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Mers Mortes – Aurélie Wellenstein

Résumé : Les humains ont massacré les mers et les océans. L’eau s’est évaporée ; les animaux sont morts.
Quelques années plus tard, les mers et les océans reviennent. Ils déferlent sur le monde sous la forme de marées fantômes et déplacent des vagues de poissons spectraux, tous avides de vengeance. Les fantômes arrachent leurs âmes aux hommes et les dévorent. Bientôt, les humains eux aussi seront éteints… Leur dernier rempart face à la mort : les exorcistes.
Caste indispensable à l’humanité, les exorcistes sont bien entendu très convoités.
L’un d’eux, Oural, va se faire kidnapper par une bande de pirates qui navigue sur les mers mortes à bord d’un bateau fantôme.
Voilà notre héros embarqué de force dans une quête sanglante et obligé, tôt ou tard, de se salir les mains…

Edition : Scrinéo

 

Mon Avis : J’ai découvert Aurélie Wellenstein il y a quelques années maintenant, avec son premier roman : Le Roi des Fauves. J’avais passé un très bon moment, le livre offrant une histoire assez simple dans les grandes lignes, mais qui ne manquait pas de se révéler prenante, incisive et percutante. Depuis je n’ai raté quasiment aucune nouvelle publication de l’autrice, qui m’ont toujours accroché, offrant à chaque fois des récits sombres et efficaces. C’est donc sans surprise que je me suis laissé tenter par son tout dernier roman : Mers Mortes. Concernant la couverture, illustrée par Aurélien Police, je la trouve, comme souvent avec le travail de l’illustrateur, franchement magnifique.

Le Dieu Oiseau – Aurélie Wellenstein

Résumé : Une île. Dix clans. Tous les dix ans, une compétition détermine quel clan va dominer l’île pour la décennie à venir. Les perdants subiront la tradition du « banquet » : une journée d’orgie où les vainqueurs peuvent réduire en esclavage, tuer, violer, et même dévorer leurs adversaires.
Il y a dix ans, Faolan, fils du chef de clan déchu, a assisté au massacre de sa famille. Sauvé par le fils du chef victorieux, Torok, il est depuis lors son esclave et doit subir ses fantaisies perverses. Sa seule perspective d’avenir est de participer à la compétition de « l’homme-oiseau », afin de renverser l’équilibre des pouvoirs en place et de se venger.
Qui du maître ou de l’esclave va remporter la bataille ? Quel enjeu pour les habitants de l’île ? Quel est le prix à payer pour la victoire ?

 

Edition : Scrinéo

 

Mon Avis : J’ai découvert Aurélie Wellenstein il y a quelques années maintenant principalement avec son roman Le Roi des Fauves, qui m’avait offert un très bon moment de lecture à travers un récit âpre, sombre, efficace et bien porté par des personnages humains et intéressants (ma chronique ici). Depuis, que ce soit avec Les Loups Chantants (chronique ) ou La Mort du Temps (chronique ici), l’autrice a toujours réussi à offrir des récits captivants, plus ou moins percutants et entraînants. C’est donc tout à fait logique que je me sois rapidement laissé tenter par sa dernière publication : Le Dieu Oiseau. A noter la couverture, illustrée par Aurélien Police, que je trouve magnifique et qui reprend clairement l’essence du récit.

La Mort du Temps – Aurélie Wellenstein

Résumé : Un séisme temporel a dévasté la Terre, massacrant une large partie de la population et mélangeant les époques entre elles. Callista se retrouve seule survivante dans un Paris ravagé où s’amalgament deux mille ans d’architecture. Tous ses repères chamboulés, la jeune fille n’a plus qu’un espoir : retrouver en vie sa meilleure amie, restée dans l’Est de la France. Callista part à pied pour un long périple, talonnée par la monstrueuse réplique du séisme qui semble la suivre pour l’anéantir. Si elle s’arrête, si elle ralentit, le cataclysme la dévorera. Au côté d’étranges compagnons, issus de siècles différents, elle va tout faire pour échapper au chaos.

