Le Livre des Martyrs Tome 2, Les Portes de la Maison des Morts – Steven Erikson

Résumé : Les Portes de la Maison des Morts nous emmènent sur le vaste continent de Sept-Cités, au cœur du Saint-Désert de Raraku où l’oracle Sha’ik rassemble son armée pour une rébellion des plus sanglantes : un maelström de fanatisme et de férocité qui façonnera des destinées et enfantera des légendes… Félisine, la plus jeune fille de la Maison Paran, tombée en disgrâce, rêve de vengeance dans les mines d’Otataral. Pendant ce temps, le sapeur Violain et l’assassin Kalam, deux Brûleurs de Ponts devenus hors-la-loi, se sont fixé comme mission de ramener la jeune Apsalar chez elle et, ce faisant, de confronter l’Impératrice Laseen. Tandis qu’à Hissar, Coltaine, commandant de la 7ème Armée de Malaz, s’apprête à lancer ses fidèles Wickiens et ses troupes dans une ultime bataille pour sauver les populations jetées sur les routes par le chaos de la rébellion. C’est ce moment que choisissent deux vagabonds séculaires pour revenir : Mappo le Trell et son compagnon Icarium de demi-sang Jaghut, porteurs d’un secret dévastateur qui menace de rompre ses chaînes à tout instant…

Edition : Léha

 

Mon Avis : Il y a quelques mois j’ai enfin pu découvrir ce cycle, dont j’entendais énormément parlé depuis des années, grâce à cette nouvelle traduction et nouvelle publication. La lecture du premier tome m’avait ainsi offert un excellent moment, certes il y avait un léger côté un peu brouillon par moment, mais la richesse de l’univers, la complexité de l’intrigue et un aspect épique percutant, ont réussi à me captiver du début à la fin. C’est donc sans surprise que je me suis très rapidement laissé tenter par ce second tome, me demandant ce qu’allait bien proposer l’auteur. Concernant la couverture, illustrée par Marc Simonetti, je la trouve franchement magnifique. Alors, je ferai un petit point concernant l’édition, beaucoup de choses ont circulé sur la traduction, pour ma part elle ne m’a pas énormément bloquée, mais je reconnais qu’une relecture aurait clairement été un plus. J’ai plusieurs fois buté sur certaines phrases étranges et l’accumulation du terme « Yep » tendait vers l’overdose et paraissait parfois surprenant, surtout entre deux personnages de différents grades dans l’armée.

La Machine à Explorer le Temps – H.G. Wells

Résumé : Un inventeur génial de l’époque victorienne construit une machine à voyager dans le temps et s’élance dans le futur jusqu’à l’an 802801. Il découvre un monde qui a les apparences d’un paradis. Les terriens du futur sont des petits êtres gracieux, doux et naïfs. Ils s’appellent les Éloïs et vivent dans une oisiveté uniquement troublée de terreur par l’obscurité.
Car la nuit tombée, les terrifiants Morlocks surgissent des profondeurs de la terre ! Pour répondre aux questions qu’il se pose, retrouver sa machine et son époque, l’Explorateur du Temps devra s’aventurer dans les dédales inquiétants du monde souterrain…

Edition : Audible

Mon Avis : Je continue ma plongée dans des lectures, ou  relectures, de classiques grâce à ma découverte de livres en audiobook. Concernant ce livre, La Machine à Explorer le Temps, autant j’en ai vu quelques adaptations cinématographiques, autant je ne m’étais, jusqu’à maintenant, jamais laissé tenter par le roman. Il faut bien admettre que j’avais un peu peur que le roman ait mal vieilli et que je ne m’y retrouve pas obligatoirement dans ce que propose l’auteur. J’ai donc décidé il y a peu d’enfin franchir le pas et de découvrir ce livre. Concernant la narration de Frédéric Kneip, qui avait aussi fait la narration de Tau Zéro, je l’ai trouvé convaincante et entrainante.

The Only Harmless Great Thing – Brooke Bolander

Résumé : In the early years of the 20th century, a group of female factory workers in Newark, New Jersey slowly died of radiation poisoning. Around the same time, an Indian elephant was deliberately put to death by electricity in Coney Island.
These are the facts.
Now these two tragedies are intertwined in a dark alternate history of rage, radioactivity, and injustice crying out to be righted. Prepare yourself for a wrenching journey that crosses eras, chronicling histories of cruelty both grand and petty in search of meaning and justice.

Edition : Tor

Mon Avis : J’ai entendu parler de ce livre il y a un an, au moment de sa publication. En effet, je suis avec attention la collection de textes courts que propose Tor depuis quelques années et j’avais été intrigué par la promotion de ce texte. Je ne connaissais rien des écrits de Brooke Bolander, mais le résumé ainsi que la couverture avaient réussi à attiser ma curiosité, mais pas assez pour autant pour que je me laisse rapidement tenter. Je me demandais si j’allais vraiment accrocher à ce récit avec des éléphants. Puis, comme souvent je l’ai mis de côté, noté dans ma Wish. Il a fallu attendre que l’éditeur propose de découvrir cette novelette (entre 7500 et 17500 mots selon les différents prix anglosaxons) en l’offrant gratuitement pour que je la fasse enfin entrer dans ma PAL, mais je pense que j’aurai de toute façon craqué, puisqu’il y a peu elle a été nominée aux Nebula Awards.

