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Lasser dans les Arènes du Temps – Sylvie Miller & Philippe Ward

lasser dans les arenes du tempsRésumé : 1937, Le Caire. Ils sont fous, ces Romains ! Quand la déesse Isis lui ordonne de partir à Pompéi récupérer une statue volée, Lasser se demande dans quel pétrin il va bien pouvoir se fourrer. Son instinct ne le trompe pas : là-bas, il doit tour à tour frayer avec la Mafia, travailler pour Jupiter, affronter la colère d’un volcan et… devenir l’assistant de Fazimel.
L’affaire se complique encore lorsque, par accident, Lasser est propulsé dans les arènes du temps, là où les dieux eux-mêmes n’osent pas mettre les pieds.
Tentatives de meurtre, complots en tous genres, poursuites échevelées, ces aventures vont faire émerger de nouvelles facettes des deux détectives.

Edition : Critic

 

Mon Avis : Le voilà, le quatrième tome du cycle des aventures du détective Lasser dont, je dois bien avouer, les trois premiers (chronique Tome 1, Tome 2, Tome 3) m’ont offert un bon moment de lecture efficace, sans temps mort et avec des personnages passionnants. C’était donc avec impatience que j’attendais cette suite, surtout qu’un des personnages devait se dévoiler. Par conséquent c’est sans surprise qu’il a rapidement rejoint ma pal, et tout aussi rapidement sauté entre mes mains. Concernant la couverture, illustrée par Ronan Toulhoat, je la trouve vraiment réussie.

Après l’Égypte, après la Grèce, cette fois notre héros va devoir aller en Italie pour enquêter avec sa fidèle assistante Fazimel sur la disparition d’une statue d’Isis. L’histoire se révèle scindée en deux parties, deux enquêtes qui vont finalement se croiser, se lier et apporter leurs lots de révélations et de rebondissements. L’une des grandes questions que je me posais avec ce quatrième tome c’était de savoir si on allait tomber dans une routine, ce qui est un risque avec les longs cycles, et je dois bien avouer que, même si les intrigues sont un peu construites de la même façon dans les grandes lignes, les auteurs arrivent vraiment à se renouveler, à apporter de nouveaux éléments captivants et ainsi à happer le lecteur dans leur récit. Déjà le grand changement, Fazimel prend énormément d’importance dans ce tome, mais surtout en devient aussi une narratrice. On alterne ainsi tout le long du livre entre Lasser et elle, ce qui apporte un véritable plus à l’ensemble, permettant d’offrir des points de vues et des tempéraments différents et contribue grandement au renouvellement de l’intérêt du lecteur, car il fallait bien l’avouer Fazimel ne manquait pas de mystères dans les tomes précédents.

On note aussi dans ce tome une ambiance plus sombre encore que les précédents, certes les cotés léger et amusant est toujours présent, mais on sent que ce tome prend un cap plus grave, plus sérieux, que ce soit face à l’insensibilité des dieux, comme parfois dans les choix que vont rencontrer nos héros ou encore dans l’image de fond. Les enquêtes vont se révéler aussi plus « compliquées », par là j’entends qu’elles reposent moins sur la facilité du héros à rencontrer toujours la bonne personne au bon moment, offrant ainsi plus de difficulté et plus de complexité. Les auteurs savent aussi clairement jouer de surprises en révélations pour faire que le lecteur se retrouve à tourner les pages avec envie d’en apprendre plus, happé par une tension qui monte lentement au fil des pages.

L’univers développé n’est pas non plus en reste et gagne énormément en densité dans ce tome. Surtout, il développe enfin son aspect uchronique, nous dévoilant ainsi plusieurs points de divergence par rapport à notre histoire, aboutissant finalement à la présence de ces différents dieux, offrant ainsi un aperçu qui donne envie d’en apprendre plus dans les prochains volumes. La mythologie continue à gagner en complexité, avec l’apparition cette fois des dieux romains, mais surtout les conflits entrent les dieux et la politique qui tourne autour qui gagne en profondeur, en intérêt et aussi en noirceur. Comme le tome précédent, le fait d’aller en Italie permet de faire varier les lieux visités et découverts, et ainsi d’offrir un nouveau dépaysement au lecteur. En effet que ce soit Rome ou Pompéi chaque lieu apporte son lot d’histoire et de culture revisitées avec panache par les auteurs, sans non plus que cela se révèle imposant ou ennuyeux. Mais le gros intérêt de ce tome vient, sans trop en parler pour éviter de spoiler, de l’hommage qui est fait à des auteurs comme Poul Anderson ou encore H.G. Wells, voir même tout ce qui peut graviter autour du « temps », c’est cette notion qui est véritablement la pierre angulaire, selon moi, de la suite de la série au niveau d’un possible fil rouge et qui vient rebattre les cartes et la vision que l’on avait jusque là de tout cela. On sent bien aussi que les auteurs ne se laissent pas non plus partir dans tous les sens, que de nombreuses recherches ont été menées principalement sur les technologies de l’époque ou encore, comme depuis le début, sur les voitures avec une course-poursuite grandiose à l’Italienne. Oscillant ainsi entre fantasy et science-fiction l’univers prend de plus en plus d’importance et donne clairement envie d’en apprendre plus.