Edition : Scrinéo

 

Mon Avis : Depuis quelques années maintenant, et ma découverte du récit Le Roi des Fauves de l’auteur, je me laisse facilement tenter par les nouveaux romans d’Aurélie Wellenstein. Il faut dire que pour l’instant j’ai toujours passé de bons moments de lecture avec les précédents romans de l’auteur, offrant des récits plutôt sombres, efficaces, percutants et bien porté par des personnages intéressants et entraînants. Il était donc logique que je reparte des dernières Imaginales avec son tout dernier livre dans ma PAL. Concernant la couverture, illustrée par Benjamin Carrée, je la trouve très sympathique et qui colle plutôt bien au récit.

Les Loups Chantants – Aurélie Wellenstein

les loups chantantsRésumé : Yuri appartient à un clan d’éleveurs de rennes. Il vit dans un village entouré par un perpétuel blizzard. Il y a un an, son amour, Asya, a disparu dans la tempête, attirée par les hurlements hypnotiques des loups chantants. Bien que tout le monde la croie morte, le garçon espère qu’elle soit toujours en vie, quelque part, de l’autre côté du blizzard.
Un jour, la sœur de Yuri, Kira, contracte un mal étrange ; son corps se couvre de glace. Pour le chaman du clan, la jeune fille est maudite par le dieu de l’hiver ; elle est bannie, et condamnée à s’enfoncer seule dans le blizzard. Mais une amie, Anastasia, rejette farouchement ce verdict surnaturel. Selon elle, il s’agit d’une maladie soignable à la capitale, par la chirurgie.
Déterminés à tout tenter pour sauver Kira, Yuri et Anastasia prennent leurs traîneaux à chiens pour emmener la jeune malade à la capitale. Mais aussitôt partis à travers le blizzard, les loups les prennent en chasse.

Edition : Scrinéo

 

Mon Avis : Il y a un peu plus d’un an, j’ai découvert l’auteur avec son roman Le Roi des Fauves qui m’avait offert un très bon moment de lecture avec une intrigue percutante, sauvage et captivante, bien portée par des personnages franchement intéressants (ma chronique ici). C’est donc sans surprise que je me suis laissé tenter par le nouveau roman publié de l’auteur. Puis bon, la couverture, illustrée par Aurélien Police et que je trouve magnifique, a quand même le don d’attirer le regard et de donner envie d’en apprendre plus.

On se retrouve ainsi ici plongé dans une région du Grand Nord ou trois amis vont se lancer dans une quête pour sauver Kira qui est malade et rejetée par le village. Pour réussir ils devront braver le blizzard qui entoure leur village chaque hiver, les loups chantants et de nombreux autres périples. Une fois la dernière page tournée je dois bien avouer que j’ai passé un bon moment de lecture avec ce livre, même si j’avoue je l’ai trouvé un léger ton en dessous que Le Roi des Fauves. L’auteur utilise un peu la même trame que le tome précédent, avec ces trois amis qui doivent d’une certaine façon fuir, certes pour des raisons totalement différentes. C’est un peu surprenant, peur de la répétition, mais finalement l’auteur s’en sort plutôt bien. Certes on reste dans une fuite en avant, mais pour moi Aurélie Wellenstein maîtrise assez bien son récit proposant une intrigue efficace et entraînante avec son lot de rebondissements et de surprises qui font qu’on ne s’ennuie jamais vraiment tout en offrant des réflexions différentes. Le rythme s’avère haletant et palpitant, proposant à nos héros de nombreuses péripéties tout en offrant aussi des scènes plus intimistes. On tourne ainsi les pages avec un minimum de plaisir et d’envie d’en apprendre plus.

