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Blood Song Tome 2, Le Seigneur de la Tour – Anthony Ryan

blood song 2 le seigneur de la tourRésumé : Qu’on le nomme Sombrelame, frère du Sixième Ordre ou Tueur d’Espoir, Vaelin Al Sorna demeure le plus grand guerrier de son temps, et le plus illustre témoin de la défaite du roi Janus. Écœuré par la guerre, il revient au pays déterminé à ne plus jamais prendre les armes. Nommé Seigneur de la Tour des Hauts Confins par l’héritier de Janus, Vaelin espère trouver la paix dans cette région glaciale et sauvage, loin des intrigues d’un Royaume tourmenté.
Mais les êtres dotés de la voix du sang ont rarement l’occasion de mener une vie paisible. Entre les défenseurs de la Foi affaiblie, les adversaires du jeune roi inexpérimenté et les mystérieux assassins de la Ténèbre, Vaelin va découvrir malgré lui que nul ne peut échapper à son destin.

Edition : Bragelonne

 

Mon Avis : Le premier tome de ce cycle m’avait, il y a quelques mois, offert un agréable moment de lecture avec une intrigue, certes classique, mais efficace et haletante, bien porté par une plume fluide et entrainante (ma chronique ici). Je me suis donc laissé tenter par ce second tome pour savoir ce qu’allait bien pouvoir nous proposer l’auteur, surtout que la conclusion du volume précédent laissait de nombreuses questions en suspens. Concernant la couverture, toujours illustrée par Didier Graffet, je dois bien admettre que je suis un peu déçu tant elle me parait redondante avec la précédente et offre de nouveau la part belle au héros à capuche.

Je me suis donc ainsi retrouvé à plonger dans ce livre en espérant y retrouver notre héros guerrier Vaelin et là, première surprise, l’auteur a décidé de changer complètement de narration puisque même s’il garde la partie avec le scribe, qui introduit chaque partie, on ne se retrouve plus à suivre uniquement Vaelin mais quatre personnages ; en plus de notre héros deux personnages secondaires du premier tome et un nouveau protagoniste. Le soucis quand on change de système de narration c’est que ça peut très vite se retrouver à double tranchant, certes cela permet à l’auteur de surprendre le lecteur, mais aussi de montrer qu’il peut varier son style, sa façon de présenter l’histoire et pourquoi pas apporter d’autres point de vues. Sauf que voilà, ici, j’ai trouvé que les nouveaux points de vues n’apportaient rien à l’histoire, pire la ralentissait, offrait de nombreuses redondances et surtout certains me paraissaient vraiment dispensables ce qui est dommage. Surtout ce qui m’a véritablement surpris dans ce second tome c’est qu’on quitte le côté épique et haletant pour un récit de manipulations et de jeux de pouvoir, un peu comme ce que propose Georges R.R. Martin et d’autres auteurs, ce qui casse vraiment le rythme. Mais quand je dis cassé, c’est bien cassé, c’est bien simple une fois terminé les 735 pages que compose ce livre je n’ai pas eu l’impression d’avancer d’un iota dans l’intrigue principale, mais pire, l’auteur ne parait pas trop doué pour construire des complots complexes et réalistes, la faute à trop de simplicité ou à des révélations tellement grosses qu’elles sont devinables longtemps à l’avance, ce qui gâche un peu le récit. Franchement entre la scène du roi ou l’évasion du bateau d’esclaves rien ne m’a paru vraiment crédible. En gros on piétine et l’histoire manque clairement de crédibilité.

Un autre soucis qui vient de ce récit vient d’une certaine confusion qui se dégage d’un point de vue temporel, en effet il est très compliqué de lier les histoires entre elles tant rien ne parait les rattacher dans le temps, ce qui fait que certains aspects paraissent se dérouler trop rapidement et d’autres prendre beaucoup trop de temps. Alors je vois certains arriver et tenter de m’expliquer que voilà, c’est un tome de transition, sauf que non, je ne suis pas d’accord, un tome de transition certes peut ralentir le rythme et l’histoire, mais il sert l’intrigue, ici j’ai plus eu l’impression d’avoir plusieurs intrigues secondaires, qui mettent en plus près de 450 pages à se rejoindre et surtout n’apporte rien à ce qui a été construit dans le premier tome concernant la voix du sang et toutes les nombreuses questions qui étaient soulevées. L’auteur a-t-il invener le tome d’introduction de transition? Alors après il arrive bien à provoquer un léger frisson sur la fin, retrouvant un peu le côté nerveux, mais voilà rien de bien folichon et surtout les cliffhangers qui doivent nous pousser à se lancer dans le troisième m’ont paru soit tellement prévisibles qu’ils n’apportent aucune surprises, soit tellement caricaturaux qu’ils ont eu du mal à me passionner.

