Résumé : People move to New York looking for magic and nothing will convince them it isn’t there.
Charles Thomas Tester hustles to put food on the table, keep the roof over his father’s head, from Harlem to Flushing Meadows to Red Hook. He knows what magic a suit can cast, the invisibility a guitar case can provide, and the curse written on his skin that attracts the eye of wealthy white folks and their cops. But when he delivers an occult tome to a reclusive sorceress in the heart of Queens, Tom opens a door to a deeper realm of magic, and earns the attention of things best left sleeping.
A storm that might swallow the world is building in Brooklyn. Will Black Tom live to see it break?

Edition : Tor

 

Mon Avis : Je ne sais pas trop pourquoi, mais la fin de l’année 2017 et ce début d’année 2018 ce sont révélées, au niveau de mes lectures, très Lovecraftiennes. Il faut dire que ces derniers mois a vu la publication de pas mal d’ouvrages en hommage à l’univers de Lovecraft. A la fois, sûrement, pour les 80 ans de la mort de l’auteur, mais aussi pour tenter, d’une certaine façon, d’offrir un contre-pied au racisme du Maître de Providence. Donc après ma lecture de Winter Tide, qui cherchait à humaniser les monstres, The Dream-Quest of Vellitt Boe qui proposait un voyage magique, sombre et offrait des héroïnes réussies et charismatiques, Victor Lavalle avec The Ballad of Black Tom nous rappelle que Lovecraft écrivait aussi des récits d’angoisses et d’horreurs. À noter aussi que cette novella est, d’une certaine façon, une réponse à Horreur à Red Hook de Lovecraft, qui est considéré d’ailleurs comme l’un de ses textes les plus raciste. Ce livre a aussi gagnée les prix du British Fantasy, du This is Horror Award et du Shirley Jackson.