Résumé : Depuis des décennies, les Enges vivent en paix en haut de leur pilier, en totale communion avec le vent, exilés du reste du monde dont ils n’ont que faire. L’Envolée est proche, ce rite qui leur permet d’acquérir leurs ailes d’or et de s’élancer vers les cieux. Mais le coeur de Céléno n’est pas à la fête. Rejetée par ses pairs, privée de ce droit, elle est sur le point d’assister au départ de l’homme qu’elle aime en secret. C’est alors que l’impensable se produit. Les hommes, ces êtres qu’ils ne connaissent que dans les légendes, surgissent et mettent leur pilier à feu et à sang.
Précipitée sur la terre ferme, parachutée dans un monde qu’elle ne comprend pas et qui veut sa mort, Céléno est sauvée in extremis par Sujin l’Être de l’eau. Ensemble, ils vont remonter les traces des derniers Enges captifs et tenter de les libérer. Mais que peuvent deux parias contre la folie des hommes ?

Edition : ActuSF

 

Mon Avis : Depuis quelques années maintenant les éditeurs qui composent les Indés de l’Imaginaire ont lancé en septembre leur Rentrée de l’Imaginaire. C’est d’ailleurs lors de cette fameuse rentrée, il y a deux ans maintenant, que j’avais découvert Claire Krust. Elle publiait alors son premier livre, un recueil de nouvelles, dans un Japon imaginaire, qui nous faisait suivre une famille noble. J’avais passé un bon moment de lecture avec ce livre, se révélant efficace, envoutant et poétique (ma chronique ici). Il était donc logique, quand j’ai vu que l’autrice sortait un nouveau récit, laissant de côté le format court pour un diptyque, que je me laisse rapidement et facilement tenter par ce dernier. Concernant la couverture, illustrée par Yana Moskaluk, je la trouve très sympathique.