On l’attendait depuis quelques tomes maintenant ; ça y est, Fazimel prend enfin un rôle plus important dans l’intrigue et surtout on en apprend plus sur elle et son passé. Mais parlons d’abord un peu de Lasser, on l’avait laissé à la fin du tome précédent pas totalement remis de trahisons qui l’avaient profondément touché émotionnellement et on se rend compte que dans ce tome il évolue, il va changer. Certes il est toujours ce détective touche à tout, rentre dedans et à la finesse « légendaire », mais il devient plus nuancé et surtout le fait d’avoir le point de vue de son assistante permet aussi de le rendre encore plus humain par certains aspects. Concernant Fazimel, elle se révèle finalement une héroïne à l’opposée de Lasser, plus en réflexion et en nuance, même si elle peut aussi avoir ses « coups de folies ». Son passé qui nous est dévoilé offre, pour peu qu’on y accroche, un nouvel intérêt pour l’héroïne et surtout de nombreuses questions concernant la suite des évènements. Dans tous les cas elle s’impose par ce tome comme un personnage d’importance et se révèle vraiment passionnante à découvrir selon moi. En ce qui concerne les personnages secondaires, le fait de migrer en Italie fait qu’on ne retrouve plus les protagonistes secondaires habituels, renouvelant ainsi un peu les contacts de nos héros et je dois bien avouer que ceux qu’on découvre au cours de ce quatrième tome se révèlent vraiment solides et attrayants à découvrir.

Je reprocherai juste une enquête en première partie peut-être un peu trop « simple », même si ce n’est rien de dérangeant tant elle permet d’introduire la seconde partie qui se révèle intense, ainsi qu’une certaine redondance dans les passages qui suivent Lasser dans la seconde partie. Rien de non plus trop bloquant en tout cas tant j’ai été captivé. La plume à quatre mains fonctionne toujours aussi bien, se révélant fluide, entrainante, efficace et prenante, nous plongeant avec grand plaisir dans les nouvelles aventures de Lasser. Au final un quatrième tome qui quitte la routine des trois premiers pour mieux nous surprendre et qui m’a offert un très bon moment de lecture. Je lirai la suite sans soucis.

En Résumé : J’ai de nouveau passé un très bon moment de lecture avec ce quatrième tome des aventures de Lasser qui propose quelque chose de différent des tomes précédents, mettant aussi en avant le personnage de Fazimel. J’avais un peu peur de tomber dans une routine, mais finalement les auteurs ont réussi à offrir quelque chose de complètement différent, plus dense, plus complexe et plus sombre tout en gardant cette légèreté et en offrant un récit efficace et sans temps mort. L’univers est l’un des gros points forts, mélangeant Fantasy et Science-Fiction habilement, offrant de nombreux hommages et nous faisant découvrir l’Italie. Un univers qui donne envie d’en apprendre plus. Concernant les personnages on en apprend enfin plus sur la mystérieuse Fazimel, pour le plus grand plaisir du lecteur, tandis que Lasser évolue, change face à certaines révélations et conséquences. Je pourrai reprocher une première enquête un peu simple, et une certaine redondance dans les voyages de Lasser dans la seconde partie, mais franchement rien de dérangeant tant j’ai été happé. La plume des auteurs est toujours aussi fluide, entrainante et efficace et je lirai sans soucis et avec grand plaisir la suite.

 

Ma Note : 8/10

 

Autres avis : Boudicca (Bibliocosme), temps-des-livres, …

Trolls et Licornes – Anthologie 2015 des Imaginales dirigée par Jean-Claude Dunyach

trolls et licornesRésumé : Quoi de commun entre la lourdeur disgracieuse d’un troll et la noble légèreté d’une licorne ? Entre une créature que la légende populaire associe à la virginité et une autre qui patauge dans la boue des bas-fonds ? Dix auteurs (dont un bicéphale) ont imaginé des rencontres improbables entre ces deux figures classiques de l’imaginaire, pour bousculer un brin les évidences et rappeler que les contes sont faits pour être détournés. L’anthologie comporte des textes plus gais que désespérants, l’époque ayant bien besoin de tendresse, d’humour et de licornes. De trolls aussi, soyons justes…

Edition : Mnemos

 

Mon Avis : Ceux qui ont l’habitude de suivre ce blog savent que la lecture de l’anthologie du festival des Imaginales se révèle une tradition que je perpétue depuis maintenant quelques années. Il faut dire qu’elle permet de découvrir des textes variés des grandes plumes de l’imaginaire français, tout en confrontant deux figures mythiques. Ces deux dernières années j’ai effectué une Lecture Commune de ce recueil avec Snow et Mariejuliet. A noter un changement tout de même avec cette édition 2015 puisque ce ne sont plus Lionel Davoust & Sylvie Miller qui dirige l’anthologie mais Jean-Claude Dunyach. Cette anthologie comporte 10 nouvelles, ainsi qu’une préface pleine d’humour qui ouvre de façon efficace ce recueil .