Par contre l’intérêt de multiplier les personnages réside, je trouve, plus dans sa capacité de développer plus en profondeur l’univers qu’il construit, que ce soit concernant les différents pays, comme les différents peuples, les différentes coutumes ou encore les différents jeux de pouvoirs et les différentes religions. On sent que l’univers gagne clairement en complexité au fil des pages. Surtout que les évènements du premier tome ont amenés pas mal de bouleversements, principalement dans les Ordres. J’ai trouvé dommage, par contre, qu’il retombe dans certaines des facilités du premier tome, je pense principalement à cette idée des molosses qui facilitent un peu trop la vie d’un des héros, mais bon rien de non plus très bloquant. Sauf que voilà, avoir un tome complet de près de 730 pages dont le seul intérêt se révèle finalement le développement de l’univers c’est un peu dommage, surtout, et je me répète, je le sais, mais cela joue énormément, après un premier tome qui mettait clairement en avant le côté épique.

Concernant les personnages, comme j’en ai déjà parlé un peu au début, développer de nouveaux points de vues s’est révélé, selon moi, à double tranchant et j’avoue avoir eu beaucoup de mal à m’intéresser à certains d’entres eux. On découvre ainsi Vaelin qui ne fait que voyager, puis au moment où ça bouge un peu, se lancer dans des négociations pour monter une armée avec des arguments d’une finesse d’un tractopelle bourrin, puis continuer à avancer sans qu’il sorte une seule fois son épée car c’est un guerrier tourmenté, franchement j’ai trouvé qu’il perdait de son charisme et de son intérêt. La princesse Lyrna, dont j’espérais beaucoup dans le premier tome, se révèle ici être une caricature de la manipulatrice qu’ele dévoilait pourtant ; mais le pire c’est qu’on nous la présente comme une personne à l’intellect supérieur alors qu’elle négocie pourtant de façon catastrophique du genre « ha, ha, j’ai les infos que vous voulez, vous allez devoir me sauver moi et mes amis sinon vous n’aurez jamais rien » et donc, bien entendu, ils le font. Genre la tourture pour faire parler n’existe finalement que pour faire parler les ennemis qui, d’ailleurs, de façon surprenante parlent tous en cinq min. Trop forte notre princesse. Ajoutez à cela la première moitié du roman la concernant qui ne sert, mais complètement à rien et vous comprendrez ma déception. Concernant Frentis sont histoire se révèle intéressante, entre manipulation et magie, elle ne manque pas d’attrait, mais comme un peu tout le roman elle traine en longueur et se révèle beaucoup trop répétitive ce qui est dommage.

Il nous reste maintenant à parler de Reva, fille de Justelame élevée dans la haine de Vaelin, qui a été entraînée à tuer qu’avec une dague va se retrouver pris sous l’aile du guerrier qui va lui apprendre à se battre et à faire ses propres choix. Reva, franchement, je ne le nie pas, possédait un énorme potentiel, mais voilà l’auteur n’arrive jamais vraiment à l’exploiter car soit il en fait une caricature, soit elle manque vraiment d’émotions et de sentiments pour faire que le lecteur s’attache à elle. Mais le pire vient de cette énorme facilité bienvenu qui voudrait qu’après avoir appris l’arc et l’épée pendant quoi, un mois, elle devienne la guerrière la plus accomplie du royaume ne ratant jamais sa cible ou décapitant à tourde bras sans jamais être dérangée ou mise à mal. Franchement?? Ajouter à cela son aptitude de stratège lors d’un siège assez fascinante qui repose sur sa capacité à elle et son escouade à entrer et sortir comme ils veulent pour aller donner du fil à retordre aux assiégeant ; car oui tout le monde le sait quand on assiège une cité on laisse des ouvertures géantes et surtout on ne met en place aucune surveillance pour toujours laisser passer une cinquantaine de personnes. Ca doit être pour pimenter le tout. Concernant les personnages secondaires, certains se révèlent intéressants et d’autres, comme la soeur de Vaelin, traînent au fil des pages sans qu’on comprenne vraiment à quoi elle sert mis à part une vague tentative de réflexion sur l’importance de l’art dans la capacité à faire passer un message.

