Étiquette : bande dessinée Page 1 of 6

Dawnrunner – Ram V. & Evan Cagle

Résumé : Il y a un siècle, un portail s’est ouvert en Amérique Centrale.

Des monstres géants, les Tetzas, sont apparus à travers ce passage et ont changé le monde tel que les humains le connaissaient… pour toujours.

Anita Marr est la meilleure pilote d’Iron Kings, ces robots géants utilisés par les humains dans leur lutte contre les Tetzas. Sa vie bascule lorsqu’on lui propose de tester un tout nouveau prototype révolutionnaire…

Édition : Hi Comics

Mon Avis : On arrive donc à ma dernière lecture de comics scénarisé par Ram V. et ainsi à la fin du cycle de chroniques que j’avais entamé depuis début janvier. Après Toutes les morts de Laïla Starr, Blue in Green, Grafity’s Wall et Le Dernier Festin de Rubin je me lance dans ce Dawnrunner qui, je trouve, change un peu de formule. On abadonne l’Inde et le « fantastique » pour offrir un récit de Mechas et de Kaijus. Personnellement j’ai un petit faible pour les récit de Mechas et, dans une moindre mesure, de Kaijus. Mon adolescence a énormément été bercée par des Gundam, Escaflowne, Evangelion et même si je n’en ai pas lu depuis longtemps, j’avais hâte de voir ce qu’allait proposer nos auteurs avec ce type de récit.

Le Dernier Festin de Rubin – Ram V & Filipe Andrade

Résumé : Mohan l’avait pressenti dès leur première rencontre, ce Rubin Baksh ne lui disait rien qui vaille. Le simple fait de lui proposer plus d’argent pour se rencontrer qu’il n’en gagnait en un mois aurait dû lui mettre la puce à l’oreille. Mais la curiosité étant trop forte, et bien qu’il ait d’abord refusé sa proposition de l’accompagner sur les routes pour réaliser un documentaire culinaire, il finit par accepter. Cette quête de saveurs oubliées et cachées le mènera-t-elle, sans le savoir, au dernier festin de Rubin ?

Edition : Urban Comics

Mon Avis : On continue donc mes chroniques concernant les lectures des comics indépendants de Ram V. (donc hors grosse série MARVEL/DC). Il me reste, à date, deux chroniques à publier (celle-ci et Dawnrunner) et j’ai déjà publie mon avis sur Toutes les morts de Laïla Starr, Blue in Green et Grafity’s Wall. J’espère avoir bouclé ce « cycle » avant de démarrer le mois de septembre. C’est jouable, mais on ne sait jamais. Il me restera alors à lire These Savage Shores. J’espère le faire avant la fin de l’année. Mais revenons à ce comic, Le Dernier Festin de Rubin, porté par le même duo àa qui on doit Toutes les morts de Laïla Starr. J’avais pas mal d’attente concernant ce livre, déjà parce que j’avais bien aimé Laïla Starr et qu’ensuite un récit culinaire a toujours le don de me prendre par les sentiments. Que voulez-vous j’aime bien manger.

Grafity’s Wall – Ram V & Anand RK & Aditya Bidikar

Résumé : Mumbai. La ville indienne est comme une gigantesque fourmilière, en constante croissance, en perpétuelle évolution. Dans ses rues, creusant leur chemin à travers la vie, par le biais des murs et de la peinture, quatre adolescents y cherchent leur place, et les clefs de l’âge vers l’âge adulte, dans un monde où il est de plus en plus dur de s’intégrer, de se connaître soi-même et de s’accepter.

Edition : Urban Comics

Mon Avis : On reste dans la lignée de mes précédentes chroniques, puisque je continue ma découverte des comics « indépendants » de Ram V. Ainsi après ma lecture de Toutes les Morts de Laïla Starr qui, sans être parfait, m’avait donnée envie d’en découvrir plus de Ram V. (ma chronique ici). Puis ma lecture de Blue in Green, qui m’avait bien accroché avec un récit plus sombre et intimiste (ma chronique ). Je vous propose aujourd’hui mon retour sur Grafity’s Wall. J’avoue j’avais hâte de voir ce qu’allait proposer l’auteur ici, principalement dans son univers ainsi que dans sa représentation de Mumbai, déjà présent de façon accrocheuse en toile de fond dans Laïla Starr.