 Jötnar de Jeanne-A Debats : On plonge ici dans une nouvelle fortement teintée de mythologie, principalement nordique, dont le peuple voit sa culture disparaitre face à la guerre au Christien. Un texte que j’ai trouvé efficace, bien écrite, sombre, mâtiné légèrement de Science-Fiction, qui possède son lot de rebondissements et aussi une bonne petite dose de réflexion, peut-être même un peu trop sur certains aspects, avec un léger pied-de-nez en guise de conclusion sur le mythe de la licorne. Un texte très sympathique mais qui par contre dénote complètement par rapport à la préface bourrére d’humour.

La Chasse à la Licorne d’Estelle Faye : Cette nouvelle nous fait découvrir deux aventuriers qui cherchent à capturer une Licorne. Un texte qui se révèle assez sympathique à lire, bien écrit, mais qui m’a paru manquer quand même d’effet de surprises. J’ai trouvé ça assez linéaire et prévisible ce qui est un peu dommage. cela n’empêche pas cette nouvelle de se lire facilement, mais je la classerai dans la catégorie vite lue, appréciée, vite oubliée.

Ekasrinn de Pierre Bordage : Cette nouvelle se démarque complètement par rapport aux autres puisque notre troll est un jeune caïd et la licorne une jolie jeune fille que notre héros cherche à tout prix à mettre dans son lit, de gré ou de force. Franchement l’aspect original est là, l’auteur souhaitait visiblement partir sur quelque chose de différent, sauf que voilà je ne suis jamais rentré dedans. Notre caïd tend un peu trop vers la caricature et l’histoire m’a paru trop simple et trop stéréotypée. Si encore notre héros avait une vraie prise de conscience, mais on a du mal à la voir.

Bienvenue à Magicland de Lionel Davoust : On découvre ici un troll, grand fan des licornes, qui se retrouve à travailler dans un parc animalier pour se rapprocher d’elles. Une très bonne nouvelle que nous propose l’auteur, avec une véritable réflexion sur les parcs animaliers, la liberté et la société, bien porté par les échanges entre le troll et son psy ainsi que l’évolution de leurs relations. La conclusion se révèle vraiment surprenante et intéressante. Au final j’ai passé un très bon moment avec cette nouvelle, bien écrite, portée par son humour et ses idées.

Touellerezh d’Olivier Paquet : On plonge avec ce texte dans la Bretagne médiévale où un magicien part en mission pour retrouver la fille de son seigneur kidnappée par un troll. Un texte assez classique et linéaire dans sa construction mais que j’ai tout de même trouvé sympathique à lire, bien porté par une densité historique soignée et avec quelques réflexions intéressantes. Au final pas un excellent texte, mais un divertissement agréable.

Le Troll Médecin de Silène Edgar : L’auteur nous propose avec cette nouvelle une variation sur un texte de Molière qui se révèle assez sympathique et intéressante, principalement dans le message qu’elle cherche à faire passer sur la lecture, mais surtout sur le choix des livres qu’on peut imposer à quelqu’un pour débuter. Un texte agréable qui se lit facilement, avec une dose d’humour légère, mais qui manque quand même d’un peu de mordant pour se révéler plus marquant.

Le Double Destin du Taquin de Raphaël Albert : L’auteur nous propose ici un poème et, je dois bien avouer qu’il s’agit pour moi du meilleur texte du recueil que ce soit dans sa construction ou encore le travail sur les rimes, mais aussi par l’humour, le cynisme et la fluidité qui s’en dégage. Je ne suis pas pourtant un grand fan de poésie, mais ce texte se lit très facilement et se savoure.

Les Yeux du Troll de Sophie Jomain : Sophie Jomain nous propose ici de découvrir un jeune garçon qui se fait raconter un conte par sa grand-mère. Un texte pas mauvais, enfantin, à la morale gentillette sur l’importance de l’imagination et du cœur, et qui se lit assez facilement, même s’il n’est pas non plus marquant. Finalement, je trouve qu’il détonne un peu par rapport au reste l’anthologie, ou tout du moins vis-à-vis de son placement. Je l’aurai, je pense, plus apprécié en ouverture permettant ainsi de rentrer dans ce recueil tout en douceur.

Trolls, Licornes et Bolognaise d’Adrien Tomas : L’auteur nous propose de plonger dans une univers de Fantasy Urbaine où Tia doit mener l’enquête sur un meurtre dans le milieu surnaturel. Franchement ce texte a du potentiel, je ne le nie pas, mais l’auteur tombe un peu trop dans les stéréotypes du genre de la fantasy urbaine et surtout le texte est bien trop court. En effet la résolution de l’enquête se fait un peu par magie et frustre le lecteur tant le deus ex machina est un peu dur à admettre. Quelques pages de plus aurait été appréciées. Cela n’empêche pas le texte d’avoir des qualités et qui sait l’auteur reviendra peut-être dans cet univers.