Concernant l’univers, je dois bien avouer que c’est l’un des points intéressants du roman, mais aussi un des aspects qui m’a aussi en partie frustré. On y retrouve clairement l’amour de l’auteur pour les régions nordiques, froides, glaciales, ce qui se ressent pleinement dans l’ambiance à la fois oppressante, glaçante, angoissante et qui pourtant dévoile des lieux magiques et magnifiques. Une région sauvage, indomptable, fatale si on ne la connaît pas. Elle patine le tout d’une dose de sombre qui colle parfaitement à l’ambiance. Autre point intéressant, il concerne la passion de l’auteur pour les animaux, ici pour les chiens et les loups. Elle arrive vraiment à faire partager cet amour pour les animaux, tout en montrant d’une certaine façon, parfois sanglante, leur cruauté et leur violence. Là où je me suis senti légèrement frustré c’est avec l’aspect fantastique. Au début il sert plutôt bien le récit que ce soit dans les chamans, la magie le blizzard ou bien encore les loups qui ne manquent pas d’intrigue et de captiver. Mais après l’auteur lui fait prendre une plus grande importance, comme dans le village ou dans l’ancienne capitale, sauf que l’ensemble m’a paru traité beaucoup trop superficiellement sur certains points. J’aurai aimé peut-être un peu plus d’explications, même si rien de non plus trop bloquant au final.

Les personnages sont, selon moi, l’un des points forts du récit. L’auteur arrive vraiment à nous proposer des héros intrigants, complexes, efficaces et attachants qui vont devoir évoluer au fil des aventures, devoir avancer et grandir. Entre Yuri qui a perdu la femme qui l’aime, qui a du mal à s’en remettre et qui doit faire face pour sa sœur. Kira la sœur de Yuri qui est trahie par tout ce qu’elle connaissait et qui se retrouve malade. Anastasia qui va se lancer dans une quête qui la dépasse par l’attache avec ses amis voir plus. C’est surtout dans les liens qui les unissent qu’on se laisse facilement happer, entre tension, amitié, et frustrations leurs liens vont se détendre et se resserrer au fil de ce qu’ils vont vivre. Mais c’est aussi dans les messages sous-jacent que, je trouve, l’auteur arrive à toucher le lecteur. Que ce soit dans ce voyage initiatique qui va faire changer chacun d’entre eux, l’amitié et l’amour, la mort et la solitude ou bien encore sur le deuil, la souffrance, l’abandon et la façon de chacun d’avancer. Je trouve que dans la majorité le message passait de façon juste, même si parfois, c’est vrai, peut-être un peu simpliste. Les personnages secondaires eux subissent peut-être un peu le côté court du roman qui fait qu’ils sont plus là pour faire avancer l’intrigue que des protagonistes complexes.

Après je regretterai peut-être le côté parfois un peu simpliste de certaines résolutions d’intrigue qui se révèlent parfois aussi répétitives. Ensuite j’ai eu le sentiment que certains rebondissements étaient traités trop rapidement ce qui est parfois frustrant, je pense principalement à la scène du village vers la fin. Cela ne m’a pas empêché de passer un bon moment avec ce roman qui aboutit à une conclusion que j’ai trouvé efficace et surprenante. La plume de l’auteur est efficace, entraînante et nous plonge assez facilement dans cette ambiance glaciale, d’immensité dans les paysages et de tension. Un roman certes que j’ai trouvé un peu moins bon que Le Roi des Fauves, mais qui reste efficace et plus que divertissant. Je lirai sans soucis d’autres écrits de l’auteur.

En Résumé : J’ai passé un bon moment de lecture avec ce roman qui, certes, m’a paru un léger ton en dessous que Le Roi des Fauves, mais qui ne manque pas d’intérêt. L’intrigue peut paraître redondante dans sa construction avec ses trois héros qui doivent fuir, mais finalement l’auteur s’en sort bien avec un récit maîtrisé, efficace et offrant de nombreux rebondissements et retournements de situations. L’univers est à la fois intéressant par l’ambiance glaciale qu’il propose ainsi que par la passion de l’auteur pour les animaux, ce qui fait qu’ils en deviennent un peu personnage du récit. Mais voilà j’ai été un peu frustré par l’aspect fantastique qui démarrait bien, mais devient parfois traité de façon trop superficiel par la suite. Les personnages sont l’un des gros points forts du récit, se révélant efficace et attachants tout en soulevant des réflexions qui ne manquent pas d’être touchantes et efficaces. Je regretterai par contre parfois le traitement un peu répétitifs des certains rebondissements, ou bien encore certains aspects traités de façon un peu trop simpliste, mais au final cela n’empêche pas ce récit d’offrir un bon moment de lecture. La plume de l’auteur est entraînante, simple et plonge facilement dans l’ambiance froide et blanche de ces contrées du Nord. Je lirai sans soucis d’autres écrits de l’auteur.