Blue in Green – Ram V & Anand RK & John Pearson & Aditya Bidikar & Tom Muller

Résumé : Jeune prodige du saxophone, Erik Dieter n’a jamais percé et enseigne la musique, loin de sa famille et de ses ambitions passées. De retour dans la maison de son enfance suite à la mort tragique de sa mère, il tombe sur une vieille photographie d’un musicien de jazz dans d’étranges circonstances, et sa vie bascule. Désormais, Erik n’a plus qu’une idée en tête : découvrir l’identité de ce mystérieux saxophoniste. Mais cette quête réveille en lui les démons de son ambition… De clubs de jazz en révélations sur le passé de sa mère, Erik sombre peu à peu dans la folie, obsédé par la poursuite du génie créatif et de la reconnaissance… jusqu’à y laisser son âme ?

Edition : Hi Comics

Mon Avis : Je continue mes chroniques des Comics « indépendants » de Ram V. En effet, après ma lecture de Toutes les Morts de Laïla Starr, qui, loin d’être parfait, ne manquait quand même pas d’attraits et m’avait offert un bon moment de lecture, j’avais envie de découvrir un peu plus de la bibliographie de l’auteur. Bien entendu on reste toujours hors univers les plus connus de Marvel/DC qui, sauf exception, n’a jamais réussi à me donner envie de plonger dedans parce que trop « imposants ». Ceci n’est pas une critique de ces univers, je comprends parfaitement qu’ils plaisent, tout simplement je ne pense pas (ou plus) en être un lecteur possible. Je peux me tromper. Mais revenons à cette chronique et il est à noter que mes avis sur les livres de Ram V seront publiés par ordre de lecture et non par ordre de publication, c’est plus logique à mes yeux. A noter aussi que ce comics me tentait aussi par son côté jazz qui m’intéresse toujours et que cette chronique devait sortir il ya des mois déjà ^^.

Toutes les morts de Laila Starr – Ram V & Filipe Andrade

Résumé : Mumbai, de nos jours. Mme Shah, en plein travail et coincée dans un embouteillage, hurle sur son mari au téléphone. Laila Starr, une jeune femme déjà fatiguée de tout, est allongée sur le rebord d’une fenêtre ouverte, plusieurs étages au-dessus du trafic. Et plus haut encore, bien au-delà des nuages, la déesse de la Mort est convoquée dans le bureau de son patron. Ces trois destins se rejoignent au moment où, simultanément Laila saute dans le vide, Mme Shah donne naissance à son fils Darius, et la Mort est renvoyée sans ménagement. Dans un futur, Darius est en effet celui qui découvrira le secret de l’immortalité et reléguera la Mort au rang de désagréable souvenir. Mais la Mort, incarnée dans le corps sans vie de Laila, compte bien retrouver sa place, même si elle doit pour cela éliminer le jeune Darius. Du moins, c’était le plan avant qu’un camion ne la fauche et qu’elle ne se retrouve à nouveau ressuscitée quelques années plus tard…

Edition : Urban

Mon Avis : Déjà je commence cette chronique par vous souhaiter une très bonne année 2025, en vous souhaitant le plein de lectures intéressantes.

Pfiou, je me rends compte que je n’ai rien publié ici depuis 2020, cela fait un bail. J’espérais un retour en 2023 et finalement on est en 2025. Le temps passe vite. De plus, en écrivant cette chronique, je découvre aussi que je n’ai rien publié en « livres à bulles » depuis 2016. Une éternité. Il faut dire que, autant j’ai toujours plus ou moins réussi à écrire des chroniques de livres vu que j’en lisais énormément, autant niveau BD, Comics, Mangas, … j’avais l’impression de ne pas être tout à fait dans mon élément, de manquer peut-être de pertinence dans ce que je raconte. Attention pour autant je ne me suis jamais non plus considéré critique de livre, mais j’avais l’impression d’avoir un minimum de bagage pour partager ma voix. Peut-être que c’est dû à l’insouciance de la jeunesse qui sait. Pour autant, j’ai donc décidé de tenter d’écrire à nouveau des chroniques de ce type, déjà parce que je lis plus facilement des « livres à bulles » qu’autre chose en ce moment, mais aussi dans le but de tenter de voir si je peux partager au mieux mon ressenti personnel sur ces lectures. Je dis bien tenter, car cette chronique traine depuis plus de 8 mois, je l’ai réécrite 5 fois, je suis toujours plus ou moins insatisfait, mais il faut bien se lancer ^^.

