Terry et Jinx, en rupture familiale, décident alors de l’incinérer et d’emporter ses cendres à Hollywood. May Linn ne sera jamais une star, mais au moins elle reposera à l’endroit de ses rêves…
Volant un radeau mais surtout le magot d’un hold-up, la singulière équipe s’embarque dans une périlleuse descente du fleuve, le diable aux trousses. Car non seulement l’agent Sy, flic violent et corrompu, les pourchasse, mais Skunk, un monstre sorti de l’enfer, cherche à leur faire la peau. Quand vous décidez de faire vôtres les rêves d’un autre, ses pires cauchemars peuvent aussi profiter du voyage…

Edition : Denoël Sueurs Froides (paru le 03/09/2015)
Traducteur : Bernard Blanc

 

Mon Avis : J’ai découvert cet auteur il y a peu, en lisant un recueil de nouvelles en anglais, où il proposait un texte fantastique accrocheur, simple et légèrement dérangeant, qui m’avait offert au final un bon moment de lecture. Puis, par hasard, quelques jours plus tard on m’a proposé de découvrir il y a peu son dernier roman publié en VF. Je n’ai donc pas mis longtemps avant d’accepter, histoire de me rendre compte de ce que pouvait proposer l’auteur dans un plus grand format.

On plonge ainsi dans ce récit en plein Texas des années 30, après la grande dépression, où un groupe de trois jeunes ont l’idée un peu folle d’incinérer une de leur amie, qui vient de se faire assassiner de façon tragique et dans l’indifférence totale, et d’amener ses cendres à Hollywood, elle qui toujours rêvé d’être une star. Cela va surtout permettre à ces trois adolescents de fuir une région mortifère ainsi que leurs soucis familiaux. J’avoue qu’une fois la dernière page tournée, j’ai trouvé ma lecture assez sympathique, mais il lui manquait quelque chose pour vraiment se révéler marquante, comme si les idées de l’auteur manquait de développement pour vraiment me toucher. Je m’explique. L’histoire reprend un peu les classiques du roman noir cherchant, à travers la fuite en avant de ces adolescents, à nous offrir une vision acerbe et sans concession de cette société. Surtout on peut remarquer que l’auteur se plait à s’amuser avec le lecteur, construisant finalement de façon discrète son histoire comme un « conte » avec ses rebondissements et ses rencontres marquantes, qui possède pourtant un fond un minimum profond et vient amener ainsi cette évolution, cette quête initiatique qui va transformer les héros que ce soit en bien ou en mal et qui n’est pas sans rappeler, de façon ténue je l’avoue, Huckleberry Finn. On se laisse ainsi porter par ce récit qui, certes, n’oublie pas non plus comme tout roman noir d’offrir rebondissements, rythme nerveux et sombre ainsi qu’un road trip qui fait que le lecteur tourne les pages avec un minimum d’envie d’en apprendre plus sur nos héros et sur leurs aventures, le tout porté par une ambiance d’époque prenante et légèrement dérangeante à souhait.

Mais voilà ce qui m’a empêché d’être vraiment captivé et happé par ce récit, c’est que l’auteur ne m’a jamais paru aller au bout de ce qu’il met en avant. Pourtant il y a de quoi faire avec cette Amérique en pleine dépression, où la police fédérale n’en est qu’à ses balbutiements et où la justice se limite à un shérif local faisant régulièrement ses propres lois. On parle d’une période où les minorités ethniques sont à peine tolérées, où la position de la femme tourne autour de « sois belle et tais-toi » avec toutes les violences que ça peut engendrer, surtout que la vie n’est pas rose, le crash de 1929 est passé par là, les gens ont à peine de quoi survire et sombrent souvent dans la violence, l’alcool ou encore l’oubli. On ressent tous ces éléments dans ce roman, mais on l’impression que l’auteur ne fait que les survoler, entre l’homosexualité, le manque de respect entre les noirs et les blancs principalement au Texas ou encore la relation familiale dans son ensemble ça m’a paru manquer de profondeur. Comme je l’ai dis ce n’est pas mauvais, mais il y avait la place pour faire tellement plus que, même si je ne regrette pas ma lecture qui se révèle divertissante, j’en suis quand même légèrement frustré. Je fais un peu le même constat concernant les ressorts narratifs qui doivent apporter leurs lots de stress, de nervosité et d’intensité qui, sans se révéler plats, manquent quand même de force pour vraiment marquer le lecteur. Je prend l’exemple de Skunk qui nous est quand même présenté comme limite un démon, sauf qu’une fois la dernière page tournée, bah bof, j’ai connu des méchants beaucoup plus charismatiques et qui donnent plus le frisson, même si par fulgurance Skunk ne laisse pas le lecteur non plus de marbre.

