Hildegarde – Léo Henry

Résumé : Le roman sur la vie d’Hildegarde de Bingen et son époque Religieuse, visionnaire, scientifique, poétesse et compositrice, l’abbesse Hildegarde de Bingen n’a cessé, depuis sa mort, d’inspirer femmes et hommes. Figure totale du Moyen-âge européen, elle déborde des limites du 12è siècle et de la vallée Rhin où elle vécut : depuis sa berge de fleuve, entre Mayence et Cologne, Hildegarde rayonne sur l’univers entier. Née au moment où la première Croisade arrive à Jérusalem, elle meurt tandis que naissent les premiers chevaliers de romans. À son expérience de femme de pouvoir, son œuvre mêle observations et visions, unissant sous une même énergie vitale les mondes réels, imaginaires et divins.

Léo Henry crée, autour de Hildegarde, un livre-monde qui emprunte ses formes autant au récit épique, qu’à l’hagiographie ou au roman picaresque. Une fresque, qui court de la création du monde à l’Apocalypse, et explore l’intrication du temps qui passe et des histoires que nous nous racontons.

Edition : La Volte

 

Mon Avis : De Léo Henry, j’ai déjà lu plusieurs de ces livres, que ce soit ses romans ou bien encore ses recueils de nouvelles. J’ai toujours trouvé que l’auteur possédait une imagination particulière et originale, le tout porté par une plume efficace et envoutante. Alors parfois, il m’arrivait de passer à côté d’un texte, mais je trouve toujours qu’il y avait quelque-chose qui se dégageait de ses écrits. Pour autant je ne savais pas trop si j’allais me laisser tenter par ce Hildegarde, la vie de la sainte ne m’intéressant pas obligatoirement. Pour autant, lors des dernières Imaginales et après une discussion avec l’auteur j’ai quand même décidé de tenter ma chance avec ce livre et de voir ce qu’il allait proposer. Concernant la couverture, je la trouve sobre et très réussie, attirant facilement le regard.

Le Meilleur des Mondes – Aldous Huxley

Résumé : 632 après Ford : désormais on compte les années à partir de l’invention de la voiture à moteur. La technologie et la science ont remplacé la liberté et Dieu. La vie humaine, anesthésiée, est une suite de satisfactions, les êtres naissent in vitro, les désirs s’assouvissent sans risque de reproduction, les émotions et les sentiments ont été remplacés par des sensations et des instincts programmés. La société de ce Meilleur des mondes est organisée, hiérarchisée et uniformisée, chaque être, rangé par catégorie, a sa vocation, ses capacités et ses envies, maîtrisées, disciplinées, accomplies. Chacun concourt à l’ordre général, c’est-à-dire travaille, consomme et meurt, sans jamais revendiquer, apprendre ou exulter.
Mais un homme pourtant est né dans cette société, avec, chose affreuse, un père et une mère et, pire encore, des sentiments et des rêves. Ce « Sauvage », qui a lu tout Shakespeare et le cite comme une Bible, peut-il être un danger pour le « monde civilisé » ?

Edition : Audible

 

Mon Avis : Je continue ma plongée dans les classiques, entamée avec ma découverte des audiobooks. Cela me permet ainsi découvrir, ou de redécouvrir des œuvres tout en menant des activités qui ne sont normalement pas propices à la lecture. J’ai cette fois décidé de me lancer dans l’écoute d’un livre que j’avais déjà lu quand j’étais plus jeune, qui est considéré comme un classique de la SF et dont j’avais de bons souvenirs dans les thématiques qu’il proposait, mais dont je n’avais plus en tête qu’une image très vague. Concernant la narration, portée par la voix de Thibault de Montalembert, je l’ai trouvé sobre et efficace.

The Arcadia Project Book 1, Borderline – Mishell Baker

Résumé : A year ago Millie lost her legs and her filmmaking career in a failed suicide attempt. Just when she’s sure the credits have rolled on her life story, she gets a second chance with the Arcadia Project: a secret organization that polices the traffic to and from a parallel reality filled with creatures straight out of myth and fairy tales.
For her first assignment, Millie is tasked with tracking down a missing movie star, who also happens to be a nobleman of the Seelie Court. To find him, she’ll have to smooth talk Hollywood power players and uncover the surreal and sometimes terrifying truth behind the glamour of Tinseltown. But stronger forces than just her inner demons are sabotaging her progress, and if she fails to unravel the conspiracy behind the noble’s disappearance, not only will she be out on the streets, but the shattering of a centuries-old peace could spark an all-out war between worlds.
No pressure.

Edition : Saga Press

 

Mon Avis : Ce roman traine dans ma PAL depuis un petit moment déjà, je crois bien limite depuis sa publication qui remonte quand même en 2016. J’avais, à l’époque, été tenté par cette Fantasy urbaine, car elle avait l’air de proposer quelque-chose de différent, principalement avec son héroïne qui paraissait clairement s’éloigner de l’héroïne ou du héros fort, pour offrir une personne plus complexe. C’est clairement cet argument qui m’a donné envie de lui offrir une chance à ce cycle. Après comme souvent avec ma PAL, il s’est caché pendant quelques temps et il y a peu j’ai décidé de lui laisser sa chance. Concernant la couverture, je la trouve plutôt sympathique. À noter que ce livre a été nominé pour de nombreux prix que ce soit par exemple le Nebula comme le World Fantasy Award.

