Résumé : On donne à un homme un coursier de Sardie pour le récompenser immensément. On lui en donne quatre ou cinq pour l’élever au-dessus de ses pairs, lui faire tutoyer l’élite – et lui valoir la jalousie, parfois mortelle, de ceux qui montent les chevaux des steppes. L’impératrice consort du Tagur venait de lui accorder deux cent cinquante chevaux célestes. À lui, Shen Tai, fils cadet du général Shen Gao, en reconnaissance de son courage, de sa dévotion et de l’honneur rendu aux morts de la bataille du Kuala Nor. On me tuera pour s’en emparer. On me réduira en charpie pour mettre la main sur ces chevaux avant même que j’aie regagné la capitale. » Deux cent cinquante sardiens, introduits par son entremise dans un empire qui éprouvait pour ces montures un désir insatiable, qui gravait à leur image des blocs de jade et d’ivoire, qui associait les mots de ses poètes au tonnerre de leurs sabots mythiques. Le monde vous offre parfois du poison dans une coupe incrustée de pierreries, ou alors des présents stupéfiants. Il n’est pas toujours facile de distinguer l’un de l’autre.

Edition : L’Atalante

 

Mon Avis : Pour ceux qui suivent ce blog depuis un bon moment, vous devez savoir que Guy Gavriel Kay fait parti de ces auteurs dont les récits m’ont toujours laissé un plaisir de lecture plus que positif et dont je me plonge assez facilement dans ses univers. Les Chevaux Célestes a pourtant eu du mal à sortir de ma PAL, un peu effrayé par le pavé qui était proposé et surtout étant dans une période où je traine un manque de sommeil flagrant, j’avais peur de ne pas arriver à entrer complètement dans l’histoire. Sauf que voilà lors des dernières Utopiales j’ai fait entrer dans ma PAL Le Fleuve Céleste qui est lié à ce roman, il fallait donc que je me motive pour le sortir de ma PAL. Ce qui est chose faite. Concernant l’illustration de la couverture, je la trouve bien sympathique, sobre et attrayante.