Concernant les personnages il se révèle intéressant à découvrir au fil du récit, ils arrivent à toucher le lecteur, dévoilant leurs faiblesse et leurs forces plus on avance dans l’histoire. Ils collent parfaitement à l’ambiance et à l’époque, nous offrant des héros en pleine mutation dans une époque qui va finalement connaitre de grands changements, que ce soit vis-à-vis de la foi, de leurs visions du monde, mais aussi de leurs rêves et de leurs envies. Simple besoin d’être acceptés tels qu’ils sont, d’être écoutés, d’être entendus ou de ne pas subir, ils possèdent tous d’une certaine façon leurs propres voix ce qui fait qu’on s’intéresse assez facilement un minimum à eux, malgré, c’est vrai, une légère proportion à tomber dans la caricature pour certains. La narration à la première personne, au plus proche de Sue Ellen joue aussi beaucoup dans l’attrait qu’on ressent pour les protagonistes, et sa façon de les voir, de les définir de façon pourtant très simple, mais efficace. Alors après c’est dommage que certains soient un peu sous-exploités à mon goût, ou auraient mérité un travail plus complet, je pense principalement à Skunk ou au prêcheur, mais rien de non plus dérangeant.

La plume de l’auteur se révèle finalement simple, efficace, collant parfaitement à l’époque avec ses tics de langage et son manque d’éducation et permet, je trouve, une immersion facile et rapide dans ce récit. Au finale un récit pas mauvais, qui m’a tout de même diverti, mais dont je pense, au vu du sujet, que j’attendais peut-être plus. Je lirai autre chose de l’auteur car il y a tout de même quelque chose qui s’en dégage et j’ai envie de voir ce qui ressort dans d’autres écrits.

En Résumé : J’ai passé un moment de lecture assez sympathique avec ce roman qui nous plonge dans une histoire aux sud des États-Unis, post krash, en pleine dépression des années 30 qui se replie sur elle-même, où les minorités sont encore rejetés et haïs. Une histoire sombre, et plutôt efficace qui se laisse lire et dont on tourne les pages assez facilement pour en apprendre plus. Mais voilà j’avoue que j’attendais plus de ce récit, principalement devant tous les axes de développement qu’il y avait que ce soit sur l’époque, le racisme, le rejet, la violence ou encore la pauvreté qui, sans dire que l’auteur ne les développe pas, me paraissent ne rester qu’en surface à chaque fois. Les USA développées dans le fond se révèlent en tout cas intéressantes, offrant un background dense et sombre, qui se marie bien avec ce récit en forme de conte qui nous est présenté. Concernant les personnages, ils se révèlent intéressants à découvrir, l’auteur proposant un panel de personnages complexes, avec leurs forces et leurs faiblesses, même si certains auraient peut-être mérité plus comme le Prêcheur ou Skunk. La plume de l’auteur se révèle simple, efficace, collant au plus près des personnages et de l’époque. Au final un récit pas mauvais, divertissant, mais qui, pour moi, aurait pu proposer quelque chose de plus profond. Je lirai en tout cas d’autres écrits de l’auteur pour me faire un autre avis, car il y a du potentiel rien que dans l’ambiance et le style.

 

Ma Note : 6,5/10

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