Résumé : Mériane est une trappeuse, une paria, une femme. Autant de bonnes raisons d’en vouloir aux Dieux qui ont puni le peuple de la Rhovelle pour les fautes de ses aïeux. Car depuis la chute du glorieux Empire d’Asrethia, le monde est parcouru de zones instables qui provoquent des mutations terrifiantes, les gens ont faim, et une religion austère qui prêche la haine des femmes soutient un système féodal.
Pourtant, quand les Dieux décident de vider leur querelle par l’intermédiaire des humains, un rôle crucial échoit à Mériane. Pour elle débute une quête qui la verra devenir chef de guerre et incarner l’espoir de tout un peuple.

Edition : Critic

 

Mon Avis : Lionel Davoust est un auteur dont je suis assidument les différentes publications depuis ma lecture de son premier livre La Volonté du Dragon. Il faut dire que, outre sa capacité à proposer des romans accrocheurs et efficaces, la construction de son univers Evanégyre au travers des différentes textes indépendants qu’il propose est vraiment fascinante et complexe. Cela permet aussi de proposer une large panel d’histoires, sur une ligne temporelle assez grande. D’ailleurs pour situer ce texte dans la chronologie il se situe avant Port d’Âmes, mais après la chute Saint Empire d’Asrethia. Cette fois l’auteur nous propose de revisiter  dans cet univers l’histoire de Jeanne d’Arc. Concernant la couverture, illustrée par Alain Brion, colle bien à l’ambiance du roman.