Et c’est donc avec Toutes les morts de Laila Starr que je me lance, Comics dont j’avais entendu énormément de bien. Même la vendeuse de la boutique où je l’ai pris m’avait conseillé de prendre mon temps en le lisant tant le récit l’avait touché. J’avais donc hâte de le découvrir. D’ailleurs pour informations j’ai plusieurs chroniques sur les comics « indépendants » de Ram V qui sont plus ou moins écrites, les prochaines semaines vont donc tendre vers un spécial Ram V. Et ce que j’appelle « indépendants » c’est que ce ne sera pas obligatoirement lié à un univers DC ou Marvel ; en effet à quelques exceptions près je lis très peu de comics de ces univers.

Les rêves dans la Maison de la Sorcière – H.P. Lovecraft & Mathieu Sapin & Patrick Pion

les reves dans la maison de la sorciereRésumé : Le héros de cette histoire est un étudiant en mathématiques, qui vit dans une chambre de bonne d’un quartier similaire au quartier latin parisien. Les rumeurs disent que sa mansarde fut occupée, deux siècles plus tôt, par une vieille femme jugée sorcière par ses contemporains, capable de voyager dans différentes dimensions du réel, et dont l’esprit n’aurait pas tout à fait quitté les lieux. Notre narrateur, à l’esprit aiguisé et fatigué par ses études poussées, fait des rêves de plus en plus étranges.
Perd-il totalement pied ou a-t-il trouvé le chemin, guidé par cette sorcière, vers la contrée des rêves ?

Edition : Le Rue de Sèvres

 

Mon Avis : Cela fait bien longtemps que je n’ai pas rédigé de chroniques sur mes lectures de bandes dessinées. J’avoue qu’entre les nombreux changements IRL et ma capacité à procrastiner, cette catégorie a un peu disparue de mon blog ce qui est quand même dommage. Il fallait donc remédier à cela, et quoi de mieux qu’une BD proposant de retranscrire une nouvelle de Lovecraft pour cela. Comme vous le savez si vous suivez régulièrement ce blog, Lovecraft fait parti de ses auteurs que j’apprécie énormément, offrant un fantastique soigné et angoissant. Je partais donc avec une légère appréhension de savoir comment allait se passer le passage du texte à la bulle. À noter que j’ai déjà lu la nouvelle dont est tiré cet album et que vous pouvez retrouver ma chronique ici.

On suit ainsi au fil des pages Walter, jeune étudiant en mathématiques et féru d’étrangeté qui loge dans une chambre de bonne ou a vécu, deux siècles plus tôt, une sorcière disparue dans d’étranges circonstances. Des rêves surprenants vont alors le visiter et ses idées sur les mathématiques vont prendre des réflexions complètement différentes. Au final, une fois la dernière page tournée, je dois bien avouer que cette Bande Dessinée réussi clairement son pari. Alors tout n’est pas non plus obligatoirement parfait, mais les auteurs ont clairement réussi a retranscrire l’intérêt de cette nouvelle ainsi que son ambiance. Le scénario a arrive ainsi a garder et retranscrire le meilleur du récit tout en le condensant pour le faire rentrer dans la soixantaine de page de cet album. J’ai ainsi été facilement emporté par cette lente descente dans la folie du narrateur qui ne manque pas de surprendre, de fasciner et de déranger. L’ensemble se révèle maîtrisé proposant d’abord un rythme lent, permettant de mettre en place les différent éléments de l’intrigue que ce soit dans les héros comme dans la mythologie, pour s’accélérer d’un coup quand cette « folie » devient de plus en plus présente et pousse Walter à reconsidérer ses actes.