Dans la Tête de Georges Trollevitch de Sylvie Miller & Philippe Ward : Cette nouvelle, qui vient clôturer l’anthologie, nous plonge dans un univers parallèle qui lance un grand festival en honneur de l’Human Fiction. Un texte de nouveau sympathique, avec une dose d’humour et de détente agréable, malgré parfois un humour scatologique qui me laisse perplexe. Un récit qui contient de nombreuses références qui devraient toucher les habitués du festival, tout en restant accessible aux autres lecteurs, et qui offre une conclusion avec une réflexion intéressante au moment de reposer ce livre. Au final une histoire divertissante et qui se lit facilement.

En Résumé : J’attendais avec impatience de voir ce qu’allait proposer cette anthologie opposant les Trolles et les Licornes et j’avoue que, sans m’avoir offert un moment inoubliable, elle se révèle assez sympathique à lire et à découvrir. Les nombreuses variations sur le thème se révèlent souvent intéressantes voir originales, ne manquant pas de se révéler sombres, pleines d’humour, critiques, voir cyniques. Tous les textes ne sont pas au même niveau, certains ayant eu du mal à me convaincre, là où d’autres se sont révélés excellents à découvrir et sortent vraiment du lot, mais au final une anthologie 2015 plutôt agréable. C’est donc sans surprise que j’annonce que l’anthologie 2016 viendra rejoindre ma PAL l’année prochaine.

 

Ma Note : 7/10

 

Avis de mes collègues de LC : Snow, Mariejuliet.
Autres avis : Bibliocosme, …

CRAAA

Challenge CRAAA 2ème lecture

Lasser, Mystère en Atlantide – Sylvie Miller & Philippe Ward

lasser mystère en atlantideRésumé : 1936, Le Caire. « Nom de Zeus ! » C’est ce que pourrait s’écrier Jean-Philippe lasser lorsque le roi des dieux grecs vient l’engager pour retrouver l’Atlantide. Mais comment localiser un continent disparu depuis trois mille ans ? Les dieux eux-mêmes ignorent son emplacement !
Troquant sa panoplie de détective contre celle d’aventurier, Lasser se lance dans cette quête impossible. Dans son périple l’accompagnent un mystérieux professeur d’archéologie, un djinn malicieux et un chat… qui déteste autant l’eau que lui. Ensemble, ils vont voyager hors de l’Égypte, à travers la Mare Nostrum, et même au-delà…
Entre découvertes, tempêtes, émotions fortes et révélations, le détective découvrira que l’amitié peut prendre d’autres dimensions.

Edition : Critic

 

Mon Avis : Après deux premiers tomes qui m’avaient offert une lecture vraiment agréable et divertissante avec des histoires pleines d’action, mélangeant humanité et divinité de façon humoristique, le tout sans temps morts (ma chronique du Tome 1, Tome 2), j’avais hâte de découvrir la suite. Certes ce n’est pas le cycle le plus dense et le plus exceptionnel qui soit, mais ça se lit tellement bien et on s’attache tellement aux personnages que ce troisième tome n’a pas mis longtemps pour finir entre mes mains, qui plus est dédicacé à Zone Franche. Concernant la couverture, illustrée par Ronan Toulhoat, elle est vraiment sympathique, mais je la trouve un léger ton en dessous des précédentes.

Ce tome va mener notre héros dans une nouvelle enquête, et pas n’importe laquelle, car il s’agit pour lui de retrouver l’Atlantide. Rien que ça. Alors certes autant le dire tout de suite, l’intrigue en elle-même ne révolutionnera pas le genre, l’Atlantide ayant déjà été traité de toutes les façons possibles et inimaginables, mais cela n’empêche finalement pas l’histoire de se révéler toujours aussi entrainante, efficace et bien construite. On se laisse de nouveau facilement porter par les aventures de nos héros pleines d’entrains, de rebondissements et qui fait que le lecteur tourne les pages très facilement et le tout sans trop se prendre la tête. Le rythme est entrainant et parfaitement maîtrisé par les auteurs. Le récit va aussi se révéler plus sombre, plus rude, qui va pousser nos héros parfois à faire des choix pas toujours faciles et on va aussi les retrouver dans des situations qui ne vont pas toujours les laisser indemnes. L’humour est aussi une des composantes qui fait que la lecture est plaisante, le mélange action-humour rendant l’ensemble vraiment vif et incisif.