 

Ma Note : 7,5/10

Le Roi des Fauves – Aurélie Wellenstein

le roi des fauvesRésumé : Accusés de tentative de meurtre, Ivar, Kaya et Oswald sont condamnés à un sort pire que la mort. Enfermés dans un royaume en ruines, coupés du monde, il leur reste sept jours d’humanité. Sept jours pendant lesquels le parasite qu’on leur a inoculé va grandir en eux, déformant leur corps et leur esprit pour les changer en monstre. Au terme du compte à rebours, ils seront devenus des berserkirs, des hommes-bêtes enragés destinés à tuer ou être tués sur les champs de bataille. À moins que le légendaire roi des fauves puisse enrayer leur terrible métamorphose ? Mais existe-t-il vraiment ailleurs que dans leur tête ? Commence alors une course contre le temps, où les amis d’hier devront rester forts et soudés, pour lutter contre les autres. et contre eux-mêmes.

Edition : Scrinéo

Mon Avis : La première chose qui m’a attiré vers ce livre, c’est bien simple, c’est sa couverture, illustrée par Aurélien Police, que je trouve superbe et qui accroche rapidement le regard. Ajouter à cela un résumé des plus efficace, mettant en avant la mythologie nordique avec le Berserk, je ne pouvais que rapidement être tenté par ce livre. Par conséquent, quand j’ai vu que Babelio proposait, lors de son dernier Masse Critique, de découvrir ce livre, j’ai décidé de tenter ma chance et j’ai eu la chance d’être sélectionné. Je remercie donc Babelio et Scrinéo pour m’avoir fait découvrir ce livre.

L’intrigue nous propose de découvrir trois amis, Ivar, Kaya et Oswald, qui, pour tenter de lutter contre la famine, se retrouvent à braconner sur les terres du Jarl. Rien ne va se passer comme prévu et ils vont se retrouver arrêtés, jugés pour tentative de meurtre et forcés à absorber un parasite qui va la transformer en Berserkirs. On se retrouve ainsi plonger dans un récit, certes un peu simpliste sur le fond avec cette simple quête de survie, mais qui va se révéler très sombre, avec son lot de souffrances, de violences, de trahisons et de morts, et qui happe dès les premières pages le lecteur. C’est tendu, palpitant, sans temps morts et percutant. Certes on retrouve aussi une construction classique, avec cet aspect initiatique de nos héros qui vont devoir traverser des épreuves pour avancer et évoluer, mais voilà l’ensemble se révèle efficace et haletant, que ce soit à travers les nombreux rebondissements et les surprises proposés, comme par l’ambiance mise en place tout du long ; barbare, angoissante, confinée, limite oppressante qui s’en dégage. C’est surtout dans les épreuves que vont rencontrer les personnages qu’elle nous happe, on se retrouve avec de simples protagonistes dont la priorité est simplement de survivre, de pouvoir rester humains, loin des héros habituels.

Concernant l’univers proposé au fil des pages il se révèle vraiment efficace et passionnant. Il faut dire que j’ai un petit faible pour les mondes à forte connotation Nordique. Celui que nous propose l’auteur s’avère cruel, où la famine règne, ou le froid est mordant, où les plus aisés vivent tranquillement sans se soucier des autres à l’extérieur, où la survie est un véritable combat ; un monde âpre et loin de se révéler idyllique. Alors bien sûr, on n’est pas complètement dans de la Dark fantasy la plus pure comme peuvent le proposer certains auteurs, mais on découvre ici un monde austère, à peut-être ne pas mettre entre toutes les mains, mais qui pourtant accroche le lecteur. Que ce soit par les différents lieux que nous font visiter les différents auteurs, comme dans la magie présentée qui se révèle intrigante, on a vraiment envie d’en apprendre plus. Mais voilà, selon moi, le gros point fort vient des berserkirs, certes les berserks sont connus et souvent utilisés dans la littérature de l’imaginaire, mais la façon dont l’auteur les présente, des humains contaminés par des parasites, qui vont lutter pendant quasiment sept jours pour tenter de conserver leur humanité se révèle vraiment originale et accrocheuse. On se pose ainsi de nombreuses questions au fil des pages sur ce parasite et aussi sur certaines révélations distillées.