La Forêt des Araignées Tristes – Colin Heine

Résumé : Bastien est paléontologue : sa spécialité ? Étudier les créatures étranges qui naissent de la vape, ce mystérieux brouillard aux propriétés énergétiques extraordinaires qui a recouvert le monde et menace de l’engloutir un peu plus chaque jour. Tour à tour victime d’un dramatique accident en apparence banal duquel il réchappe de justesse et témoin d’un attentat, où sa survie ne tient à nouveau qu’à un fil, il voit son destin basculer. Le voilà pris dans l’engrenage d’une affaire d’espionnage d’envergure internationale, sous les feux croisés d’une société secrète d’assassins, de brutes armées et d’une agence de détectives aux méthodes douteuses. Sans compter qu’une créature cauchemardesque, tout droit venue des Vaineterres, ces zones perdues dans un océan de vape, semble bien décidée à lui faire la peau…

Edition : ActuSF

 

Mon Avis : Comme souvent, en début d’année, les Indés de l’Imaginaire proposent de découvrir ce qu’ils appellent leurs pépites de l’imaginaire. Il s’agit ainsi de mettre en avant des romans, d’auteurs francophones, considéré par leurs maisons d’éditions comme marquant ce début de nouvelle année. Ainsi, pour 2019, ActuSF publie ce roman, La Forêt des Araignées Tristes, qui m’a rapidement attiré par son illustration de couverture, de Dogan Oztel, que je trouve franchement superbe, même si, autant le dire tout de suite, au final elle m’a quand même paru éloignée du récit en lui-même. Ajouter à cela un quatrième de couverture plutôt intrigant, voilà ma curiosité titilée. Par conséquent quand on m’a proposé de découvrir ce livre, j’ai rapidement accepté.

Rois du Monde Tome 2, Chasse Royale Livre 3 – Jean-Philippe Jaworski

Résumé : Après avoir défié toute l’armée rebelle pour couvrir la retraite du haut roi, j’ai fini par me rendre. Qu’est-ce qu’un captif, sinon un demi-mort ? Dans les deux camps, on le méprise pour sa faiblesse. Même si on ne le massacre pas de suite, on lui ôte l’essentiel de sa vie. Moi, on me retire mon mauvais cheval, on me soustrait mes dernières armes, on m’arrache mes bijoux, on m’entraîne vers la rivière avec rudesse. Je patauge bientôt sur la rive boueuse. On crie autour de moi, j’ai l’impression que personne ne sait vraiment ce qu’il faut faire. Je crains de plus en plus que n’arrive l’ordre de me noyer. La mort par l’eau, après tout, est une sentence que peuvent prononcer les rois comme les druides…
Qui va décider de mon sort ? Articnos, roi des Éduens, que j’ai été à deux doigts de tuer ? Sa sœur, la mystérieuse Prittuse, haute reine déchue de Celtique ? Ou bien ce sorcier redoutable que jadis on appelait le gutuater et qui vient d’usurper le sacerdoce du grand druide ?

Edition : Les Moutons Électriques

 

Mon Avis : Vous le savez, si vous suivez ce blog depuis le début, je suis un grand admirateur des écrits de Jean-Philippe Jaworski et cela depuis ma lecture de son roman Gagner la Guerre que j’avais trouvé excellent. Par conséquent quand son éditeur avait annoncé que l’auteur se lançait dans une trilogie celtique, j’ai rapidement su qu’elle finirait dans ma PAL malgré, depuis, c’est vrai, de nombreux aléas puisque la notion de trilogie est passée à la trappe. C’est donc sans surprise, quand j’ai appris que ce troisième livre du second tome serait publié, que je savais que ce roman allait terminer dans ma PAL et rapidement entre mes mains pour être lu. (Retrouvez ma chronique de Première Branche, Deuxième Branche 1, Deuxième Branche 2). Concernant la couverture, l’image est la même depuis le premier tome de la seconde branche, seule la couleur du livre change.

Ka : Dar Oakley in the Ruin of Ymr – John Crowley

Résumé : A Crow alone is no Crow. Dar Oakley—the first Crow in all of history with a name of his own—was born two thousand years ago. When a man learns his language, Dar finally gets the chance to tell his story. He begins his tale as a young man, and how he went down to the human underworld and got hold of the immortality meant for humans, long before Julius Caesar came into the Celtic lands; how he sailed West to America with the Irish monks searching for the Paradise of the Saints; and how he continuously went down into the land of the dead and returned. Through his adventures in Ka, the realm of Crows, and around the world, he found secrets that could change the humans’ entire way of life—and now may be the time to finally reveal them.

Edition : Saga Press

Mon Avis : J’ai entendu parler de ce roman un peu sur le tard. En effet il a fallu que j’attende de le voir nominer dans de nombreux prix pour que je commence à me renseigner. J’ai alors rapidement été intrigué par le résumé me demandant de quelle façon l’auteur allait pouvoir traiter de son récit à travers un Corbeau comme héros. Il est à noter que John Crowley est un auteur connu, avec quelques prix prestigieux à son actif en imaginaire pour certains de ses écrits, ayant aussi déjà été publié en France, mais pour autant de mon côté je n’avais lu aucun de ses livres avant de me laisser tenter par celui-là. Autre point qui m’a convaincu de le faire entrer dans ma PAL, sa magnifique couverture illustrée par Sonia Chaghatzbanian.

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