L’autre aspect intéressant c’est que les auteurs font justement évoluer leurs histoires, ils cherchent ainsi à éviter les répétitions, par exemple dans ce tome ils ont décidé de laisser un peu de côté les dieux Égyptiens pour mettre plus en avant les dieux Grecs, Zeus étant le commanditaire de l’enquête de Lasser. L’univers développé offre donc alors de nouveaux développement, notre héros devant voyager dans toutes la Mare Nostrum (qui est le bassin méditerranéen) et plus principalement la Grèce, la Crète et les îles autour, ce qui dépayse grandement le lecteur devant ces nouveaux lieux et ces nouveaux paysages souvent ensoleillés et magnifiques. On découvre aussi de nouveaux dieux et demi-dieux ainsi que le minotaures, aspect vraiment intéressant et qui permet de densifier un peu plus la mythologie déjà existante, surtout que les auteurs ne laissent rien au hasard et on sent bien derrière que des recherches ont été effectuées. D’ailleurs pas que sur les dieux, ils aiment aussi toujours autant les voitures. Mon seul léger regret est peut-être qu’on découvre l’Atlantide trop peu de temps malgré tout son potentiel, mais bon là je chipote.

Alors après, bien entendu, on retrouve aussi un peu, ce que je considère comme, les mêmes défauts que les tomes précédents, car vu que le récit privilégie le rythme tendu et sans temps morts, certains rebondissements se révèlent un peu rapides et parfois même sans véritables surprises ; le lecteur les devinant quelques pages avant. Par contre, cette fois les personnages rencontrés par Lasser au cours de son enquête se révèlent légèrement plus nuancés, on devine quand même assez rapidement de quels côtés ils sont, mais quelques trahisons vont venir gêner notre héros. Mais voilà malgré ces quelques points ce tome se lit avec toujours autant de plaisir, facilement et remplit parfaitement son rôle de page-turner divertissant et plus qu’agréable. Un récit à lire, pourquoi pas, entre deux romans denses permettant ainsi de s’amuser sans se prendre la tête. Sur ce point-là le pari est parfaitement réussi.

Concernant les personnages ils se révèlent toujours aussi intéressants à suivre et surtout notre héros continue d’évoluer. Certes Lasser est toujours le détective, looser, bien porté par ses amis et efficace quand il faut, mais il devient aussi de plus en plus humain au fil des tomes, surtout depuis sa rencontre avec Médée dans le tome précédent qui l’a bouleversé. Dans ce tome il est un peu en transition, tentant d’avancer en oubliant, tout sachant qu’il a finalement changé et la conclusion ne va pas le laisser indemne. Les autres personnages sont toujours aussi efficaces que ce soit le chat Ouabbou, même s’il agit moins, le djinn Amr ou bien de nouveaux protagonistes qui viennent apporter du punch tel que Gabian. Les dieux sont toujours aussi captivants à découvrir par leur représentation ; imbus des humains et pourtant finalement si proche d’eux. Des êtres puissants qui n’hésitent pas à se servir de leurs pouvoirs et qui pourtant ne peuvent pas vivre sans les hommes. Je regrette juste que Fazimel se retrouve légèrement en retrait dans ce tome et de ne pas avoir croisé Seth. D’ailleurs parlant de Fazimel, elle continue à m’intriguer et j’espère en apprendre plus sur elle prochainement.

La plume des auteurs se révèlent toujours aussi vive, entrainante et captivante, nous plongeant dans un monde coloré, détaillé et soigné à travers des descriptions accrocheuses et où rien n’est laissé au hasard. Ils gèrent leur histoire de façon efficace, sachant jouer de façon intelligente avec les rebondissements et les surprises. Le mélange entre aventure, action, mythologie et humour se révèle toujours aussi réussi et prenant. Un troisième tome qui confirme tout le bien que je pensais de ce cycle, faisant passer au lecteur un bon moment divertissant malgré quelques faiblesses et quelques facilités. Je lirai le quatrième tome avec plaisir pour retrouver nos héros et leurs aventures.

En Résumé : J’ai de nouveau passé un bon moment de lecture avec ce troisième tome qui offre une intrigue toujours aussi efficace, sans temps morts et pleine de rebondissements et de surprises. Les auteurs arrivent à se renouveler au fil des tomes, cette fois en mettant un peu de côté les dieux Égyptiens pour mettre en avant les dieux Grecs ce qui permet ainsi de densifier cet univers toujours aussi intéressant, soigné et qui donne envie d’être découvert. Dommage par contre qu’on ne découvre que si peu de temps la cité de l’Atlantide. Les personnages sont toujours aussi attachants et efficaces, même si je suis légèrement frustré que Fazimel et Seth soient en retrait de cette histoire, mais rien de bien gênant et, qui plus est, compensé par de nouveaux personnages secondaires surprenants. La plume des auteurs est toujours aussi vive et entrainante plongeant avec facilité le lecteur dans cette histoire. Je regrette juste de nouveau certaines facilités dans la résolution de rebondissements qu’on voit parfois arriver rapidement et certaines grosses ficelles facilement devinables, mais rien de non plus bloquant tant l’histoire se révèle divertissante et sans prise de tête. Un page-turner très efficace. Je lirai la suite sans soucis.

