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Invisible Planets: Contemporary Chinese Science Fiction in Translation – Anthologie dirigée par Ken Liu

Résumé : Award-winning translator and author Ken Liu presents a collection of short speculative fiction from China. Some stories have won awards; some have been included in various ‘Year’s Best’ anthologies; some have been well reviewed by critics and readers; and some are simply Ken’s personal favorites. Many of the authors collected here (with the obvious exception of Liu Cixin) belong to the younger generation of ‘rising stars’.
In addition, three essays at the end of the book explore Chinese science fiction. Liu Cixin’s essay, The Worst of All Possible Universes and The Best of All Possible Earths, gives a historical overview of SF in China and situates his own rise to prominence as the premier Chinese author within that context. Chen Qiufan’s The Torn Generation gives the view of a younger generation of authors trying to come to terms with the tumultuous transformations around them. Finally, Xia Jia, who holds the first Ph.D. issued for the study of Chinese SF, asks What Makes Chinese Science Fiction Chinese?.

 

Mon Avis : Suivant régulièrement l’auteur Ken Liu, j’ai ainsi entendu parler de cette anthologie au moment de sa publication. L’auteur a  décidé de rassembler dans ce recueil 13 nouvelles, de différentes autrices et différents auteurs chinois, pour ainsi permettre de faire découvrir leur Imaginaire. Il s’agit d’auteur connus et reconnus dans leurs pays , multi-primés et dont certains commencent à s’exporter dans le monde et même en France puisqu’on y retrouve Cixin Liu et Hao Jingfang. Le recueil comporte aussi trois essais intéressants, que ce soit sur l’aspect historique de la SF en Chine comme de la façon dont elle a évoluée et trouver sa voie, ses nuances ainsi que finalement ses lettres de noblesses. Comme toujours je vais tenter de donner mon avis sur chacun des textes.

How Long ‘Til Black Future Month ? – N.K. Jemisin

Résumé : In these stories, Jemisin sharply examines modern society, infusing magic into the mundane, and drawing deft parallels in the fantasy realms of her imagination. Dragons and hateful spirits haunt the flooded city of New Orleans in the aftermath of Hurricane Katrina. In a parallel universe, a utopian society watches our world, trying to learn from our mistakes. A black mother in the Jim Crow south must figure out how to save her daughter from a fey offering impossible promises. And in the Hugo award-nominated short story “The City Born Great,” a young street kid fights to give birth to an old metropolis’s soul.

Edition : Orbit

 

Mon Avis : Pour ceux qui suivent mon blog régulièrement, vous devez savoir que je suis N.K. Jemisin depuis un long moment maintenant, c’est bien simple c’est depuis la publication de sa première trilogie en VF chez (feu) Orbit France. Avec sa dernière trilogie, The Broken Earth (Les Livres de la Terre Fracturée), l’autrice a frappé un grand coup dans le cercle de l’imaginaire remportant pas moins de trois prix Hugo du meilleur roman d’affilé pour chacun des tomes de son cycle, ainsi que pour le dernier tome un prix Locus et un prix Nebula. Il y a peu, était publié un recueil de ses nouvelles sur lequel j’ai rapidement craqué, avec l’envie de savoir comment l’autrice allait s’en sortir avec ce format. À noter que ce recueil est composé de 23 nouvelles.

Kabu Kabu – Nnedi Okorafor

Résumé : Au bord d’un pipe-line, une jeune femme joue de la guitare pour un zombie d’un genre particulier. Dans un village nigérian, deux soeurs investissent une maison que leurs parents ont fait construire mais qui, curieusement, n’est pas meublée. Au lieu de l’amener à l’aéroport, un chauffeur de kabu kabu, ces taxis clandestins qui hantent les rues de Lagos, emmène sa cliente au coeur des légendes africaines. Sur la côte de Calabar au début du vingtième siècle ou sur l’étrange planète Ginen, Arro-yo est une coureuse de vents, obligée de se battre pour exister malgré sa chevelure qui la désigne aux autres comme maudite.

Edition : Les Editions de l’Instant

Mon Avis : J’ai découvert Nnedi Okorafor il y a un peu plus d’un an maintenant avec son roman Qui a Peur de la Mort ?, qui m’avait offert un excellent moment de lecture. Il s’agissait d’un roman immersif, entraînant, percutant et intelligent, à la trame qui pouvait se révéler classique, mais offrait bien plus (ma chronique ici). Même si depuis j’ai lu le premier tome de Binti qui a eu du mal à complètement me convaincre, cela ne m’a pas empêché, lors des dernières Imaginales et ma rencontre avec l’autrice, de faire entrer son recueil de nouvelles dont j’avais entendu énormément de bien. Concernant la couverture, qui est une photographie de Katarzyna Wimanska, je trouve qu’elle attire le regard. Comme toujours avec les recueils de nouvelles, je vais faire un retour sur chacun des textes. À noter que ce livre a été lu en Lecture Commune avec Marie Juliet et Melcouettes.

