chien-du-heaume.jpgRésumé : On l’appelle Chien du Heaume parce qu’elle n’a plus ni nom ni passé, juste une hache ornée de serpents à qui elle a confié sa vie. La quête de ses origines la mène sur les terres brumeuses du chevalier Sanglier, qui règne sans partage sur le castel de Broe. Elle y rencontre Regehir, le forgeron à la gueule barrée d’une croix, Iynge, le jeune guerrier à la voix douce, mais aussi des ennemis à la langue fourbe ou à l’épée traîtresse. Comme la Salamandre, cauchemar des hommes de guerre…

On l’appelle Chien du Heaume parce qu’à chaque bataille, c’est elle qu’on siffle.

Edition : Mnémos

 

Mon Avis : Je dois dire que je ne savais pas à quoi m’attendre en prenant ce livre en main. On me l’avait fortement conseillé, je me suis donc laissé tenter. Il s’agit ici du premier roman de Justine Niogret et qe dois dire que je trouve la couverture vraiment très belle. Par contre ce roman est, selon moi, loin d’être un roman de Fantasy. Je dirai plutôt une fiction historique se situant au Moyen Age. Mais bon, je n’ai jamais été doué pour mettre des livres dans des cases.

On suit ici l’histoire de Chien du Heaume, c’est le nom qu’elle s’est donnée, elle est mercenaire mais a pour quête de retrouver son véritable nom. Au fil de sa quête elle va rencontrer plusieurs personnes dont le chevalier sanglier qui possède la soeur jumelle de sa hache.

Je dois dire que j’ai eu un doute sur les premières pages, une héroïne ayant pour quête de retrouver son nom, je me suis dis encore une quête. Puis voilà qu’au fur et à mesure des pages la quête passe au second plan remplacé par une description psychologique des différents protagonistes. En effet c’est le point fort du livre : Les personnages. Ils sont parfaitement crédibles, humains et poignants que ce soit dans leurs moments de faiblesses comme dans leurs moments de forces. On se retrouve un peu dans chacun d’eux, on s’accroche à eux tout au long de l’histoire. L’auteur sait attiser les sentiments et nous les faire ressentir. Au fur et à mesure de  de l’histoire et des saison on se rend compte aussi que l’évolution des personnages est totalement cohérent et
maitrisée, que ce soit dans des actes de bravoures ou d’horreurs.

Le style de l’auteur est percutant, simple et incisif. Il nous prend aux tripes dans cet univers médiéval parfaitement travaillé et mis en valeur. On a réellement l’impression d’être au Moyen-Age et l’utilisation de mots ou d’expressions d’époques renforce sur le lecteur cette impression d’immersion dans cet univers. Malgré un rythme lent, on tourne les pages avec envie de savoir la suite. Dans ce roman point de héros, non, on suit l’histoire d’une femme dans un univers sombre et violent, et on la suit avec passion.

Maintenant le roman n’est pas exempt de tout défaut. Comme je l’ai dis, la quête passe au second plan pour trouver une conclusion qui tombe « comme un cheveu sur la soupe » histoire de boucler son intrigue. Ensuite, malgré tout le talent de l’auteur, certaines ficelles de l’histoire paraissent, à de rares moments, un peu grosses.

Mais voilà pour un premier roman on retrouve ici un très bon roman, passionnant et intriguant. On dévore avec passion les 200 pages de cette histoire. A noter que Justine Niogret  a inclue à la fin de son roman un petit lexique écrit à sa façon, et j’ai rigolé du début à la fin.

En Résumé : Un premier Roman d’une jeune auteur Française qu’il ne faut pas louper, selon moi, sous peine de passer à côté d’une très bon moment de lecture. Un roman incisif, prenant avec des personnages parfaitement travaillés et attachants.

 

Ma Note : 8,5/10