 

Ma Note : 7,5/10

Lasser, Mariage à L’Egyptienne – Sylvie Miller & Philippe Ward

Lasser-mariage-a-l-egyptienne Résumé : 1935, Le Caire. Enfin ! Jean-Philippe Lasser vient de décrocher le jackpot, l’affaire qui lui vaudra la Une des journaux… ou la rubrique nécrologique.
Le mariage inédit qui doit rapprocher dieux grecs et égyptiens risque de prendre une fâcheuse tournure : la future mariée a disparu ! Fugue ? Enlèvement ? Complot ? Si la promise ne réapparaît pas très vite, le vin de noces pourrait bien tourner au vinaigre. Armé de son intuition et de son pur malt, Lasser plonge au coeur des intrigues divines, où mensonge et trahison sont la règle. Le compte à rebours est lancé : le détective des dieux n’a pas le droit à l’erreur, et encore moins de tomber amoureux…

Edition : Critic

 

Mon Avis : Je dois bien avouer que le premier tome des aventures de Lasser, détective privé, m’avait convaincu en offrant une histoire fun, sans temps morts, pleine d’humour et avec des personnages hauts en couleurs malgré quelques facilités et simplicités (ma chronique ici). J’avais donc hâte de savoir ce que pouvait proposer les auteurs avec ce second tome. Par conséquent, lors du festival Trolls & Légendes, je n’ai pas attendu longtemps avant de repartir avec mon exemplaire de ce Mariage à L’Egyptienne. À noter que je trouve la couverture, toujours illustrée par Ronan Toulhoat, vraiment réussie.

Changement de style avec ce roman, car Lasser n’aura pas plusieurs petites enquêtes, mais une seule, et quelle enquête, car il va devoir retrouver la future femme de Horus. De nouveau on rentre
facilement, dès les premières pages, dans cette histoire qui récupère les qualités que possédait le premier tome, c’est-à-dire une histoire vive, efficace où le lecteur ne s’ennuie jamais vraiment et prends du bon temps le tout possédant un humour efficace et plein de fraicheur. Pourtant, cette intrigue va se révéler, un peu plus sombre que les précédentes et va amener notre enquêteur préféré dans des situations toutes plus inextricables les unes que les autres, le pousser dans ses derniers retranchements. C’est donc avec grand plaisir qu’on se laisse emporter par cette histoire et cette enquête unique, le lecteur ne s’ennuyant jamais vraiment devant les rebondissements et les retournements de situation parfaitement maîtrisés et tourne les pages avec un plaisir certain.

L’univers mis en place par les auteurs est toujours aussi intéressant, l’idée de placer les dieux aux côtés des hommes avec tous les avantages et les conséquences que ça peut avoir, mais aussi de la traiter un peu à la façon Jet Set apporte clairement son lot de surprise et de situations cocasses qui font que le lecteur ne manque jamais de s’ennuyer à travers ce ton léger et plaisant. L’univers des années 30 colle parfaitement bien avec ces dieux qui se la jouent parfois un peu mafieux, mais aussi du point de vue de la construction de l’histoire avec l’archétype du détective privé qui doit mener l’enquête. Les auteurs continuent aussi à développer les mythologies, car, en plus des divinités égyptiennes, on retrouve aussi des divinités grecques et gauloises, ce qui permet ainsi d’agrandir et d’approfondir un peu plus l’univers. Notre héros va aussi quitter le Caire et ses environs et commence donc à découvrir un peu plus de ce monde, un monde mélange de magie et normalité, et qui se révèle vraiment convivial et intéressant.

Mais voilà, comme je l’ai dit, j’ai retrouvé le même plaisir à lire ce livre que le premier tome, mais j’y ai aussi retrouvé quand même certains des défauts qui marquaient le volume précédent. Certains rebondissements sont, à mon avis, résolus trop rapidement, chaque chapitre ayant quasiment son problème et sa résolution dans la foulée, ce qui est dommage. De plus Lasser arrive toujours à trouver la bonne personne qui débloque la solution en quelques pages, que ce soit un ami ou l’ami d’un ami ils apportent toujours la réponse au problème mais surtout ils viennent l’aider de bon coeur sans parfois même le connaitre ou remettre en cause ses motivations. Ce qui n’empêche clairement pas ce livre d’apporter son lot de surprises et de sensations fortes avec un rythme soutenu tout du long, mais voilà le fait de résoudre tout trop rapidement, et parfois avec simplicité, provoque une légère frustration du lecteur. Un roman qui, en tout cas, remplit bien son rôle de divertissement.