La plume de l’auteur reste, par contre, une des forces du récit, se révélant fluide, entrainante et efficace. Dommage que le fond ne suit pas. Alors après, pour un lecteur qui n’est pas obligatoirement un adepte de la Fantasy, il trouvera peut-être plus de plaisir à la lecture de cette histoire, en tout cas moi je n’ai jamais vraiment accroché, ne comprenant pas complètement l’intérêt d’un tel tome dans le cycle et je ne lirai donc pas la suite, surtout que j’ai trop de livres qui m’attendent dans ma PAL.

En Résumé : J’avoue ressortir finalement de ma lecture de ce second tome du cycle Blood Song plutôt déçu. L’auteur a décidé de changer complètement sa narration, passant d’un récit épique à quelque chose de plus politique et manipulateur, sans arriver à vraiment apporter des intrigues complexes et intéressantes, tombant trop facilement dans la simplicité et la facilité. Mais c’est surtout une impression de piétiner qui se dégage principalment une fois que j’ai tourné la dernière pages tant l’intrigue principale m’a paru ne pas avancer d’un iota avec ce tome ce qui est très frustrant. Le seul intérêt de ce volume vient finalement qu’en multipliant les points de vues, l’auteur développe aussi plus en avant son univers, le compléxifiant au fil des pages, dommage que le reste n’ait pas complètement suivi. En ce qui concerne les personnages je ressors avec un sentiment mitigé, Valein perdant de son charisme et de son intérêt dans ce tome, pour moi, et les autres m’ont paru soit ne rien apporter, soit tomber dans la caricature, se révélant même par moment trop favorisés par l’auteur. La plume de l’auteur est toujours aussi fluide, entrainante et efficace, ce qui fait qu’on continue à tourner les pages, mais voilà, même si je ne doute pas que ce récit puisse plaire, principalement je pense à des lecteurs ayant peu de bagage de Fantasy, moi il ne m’a jamais vraiment accroché et je ne lirai pas la suite.

 

Ma Note : 4,5/10

 

Autres avis : Phooka, Cassie56, ….

Blood Song Tome 1, La Voix du Sang – Anthony Ryan

blood song t1 la voix du sangRésumé : Vaelin Al Sorna, héros légendaire du Royaume Unifié, accomplit son dernier voyage. Sur le navire qui l’emmène vers sa condamnation, il raconte à un jeune chroniqueur impérial les événements qui l’ont conduit à cette tragique conclusion.
Vaelin aurait dû succéder à son père, le célèbre Seigneur de Guerre, mais il était promis à un autre destin. Confronté dès l’enfance au quotidien rude d’un combattant de la Foi, il n’aura désormais pour seule famille que l’Ordre qui l’a recueilli dans ses rangs. C’est là, entre les maîtres sans pitié et les épreuves initiatiques mortelles, qu’il se liera à vie à ses frères d’armes, et à celle qu’il n’a pas le droit d’approcher. Devenu le fer de lance d’un royaume gouverné par le sang, Vaelin est redouté sur tous les champs de bataille. Mais c’est pourtant son humanité qui fera de lui à la fois un héros et un traître…

Edition : Bragelonne

 

Mon Avis : Comme tous les ans les éditions Bragelonne propose de nous faire découvrir leur grand coup de cœur de l’année. Depuis quelques années j’avoue faire de plus en plus attention avec cette appellation ; les dernières années s’étant révélées pas toujours au niveau que j’espérais et pourtant j’avais bon espoir avec la cuvée de cette année, présenté comme du Gemmell raconté dans le style du Nom du Vent. Cela a eu le don de m’intriguer. Par contre qui dit coup de cœur dit communication importante et là je me demande si l’éditeur n’en fait pas un peu trop, présentant l’auteur comme quelqu’un qui laissera certainement sa marque sur le genre de la Fantasy moderne. En tout cas je trouve la couverture, illustrée par Didier Graffet, sympathique même si l’aspect personnage à cape devient un peu redondant ces derniers temps.