L’ambiance est aussi plutôt bien retranscrite, on sent bien cette oppression, ce côté sombre qui gagne en ampleur au fil du récit. Ce sentiment d’étrangeté qui s’en dégage et qui vient perturber le lecteur à travers de petits détails comme les ombres ou autre, et qui densifient aussi la tension. La folie du héros gagne ainsi en intensité et emporte le lecteur qui se questionne sur la réalité ou non de ce qu’il vit, et le lecteur ne s’ennuie pas c’est peu de le dire. L’univers développé entre les mondes transversaux, le lien entre les mathématiques et la magie, ou encore ce qui est lié au Necronomicon est bien amené, ne devrait pas perturber ceux qui ne connaissent pas Lovecraft, et utilisé pour rendre de façon efficace l’ensemble plus cohérent.  L’ensemble est aussi très bien porté par des dessins, certes qui paraissent aux premiers abords assez classiques dans la représentation, mais qui, je trouve, rendent l’ensemble plus réaliste et plus vivant à travers un crayonné hachuré et un jeu sur les ombres et la lumière plus qu’intéressant. La folie du personnage principal est aussi bien retranscrite, mais là où je trouve que le dessinateur a eu une bonne idée, c’est dans la différenciation entre le monde des rêves et le monde réel. Le fait d’offrir un dessin complètement différent joue à cela et se révèle captivant.

Concernant les personnages Walter se révèle intéressant à découvrir que ce soit à travers son génie ou encore sa folie, on suit ses aventures avec intérêt et un léger frisson, surtout pour ceux qui ne connaîtraient pas la fin. Reste les personnages secondaires où là je suis plus mitigé. La compagne qui sert de point d’ancrage du héros dans le réel est bien construite et remplie parfaitement son rôle, mais que ce soit les voisins ou bien l’ami de Walter, Franck, ils m’ont paru manqué un peu de profondeur et de densité, même si rien de non plus trop gênant. Les deux seuls petits inconvénients que je pourrais souligner concernant cet album viennent que Lovecraft est un auteur à la plume dense, ce qui se retrouve ici à travers une narration bien présente en haut de chaque cas, parfois un peu trop pour une BD, même si rien de non plus trop bloquant. De plus il est parfois  compliqué de suivre la narration et les dialogues qui se mélangent. Enfin le second point vient peut-être d’un démarrage un chouïa trop lent, même si là, une fois emporté, on l’oublie rapidement. Au final une bonne petite bande-dessinée qui nous propose de revisiter (voir de découvrir) une nouvelle de Lovecraft de façon efficace, entraînante et légèrement dérangeante.

En Résumé : J’ai passé un bon moment de lecture avec cette bande dessinée qui propose de revisiter et mettre en image une nouvelle de Lovecraft. Les auteurs ont vraiment réussi à garder l’intérêt de la nouvelle, ainsi que son ambiance, ce qui fait que, malgré peut-être un démarrage un chouïa lent, je me suis retrouvé facilement emporté par le récit. L’intrigue joue ainsi habilement entre réalité et folie pour mieux surprendre le lecteur. L’ambiance est bien retranscrite que ce soit dans son côté angoissant, oppressant, qui gagne en ampleur au fil des pages pour offrir ainsi un final tendu et percutant. L’univers ne manque pas non plus d’attrait et reste accessible même si on ne connaît pas Lovecraft. L’ensemble est ainsi très bien porté par un graphisme qui, certes aux premiers abords peut paraître classique, mais finalement colle parfaitement à l’histoire et offre quelques bonnes idées comme la différence entre rêve et réalité. Le personnage principal se révèle intéressant à suivre dans la gestion de cette folie, mais j’ai trouvé que les personnages secondaires manquaient un peu de profondeur. Un point qui peut se révéler dérangeant vient de la narration qui est parfois très dense, ce qui peut surprendre dans une BD et rend parfois la lecture des dialogues un peu hachée, mais rien de non plus trop dérangeant. Au final un album que j’ai trouvé réussi et efficace.

 

Ma Note : 7,5/10

 

Autres avis : Lune, …

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