Concernant les personnages, on s’accroche toujours aussi rapidement à eux et on retrouve avec plaisir tous les personnages rencontrés dans le premier tome ainsi que des nouveaux qui se révèlent toujours aussi truculents et efficaces. Lasser entre parfaitement dans l’archétype du détective efficace, mais un peu looser qui ne cherche qu’à profiter pleinement de la vie sans soucier des autres, même si parfois il tombe un peu trop dans la caricature. Fazimel est toujours aussi efficace et, clairement, on a envie d’en savoir plus sur elle, car elle a l’air d’être bien plus qu’une simple réceptionniste. On retrouve aussi avec grand plaisir le chat Ouabbou qui vient apporter à notre enquêteur sa dose d’efficacité, de logique et d’humour. Ajouter à cela un panel de
personnages secondaires tous plus efficaces les uns que les autres, ce qui rend chaque personnage intéressant à découvrir, même ces dieux imbu de leurs personnes. Par contre, je n’ai pas accroché plus que cela sur la relation entre Lasser et Médée, car, malgré le côté sulfureux de l’héroïne qui colle parfaitement à l’univers, je suis resté assez distant vis-à-vis de ses sentiments qu’on essaye de nous vendre, l’impression que cette relation se basait plus sur le côté physique et charnel sans sentiments que sur un amour cohérent.

La plume des auteurs est toujours aussi vive, efficace et prenante tout au long de ce roman ce qui fait qu’on se laisse donc facilement emporter dans ces aventures. Le mélange entre humour, action et univers des années 30 se marie parfaitement et offre une aventure efficace et des plus divertissante. J’attendais beaucoup de ce roman qui offrait une enquête unique, et je dois dire que j’y ai retrouvé le même plaisir de lecture et le même divertissement que le premier tome, même si on y retrouve aussi les mêmes défauts et les mêmes facilités. Dans tous les cas je lirai le troisième tome des aventures de Lasser avec un grand plaisir.

En Résumé : J’ai passé un bon moment de lecture avec ce second tome des aventures de Lasser qui nous offrait sa première grosse enquête au héros. L’histoire se révèle toujours aussi efficace, vive et captivante et on tourne les pages avec plaisir même si les rebondissements sont parfois traités avec un peu de trop de facilité et que le héros tombe toujours sur la bonne personne au bon moment, ce qui est légèrement dommage. L’univers mis en avant est toujours aussi vaste et intéressant à découvrir et les personnages sont toujours aussi attachants et soigné apportant leurs lots de caractères différents. Par contre, j’avoue, je suis resté de marbre concernant la relation ambigu entre Lasser et Médée. Concernant la plume des auteurs elle est toujours aussi vive, efficace et captivante et nous plonge facilement dans l’histoire. Au final un second tome plus qu’efficace, qui se lit avec toujours autant de plaisir malgré parfois sa simplicité et ses facilités et je lirai la suite avec grand plaisir.

 

Ma Note : 7,5/10

Lasser, Un Privé sur le Nil – Sylvie Miller & Philippe Ward

lasser-un-prive-sur-le-nilRésumé : 1935, Le Caire. Jean-Philippe Lasser, détective privé de seconde zone, hante le bar de l’hôtel où il a posé ses valises et ses bureaux, en attendant le coup qui rapportera gros. Pour le moment, il ne décroche que des petites affaires, celles que tous ses confrères ont refusées…
La dernière en date pourrait bien changer la donne : la déesse Isis en personne vient lui demander de retrouver le très convoité manuscrit de Thot. Or, si l’opportunité peut le rendre plein aux as, elle peut aussi le laisser sur le carreau. Malgré ses réticences, il n’est pas en mesure de refuser : dans cette Égypte pharaonique où les Dieux marchent parmi les hommes, quand les premiers ordonnent, les seconds obéissent.
Délaissant son précieux seize ans d’âge, il se lance dans une succession d’enquêtes rocambolesques qui le verra peut-être devenir le seul, l’unique, détective des dieux !

Edition : Critic

 

Mon Avis : Après avoir découvert Lasser dans l’anthologie Contes de Villes et de Fusées paru chez Ad Astra, qui offrait un texte vraiment décalé et une reprise délirante et efficace du chat botté (ma chronique de l’anthologie ici), je me demandais s’il existait d’autres textes sur ce détective. Voilà chose faite avec la sortie de ce roman qui rassemble plusieurs enquêtes du détective dont celle que j’avais déjà lu dans l’anthologie. A noter que je trouve la couverture, illustrée par Ronan Toulhoat, vraiment sympathique même si par endroit un peu trop anguleuse à mon goût mais rien de bien méchant.

Lasser est l’archétype même du détective qu’on retrouve dans les romans noirs, détective plutôt médiocre et pas non plus vraiment reconnu qui cherche plus à rester assis dans son fauteuil à siroter un whisky qu’à travailler et qui a du mal à joindre les deux bouts, mais voilà les dieux en ont décidé autrement pour lui. On rentre très rapidement dans cette histoire qui ne ménage pas son lecteur, nous emportant dans plusieurs petites enquêtes qui se révèlent sans temps morts, pleines de rebondissements, de surprises, mais aussi avec beaucoup d’humour et de fraicheur. On sent bien que les auteurs se sont amusés à travailler ces histoires et cet amusement se retrouve dans la lecture où le lecteur oscille entre sourire et parfois franche rigolade. Le fait d’offrir de petites histoire permet aussi d’obtenir un rythme rapide et prenant, ce qui fait qu’on se laisse facilement emporter par les différentes aventures que rencontre le héros.