Ce premier tome nous propose finalement de découvrir un roman de Fantasy assez classique dans sa construction, avec ce héros qui, par la force des choses, va rencontrer un chroniqueur et va alors lui raconter sa vie. On se retrouve alors avec avec une intrigue qui se révèle initiatique où il va se retrouver abandonner, enfant, par son père à l’Ordre qui va en faire un guerrier de la Foi. Le roman peut se diviser en deux grandes parties, la première sur l’apprentissage, l’amitié, la construction de soi, la découverte de la mort et l’appartenance à un groupe, la seconde où notre héros a évolué, gagné ses galons et va découvrir la guerre, les luttes de pouvoir, les trahisons, l’amour impossible et les manipulations ; l’auteur n’offre donc en soit rien de nouveau sous le soleil. Par contre j’ai trouvé intéressant que l’auteur ne se soit pas laissé tenter d’écrire un roman complet pour chaque partie. Il aurait pu nous faire un roman entier sur l’apprentissage du héros par exemple, même si cet aspect condensé à l’inconvénient de rendre certains passages moins marquants, comme par exemple le coup du camarade rival dont le lecteur ne ressent jamais cette compétition et cette jalousie, elle ne parait jamais exister ni être aboutie.

Pourtant l’ensemble se laisse lire facilement, cela a beau être classique il connait parfaitement les codes du genre pour les reproduire efficacement, offrant un récit entrainant, plutôt bien rythmé avec son lot d’action et efficace. On se retrouve à suivre les aventures de Vaelin Al Sorna avec plaisir et envie d’en apprendre plus. On peut très bien rester très classique et offrir quelque chose d’intéressant et de solide, c’est justement ce que propose l’auteur ici. Mais voilà, je regrette quand même qu’il ne soit pas un peu plus sortis des carcans traditionnels, car au final, à force de rester en terrain trop connu, il balise son histoire et pour quelqu’un qui lit régulièrement de la Fantasy il risque alors de trouver l’ensemble linéaire et sans véritable surprises. De la première à la dernière page aucune des tentatives d’offrir des coups de théâtres n’ont jamais complètement marché tant je voyais les choses arriver à l’amont. L’auteur se laisse aussi aller un peu trop, offrant par moment certaines longueurs inutiles, 50 voir 100 pages de moins aurait apporté un plus je pense, surtout vers la fin où on se retrouve dans du flashback de flashback parfois inutile. Mais rien de non plus bloquant,  compensé par une histoire fluide, épique, pleine d’aventures et de péripéties.

Concernant l’univers là non plus l’auteur ne révolutionne pas le genre avec un Royaume Unifié sous la coupe d’un Roi considéré comme juste et bon, ainsi qu’une foi qui repose sur six ordres allant du guerrier à l’inquisiteur en passant par le soigneur. Un univers qui se révèle solide, complexe et prenant que l’auteur développe de plus en plus au fil des pages et des rencontres que font le héros, le densifiant et dévoilant ensuite manipulations et conspirations. On se rendra très vite compte que de nombreux aspects restent mystérieux, que ce soit aussi bien sur le pouvoir que sur les Ordres, ce qui offre ainsi de nombreuses possibilités de développements à l’auteur, cherchant ainsi à jouer avec le lecteur. La magie que développe l’auteur se révèle elle aussi efficace, mais sans non plus sortir des aspects classiques de la Fantasy, cette voix du sang me faisant un peu penser à ce que proposait Elspeth Cooper avec son chant, quoique en beaucoup plus subtil chez Ryan ce qui est une bonne chose, évitant le syndrome du héros invincible. Je regrette par contre un ou deux points qui manquent de logiques, rien de bien méchant, mais qui m’a fait lever les yeux au ciel. Par exemple ce molosse, soit-disant présenté comme un pit-bull ne vivant que pour son maitre et personne d’autre sous peine de se faire bouffer un bras et qui au fil du récit finit en labrador que tout le monde peut papouiller, où bien un personnage ne voulant pas tuer un innocent qui se dresse devant lui lui coupe la main en lui criant de fuir sinon il va mourir (je dois revoir mon cours de biologie, mais il n’y a pas des artères dans la main), ou encore ce cheval qui attrape une gourde entre ses dents et incline la tête pour boire au goulot (???).