Les personnages se révèlent vraiment attachants, soignés et terriblement efficaces, mais surtout ils sont profondément humains, loin des héros habituels, avec leurs failles, leurs haines et leurs faiblesses. En effet ce qui les caractérise ici c’est seulement leur besoin de survivre, de pouvoir continuer à avancer dans un monde où la souffrance règne et cela par tous les moyens. Entre Kaya la jeune fille charismatique au caractère bien trempé, Ivar le puissant forgeron au grand cœur qui croit encore profondément à certaines vertus, ou encore Oswald le craintif, soumis, finalement produit de cet univers impitoyable, ils accrochent tous le lecteur, même s’il faut l’avouer Oswald a un peu une fâcheuse tendance à s’éteindre devant ses compagnons et à devenir répétitif vers le milieu du livre, mais c’est pour mieux, d’une certaine façon, imposer son point de vue sur la fin. Concernant les personnages secondaires, ils se révèlent efficaces, entrainants, offrant de nombreuses péripéties à nos adversaires même si je suis un peu frustré que certains ne soient pas plus développés, comme par exemple le Roi des Fauves ou encore Hilde qui auraient pu apporter tellement plus à l’intrigue.

La plume de l’auteur se révèle percutante par une construction de phrases et de chapitres courts, mais aussi rapidement oppressante par l’ambiance qu’elle met en place et qui colle parfaitement au récit. Elle nous plonge facilement dans un roman dur, réaliste, sans concession et qui se révèle, d’une certaine façon, fascinant. Alors après on ne va pas non plus le cacher, l’histoire se révèle peut-être un peu trop linéaire dans sa construction, mais franchement rien de bien bloquant ou dérangeant. Par contre je regretterai peut-être un peu, certaines révélations qui m’ont paru un peu trop téléphonées et facile tant on sent leur importance pour la suite, ainsi qu’une conclusion un peu trop devinable par rapport à certaines réponse, mais franchement ce ne sont que des petits points de détails tant j’ai été happé et emporté dans cette lecture efficace. En tout cas je lirai sans soucis d’autres écrits de l’auteur, surtout que ce roman a beau être un one-shot, il y reste de nombreuses possibilités.

En Résumé : J’ai passé un bon moment de lecture avec ce court roman qui nous offre une histoire, certes simple, mais qui se révèle âpre, réussie et entraînante, le tout dans une ambiance sombre, violente et cruelle. L’univers développé par l’auteur, qui se penche vers les univers Nordiques, se révèle solide et captivant, mais surtout vaut pour son originalité sur les Berserkirs qui m’a rapidement accroché et soulève de nombreuses questions. Concernant les personnages, nos héros principaux sont solides, attachants et surtout humains avec leurs failles et leurs faiblesses, je regretterai peut-être juste que le personnage d’Oswald s’efface un peu devant ses deux autres amis, mais rien de dérangeant. Concernant les personnages secondaires ils sont efficaces, mais je trouve dommage que certains ne soient pas un peu plus développés surtout devant le potentiel qu’ils ont. Je regrette par contre une construction un peu linéaire, certaines révélations un peu simples et téléphonées ainsi qu’une conclusion facilement devinable, mais franchement ce ne sont que des détails. La plume de l’auteur se révèle simple, efficace, percutante et plonge facilement dans l’ambiance si particulière de son récit. Je lirai sans soucis d’autres écrits de l’auteur.

 

Ma Note : 8/10

 

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