Mais voilà le fait d’offrir plusieurs enquêtes, courtes, les unes derrière les autres n’apporte pas non plus que des aspects positifs au livre et même si le rythme gagne en intensité, la révélation des témoins ou la découvertes des indices paraissent parfois un peu trop rapide et facile. Alors, certes j’ai apprécié le fait qu’on retrouve un détective qui agisse plus sur l’instinct que sur la technologie ou autre, mais parfois c’est assez surprenant la façon dont il résout les enquêtes. De plus on retrouve parfois les mêmes personnages dans différentes enquêtes ce qui donne parfois des répétitions, surtout dans le comportement et la présentation de ces personnages. Autre léger point qui m’a un peu dérange c’est la facilité du héros à obtenir des traitements ou autres qui le sort de situations dangereuses, je vais prendre pour exemple le fait que notre héros peut se faire tabasser et finir mal en point, pas de soucis, il existe un baume qui va guérir ses blessures en un claquement de doigts. Mais au final rien de vraiment gênant, car le but de ce premier roman n’est pas de plonger dans la réalité la complexité ou la densité, mais bien d’offrir un moment de lecture léger, captivant et vraiment sympathique et là les auteurs ont réussis leur pari.

L’univers mis en place par les auteurs et tout aussi intéressant à découvrir au fil des pages, un monde, mélange des genres, entre cette Egypte mystique et pleine de dieux facétieux qui joue avec les hommes et aussi cette ambiance très polar noir des années 20-30. Un mélange qui marche efficacement et qui fait qu’on a envie de découvrir cette Egypte qui nous est présentée. On sent aussi que les auteurs se sont renseignés pour créer leur univers, que ce soit aussi bien à travers les villes que les lieux visités. Par contre une petite carte aurait peut-être été un plus, car j’avoue que ma connaissance de la géographie Egyptienne n’est pas obligatoirement mon fort. Les auteurs n’oublient pas non plus l’humour principalement à travers la représentation de ces dieux et
de leurs comportements qui se révèlent principalement délirant, surtout par exemple, j’avoue, la représentation de Seth en mafiosi.

Concernant les personnages, finalement on s’accroche vite au personnage principal, ce détective limite looser qui ne cherche qu’à profiter de la vie à moindre frais et à siroter son whisky dans un bon fauteuil. Il se révèle attachant et surprenant et possède un petit air, j’ai trouvé, de Harry Dresden. Mais voilà il ne faut pas oublier non plus tous ces personnages secondaires qui se révèlent vraiment être des protagonistes hauts en couleurs, pleins de verves et de réparties et qui ne manquent pas de rendre les aventures du héros plus palpitantes et pleines d’humour que ce soit, comme je l’ai déjà dit, les dieux, mais aussi les différentes aides et associés que va rencontrer notre détective au cours de ses enquêtes.

La plume à quatre mains des auteurs se révèlent vraiment simple, entrainante, sachant nous plonger dans ces aventures avec facilité et sachant jongler entre les passages nerveux, rythmé et efficaces, mais aussi des passages plus calmes et nuancés ou encore plus humoristiques. Au final on sent que les auteurs se sont amusés et ont clairement voulu amuser le lecteur, ce qui se ressent tout au long du roman dont on a parfois du mal à lâcher tant il se révèle drôle et plein de vie malgré, certes, quelques points qui m’ont dérangé comme certaines facilités et quelques répétitions, mais rien de vraiment dérangeant. Dans tous les cas je lirai la suite avec plaisir et j’ai hâte de savoir ce que va nous réserver le tome deux qui sort le mois prochain abandonnant les enquêtes courtes pour un roman avec une seule enquête.

En résumé : J’ai passé un vraiment bon moment de lecture avec ce roman qui regroupe plusieurs enquêtes de Lasser le détective. L’histoire se révèle simple et efficace nous emportant facilement dans les aventures du héros, une histoire sans temps morts et pleines de surprises, mais qui voilà, par moment, tombe peut être un peu dans la facilité que ce soit dans la révélation d’indice ou par les témoins qui tombent au bon moment. De plus je reproche aussi peut être une légère répétition dans la présentation des personnages, mais voilà rien de dérangeant tant l’histoire se révèle agréable, pleine d’humour et efficace, le tout porté par un univers, mélange des genres qui se révèle intéressant et passionnant à découvrir. On s’attache facilement au héros un peu looser qui possède un petit air d’Harry Dresden et il est bien porté par des personnages secondaires pleins de mordants et hauts en couleurs. La plume à quatre mains des auteurs se révèlent simple et efficace et je lirai la suite des aventures de Lasser avec grand plaisir.

 

Ma Note : 7,5/10

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