La Cité de l’Orque – Sam J. Miller

Résumé : 22ème siècle. Les bouleversements climatiques ont englouti une bonne partie des zones côtières. New York est tombé; les États-Unis ont suivi. Au large de pays plongés dans le chaos, ou en voie de désertification, de nombreuses cités flottantes ont vu le jour. Régies par des actionnaires, elles abritent des millions de réfugiés. C’est sur Qaanaaq, l’une de ces immenses plateformes surpeuplées, qu’arrive un jour, par bateau, une étrange guerrière inuit. Elle est accompagnée d’un ours polaire et suivie, en mer, par une orque. Qui est-elle ? Est-elle venue ici pour se venger ? Sauver un être qui lui serait cher ?

Edition : Albin Michel Imaginaire

Mon Avis : Ce roman, la première fois que j’en ai entendu parler ce fût au moment de la promotion qui a été faite lors de sa sortie en VO. Je pensais pendant un temps me laisser tenter, puis j’ai vu qu’Albin Michel Imaginaire allait le traduire et le publier, je me suis alors dit que j’allais attendre un peu. Cela ne m’a pas empêché de suivre de loin ce livre qui a connu un beau succès, eu de nombreux retours anglophones positifs et même, il y a peu, une nomination aux Nebula Awards. À noter qu’il s’agit du premier roman adulte de l’auteur et qu’il avait écrit auparavant un roman Young Adult qui s’était déjà fait remarquer. Concernant la couverture, illustrée par Aurélien Police, je la trouve franchement superbe et elle donne envie de découvrir ce livre et cette ville.

Blues pour Irontown – John Varley

Résumé : Christopher Bach était policier lors de la Grande Panne, ce jour où le Calculateur central, qui contrôle tous les systèmes de survie sur Luna, a connu une défaillance fatale. La vie de Chris a alors irrémédiablement basculé, et il essaie désormais d’être détective privé. Assisté de son chien cybernétiquement augmenté, Sherlock, il tente de résoudre les quelques missions qu’on lui confie en imitant les héros durs à cuire qui peuplent les livres et films noirs qu’il adore.
Lorsqu’une femme entre dans son bureau et prétend avoir été infectée volontairement par une lèpre incurable, Chris est tout disposé à l’aider à retrouver celui qui l’a contaminée. Mais il va vite déchanter en comprenant que son enquête doit le mener là où personne n’a réellement envie d’aller de son plein gré : à Irontown…

Edition : Denoël Lunes d’Encre (Publié le 14-02-2019)

Traduction : Patrick Marcel

Mon avis : Avant de me lancer dans cette lecture, je ne connaissais rien de l’univers et des écrits de John Varley. Certes, j’avais déjà entendu parler de l’auteur, qui était quand même reconnu dans le milieu, mais jamais au point de sauter le pas pour découvrir ses écrits. C’est un peu la problématique quand on entend parler d’un auteur sur le tard, mais qu’on possède une PAL en pleine expansion ; soit j’ai tellement envie de le découvrir que je me laisse tenter, soit je reporte à chaque fois à une date ultérieure. Sauf que voilà, à force de reporter, l’auteur a entre temps eu le temps de publier un nouveau roman, donc quoi de mieux pour le découvrir que de lire ce dernier. Par conséquent quand on m’a proposé de découvrir ce livre, j’ai rapidement accepté. Concernant la couverture, illustrée par Alain Brion, je la trouve franchement magnifique. Il faut savoir que ce roman s’inscrit dans l’univers de sa série Les Huit Mondes, mais, si j’ai bien compris, chaque livre peut être lu indépendamment des autres.

Ravage – René Barjavel

Résumé : Nous sommes en 2052, au cœur de Paris ; la ville, futuriste, bourrée de technologie, se trouve soudain coupée d’une ressource plus que vitale, l’électricité. De cette panne résultera l’effondrement brutal de la civilisation. Commence alors un récit d’apocalypse.
François, un étudiant en chimie agricole accompagné de son amie d’enfance Blanche qu’il aime en secret, prend l’initiative de former un groupe de femmes et d’hommes dans l’optique de fonder une nouvelle civilisation basée sur le retour à la terre (sans technologie). Avec le groupe, il décide de rejoindre la Provence, son village natal où ses parents et de braves paysans vivent encore à l’ancienne. Mais le voyage sera long et douloureux dans l’enfer d’un monde en ruine, François et ses compagnons devront affronter la chaleur torride, la faim, la soif et la sauvagerie des hommes.

Edition : Audible

 

Mon Avis : René Barjavel est considéré comme l’un des auteurs français de Science-Fiction les plus influent au point d’être étudié à l’école. La Nuit des Temps fait d’ailleurs parti régulièrement des chef-d’oeuvre du genre à lire et à découvrir selon de nombreuses listes. Pour autant, de mon côté, je n’ai lu que Le Grand Secret quand j’étais adolescent et dont, de mes vagues souvenirs, je me rappelle un bon moment de lecture.  Profitant donc de ma plongée depuis quelques mois dans les audiobooks qui me permettent d’écouter, ou réécouter, des classiques, j’ai décidé de découvrir plus en profondeur l’oeuvre de l’auteur. J’ai d’ailleurs longtemps hésité entre découvrir La Nuit des Temps et ce Ravage. Finalement le hasard a choisi et ce fût Ravage. Concernant la narration de Bertrand Suarez-Pazos, je l’ai trouvé fluide, agréable et efficace.

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