Bifrost n°79 – Spécial Yves et Ada Rémy

Edition : Le Bélial’

 

 

 

 

 

Mon Avis : J’essaie doucement de rattraper mes 3 ans de retard dans ma lecture du magazine Bifrost. Certes ce n’est pas gagné, mais qui sait, j’ai toujours de l’espoir. Cette fois je sors de ma PAL le Bifrost consacré au couple Yves et Ada Rémy que j’ai découvert il y a quelques années avec leurs deux excellents recueils Les Soldats de la Mer et Le Prophète et le Vizir. J’ai d’ailleurs Le Mont 84 des auteurs qui traîne dans ma PAL depuis un long moment sans que je sache trop pourquoi. Concernant la couverture, illustrée par Manchu, je la trouve franchement très réussie et qui donne envie de découvrir ce numéro. Comme d’habitude, je me consacrerai avec cette chronique principalement sur les nouvelles présentes dans ce recueil.

Créatures – Anthologie 2018 des Imaginales dirigée par Stéphanie Nicot

Résumé : Golem aux multiples visages ou intelligence artificielle en quête de soi, FFI de 1944 confrontés à des créatures lovecraftiennes ou soldat du futur étrangement lié à ceux qu’il a combattus , alcoolique au bout du rouleau re-boosté par une fée ou colonie humaine résistant aux extraterrestres, les récits proposés par les quatorze auteurs de l’anthologie des Imaginales 2018 soulignent qu’une créature peut en cacher une autre. Entre lieu étrange et futur inquiétant, univers parallèles et île mythique, mais aussi Dr Jekyll et Mr Hyde, Créatures nous rappelle également, par-delà la diversité des thèmes abordés, que les dieux aveuglent ceux qu’ils veulent perdre. Elle a tes yeux, affirme pour sa part le narrateur d’Estelle Faye, évoquant un amour qui résiste à la mort, pour s’interroger au final sur ce qui définit l’humain – et donne sens à nos vies.

Edition : Mnémos

 

Mon Avis : C’est devenue une tradition, mais depuis quelques années maintenant je repars régulièrement, si elle existe, avec l’anthologie des festivals où je vais me promener. Cette acquisition est aussi suivie d’une Lecture Commune avec d’autres lecteurs et blogueurs. Alors, c’est vrai, il y a eu un petit décalage. En effet l’anthologie des Imaginales 2017 est encore en attente de lecture, le temps de pouvoir organiser une LC dans de bonnes conditions avec tous les participants. On s’est dont décidé, avec Marie Juliet, de se lancer d’abord dans cette édition 2018 de l’anthologie du festival. Concernant la couverture, illustrée par John Howe et qui reprend l’affiche du festival, je la trouve très réussie. On passera la préface qui, finalement, ne fait que lister les nouvelles du recueil en voulant les raccrocher aux 200 ans du roman Frankenstein, mais qui, je trouve, n’apporte pas grand-chose.

Aux Douze Vents du Monde – Ursula K. Le Guin

Résumé : Un double retour dans les îles enchanteresses de l’archipel de Terremer, où connaître le nom véritable de chaque chose octroie un pouvoir crucial… Des voyages temporels dans une chambre de bonne du IVe arrondissement de Paris… Un premier contact avec une intelligence extraterrestre fondamentalement autre… Dans une contrée rongée par l’obscurantisme, un astronome trouve la vérité dans les ténèbres d’une mine… Dix clones identiques vivent en symbiose: quand neuf d’entre eux meurent brutalement, que se passe-t-il pour le survivant? Une ville radieuse dont le bonheur éclatant dépend du malheur d’un seul.

Edition : Le Bélial’

 

Mon Avis : Il y a peu, suite à ma lecture du Bifrost consacré à Ursula K. Le Guin, j’ai décidé de replonger dans la bibliographie de l’autrice vu que j’ai de nombreuses lacunes dans ses écrits. Avant de me lancer dans ses grands cycles, j’ai profité de la publication de ce recueil de nouvelles pour me permettre une incartade dans ses différents univers possibles, surtout que ce recueil couvre une période très vaste d’écriture de l’autrice. Cela permet aussi, d’une certaine façon comme elle le dit, de voir son évolution dans sa façon de raconter et sa plume. Concernant la couverture, illustrée par Aurélien Police, je la trouve très jolie et qui donne envie de plonger dans ce livre. Ce recueil est composé de 17 nouvelles.

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