Résumé : Le futur tel que vous ne l’avez jamais lu. À travers douze nouvelles d’une rare sensibilité, Hao Jingfang explore l’humain face à un avenir incertain. L’insondable profondeur de la solitude, c’est celle de l’individu confronté à la marche inéluctable du temps et de la civilisation, de l’évolution et de la technique, de l’aliénation et du pouvoir. Sa fragilité et sa détresse, ses désirs et son besoin de résistance, ce sont les nôtres, nous les partageons universellement, et Hao Jingfang les éclaire d’une plume délicate et compatissante.

Edition : Outre Fleuve

 

Mon Avis : Hao Jingfang est une autrice que j’ai découvert il y a peu. C’était lors de sa venue aux dernières Utopiales et, principalement, à travers sa nouvelle Pékin Origami qui était publiée dans l’anthologie du festival. Ce texte m’avait d’ailleurs offert un très bon moment de lecture, offrant une histoire intelligente, soignée avec une construction et un personnage intéressant, même si peut-être un peu distante (ma chronique ici). Ce nouveau livre est en fait un recueil qui nous propose ainsi de découvrir plusieurs nouvelles de l’autrice dont le fameux Pékin Origami qui n’était, finalement, présenté qu’en avant-première dans l’anthologie des Utopiales. Alors, contrairement à ce que je fais d’habitude je ne vais pas chroniquer chacune des onze nouvelles, mais faire une chronique plus globale. Certes ça va être moins exhaustif, mais mon ressenti est globalement le même. Concernant le livre en lui-même je suis un peu déçu du travail de l’éditeur non pas sur la couverture, car pour ma part je trouve sympathique même si rien de transcendant, mais plus sur le livre. Entre un typo large qui permet de « gonfler » les pages, une traduction qui me parait parfois étrange et une absence de sommaire, je trouve que ce livre aurait mérité un travail un peu plus soigné.