Concernant les personnages l’auteur tente de nous offrir des personnages qui se révèlent complexes, soignés avec un minimum de profondeur et d’intensité pour que le lecteur s’attache à eux. Concernant le héros et ses amis cela fonctionne plutôt bien, on s’intéresse à eux, à leurs souffrances, leurs envies, leurs passés trouble qui se révèle. J’ai juste quelques regrets concernant le héros, l’auteur cherchant à en faire, comme c’est à la mode depuis Robin Hobb, un assassin torturé par ses actes. Le problème c’est que ça ne prend jamais, il ne suffit pas de dire de temps en temps « mon dieu je suis un monstre, un assassin » pour arriver à m’émouvoir, surtout quand il n’y a jamais un minimum d’acte de rébellion ou d’envie de changer. On pourra me dire qu’il est figé dans les préceptes de sa foi ce qui l’empêche de réagir, mais non je ne suis pas d’accord car il va régulièrement, pour d’autres aspects, à l’encontre des règles. De plus l’auteur a beau tenté de faire le maximum pour le rendre fascinant, je ne sais pas trop, il m’a paru manquer de charisme. Il n’arrive pas à atteindre cet attachement que j’ai pour des héros comme Fitz ou Kvothe, principalement dans sa façon de commander qui parait trop simpliste. Ce qui n’empêche pas de suivre ses aventures avec plaisir. Concernant les personnages secondaires il y en a énormément et même si dans l’ensemble ils se révèlent efficaces, parfois ils manquent de profondeur, je pense par exemple à la princesse, dont on cherche à en faire une manipulatrice, mais qui manque de profondeur pour y croire.

La plume de l’auteur se révèle fluide, efficace et un minimum entrainante, offrant ainsi une histoire divertissante. La conclusion, malgré la nouvelle utilisation d’une ficelle un peu trop classique de la Fantasy, se révèle intéressante et soulève assez de questions pour me donner envie de découvrir la suite. Au final ce roman est un roman de Fantasy solide mais qui reste très classique dans sa construction et son déroulement, ce qui fait qu’il est loin d’être la claque annoncée ou LE roman marquant de la Fantasy moderne. Cela ne l’empêche pas d’offrir un divertissement efficace qui peut permettre au jeune lecteur de se lancer dans la Fantasy et aux habitués, pourquoi pas, de passer un agréable moment de lecture. Je lirai le second tome avec plaisir pour savoir ce que va offrir l’auteur par la suite.

En Résumé : J’ai passé un moment de lecture sympathique avec ce livre. L’histoire ne révolutionne pas le genre de la Fantasy, se révélant très classique, mais l’auteur arrive à la rendre solide et efficace malgré une certaine linéarité et un certain manque de véritable surprise pour les habitués du genre. Je regrette par contre certaines longueurs, surtout vers la fin, où Anthony Ryan se lance dans des flashback de flashback inutiles selon moi. L’univers développé par l’auteur se révèle intéressant et ne manque pas de charme, possédant ses secrets, ses trahisons et ses luttes de pouvoir malgré quelques petites incohérences. On découvre pas mal de personnages au fil des pages, le héros et ses compagnons se révèlent complexes, soigné et entrainants, même si je trouve que Vaelin manque un peu de charisme et son aspect torturé m’a paru mal géré. La plume de l’auteur se révèle fluide et efficace dévoilant une conclusion, certes qui apporte de nouveaux aspects classiques, mais qui ne manque pas de charme. Alors clairement ce livre est loin d’être le coup de cœur ou la claque de la Fantasy moderne, mais il est agréable à lire, divertissant et je lirai la suite avec plaisir.

 

Ma Note : 7/10

 

Autres avis : Flo, Lady K, Plumeline, Phooka, …

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