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SS-GB – Len Deighton

Résumé : Angleterre, 1941. Londres est occupé par l’armée nazie. Churchill est mort, le roi George croupit au fond d’une cellule et la loi martiale terrorise le pays. Douglas Archer, commissaire à Scotland Yard, se voit confier une enquête de la plus haute importance : le Dr Spode, brillant physicien qui travaillait pour les nazis, a été assassiné et retrouvé avec d’étranges brûlures sur les bras. Et si ce meurtre était le signe avant-coureur de bouleversements autrement plus graves? Et si le monde était sur le point de changer pour toujours?…

Edition : Denoël Sueurs Froides (parution le 12/01/2017)
Traduction : Jean Rosenthal

 

Mon Avis : Len Deighton je le connaissais plus comme auteur de romans d’espionnage. J’avoue n’avoir, avant la lecture de ce SS-GB, jamais lu un seul de ces romans, mais j’en ai croisé régulièrement quelques-uns dans les bibliothèques de connaissances féru de ce genre de récits. Concernant ce roman, je me suis principalement laissé tenter par son aspect Uchronique qui veut que l’Allemagne aurait gagné la seconde guerre mondiale. Certes de nombreux romans traitent de ce sujet, avec plus ou moins de réussite, mais le résumé accrocheur et le fait que l’auteur soit aussi historien m’ont convaincu de tenter ma chance à découvrir ce livre. A noter que ce roman a été initialement publié en VO en 1979 et devrait être prochainement adapté en série TV sur la BBC.

Jack Glass : L’histoire d’un meurtrier – Adam Roberts

Résumé : Jack Glass est un meurtrier, voilà une certitude.
Dans un lointain futur, où l’humanité a exploré le système solaire, où les corporations et les clans familiaux dirigent l’univers connu, nous allons suivre trois affaires dans un monde inégalitaire dans lequel les riches vivent somptueusement sur Terre, et les pauvres se terrent dans les astéroïdes en orbite autour des mondes colonisés.
Trois affaires qui suivent les codes du roman policier classique : le huis clos, le mystère…
Trois affaires dont on sait qui est le coupable, car Jack Glass nous l’avoue dès les premières pages.

Edition : Eclipse Panini Books

 

Mon Avis : Adam Roberts est un auteur dont j’ai beaucoup entendu parler, mais dont je n’ai à ce jour jamais lu aucun roman . Pendant un temps je pensais tenter ma chance avec son premier roman publié en France, Gradisil, mais les retours mitigés que j’en avais lu ont eu de mal à me convaincre. J’ai ainsi décidé de me laisser plus facilement tenter par ce roman Jack Glass, attiré par l’illustration de la couverture que je trouve superbe, par le résumé que je trouvais intrigant et aussi par le fait que ce livre ait gagné le British Science-Fiction Award, même si je sais bien qu’un prix ne fait pas tout.

Good Morning, Midnight – Lily Brooks-Dalton

Résumé : Augustin, un brillant astronome, est en mission dans l’Arctique lorsque sa base est évacuée. Alors que les militaires rapatrient ses collègues, il refuse de quitter l’Observatoire. Quel que soit le danger, il veut finir ses jours ici, les yeux dans les étoiles. La rencontre avec une fillette de huit ans change ses plans : il doit reprendre contact avec le monde pour qu’elle soit sauvée. Mais toutes ses tentatives restent sans réponse…
Alors qu’une jeune astronaute, Sully, quitte Jupiter pour regagner la Terre avec son équipage, elle perd tout contact avec Houston. Augustin capte son appel. Au fil des échanges, ils vont se découvrir et se rapprocher, malgré l’immense vide qui les sépare. Ensemble, ils affrontent leurs peurs et leur solitude, réfléchissent sur leurs choix passés et affrontent le futur qui les attend.

Edition : Les Presses de la Cité

 

Mon Avis : J’avoue, concernant ce roman je n’avais rien entendu avant de me le voir proposer lors d’un masse critique Babelio. J’avoue ainsi avoir été tenté par le résumé qui proposait une histoire clairement intrigante et ouverte ainsi qu’une couverture sobre et efficace dans son rendu. J’ai donc décidé de tenter ma chance et j’ai été sélectionné. Je remercie donc Babelio ainsi que les éditions Les Presses de la Cité de m’avoir permis de découvrir ce livre.

Roche-Nuée – Garry Kilworth

Résumé : Sur Roche-Nuée, atoll de corail blanc qui, depuis que la mer s’est retirée, se dresse comme un énorme champignon au milieu d’un désert de sel, les êtres comme moi n’ont pas le droit à l’existence.
Je suis un nain de sexe indéterminé, un indésiré, et ce n’est que par un caprice de mon frère aîné que je n’ai pas été jeté à ma naissance du haut de la falaise. Pour moi, vivre, c’est me faire oublier ; c’est demeurer une Ombre. Que j’attire l’attention d’autrui par une parole ou un regard, et c’est la chute mortelle dans le vide. Mais je comprends le langage de l’eau, du vent, du feu et de la roche. Et lorsque la transgression des tabous qui nous gouvernent déclenchera la colère des éléments, c’est de l’Ombre méprisée à quoi me réduit ma nature que surgira peut-être la lumière.

Edition : Scylla

 

Mon Avis : Aujourd’hui je vous propose une nouvelle chronique des éditions Scylla. En effet après ma lecture passionnante de Il faudrait pour grandir oublier la frontière, je me suis rapidement laissé tenter par ce Roche-Nuée en espérant y retrouver la même qualité.  Déjà concernant le livre, rien à dire, on a là un bel objet avec une couverture illustrée Laurent Rivelaygue que je trouve réussie et qui colle bien au récit. Concernant l’auteur, j’avoue ne jamais avoir rien lu de lui jusque maintenant. Il est aussi à noter que Roche-Nuée a déjà été publiée à la fin des années 80 aux éditions Denoël.

Il Faudrait pour Grandir Oublier la Frontière – Sébastien Juillard

Résumé : Les années 2050 à Gaza. Née sur les cendres des vieilles guerres, la Palestine est une réalité fragile. Mais à Gaza, on est libre.
Keren Natanel, officier israélien en mission détachée pour l’ONU, enseigne les langues dans une école pour femmes de la Bande. Sa trajectoire croisera bientôt celles de trois hommes : Jawad, l’ingénieur cybernéticien, Bassem, le fou de Dieu et Marwan, politique et homme d’affaires. Trois Gazaouis qui partagent avec elle une même question lancinante : Quel futur possible sur cette terre encore blessée, où l’inépuisable colère le dispute à la lassitude et aux illusions identitaires jamais dissipées ?
(source résumé : Babelio)

Edition : Scylla

 

Mon Avis : Fin de l’année 2014 Scylla, librairie parisienne où je tente d’aller me promener régulièrement, se lançait dans un financement participatif pour permettre le lancement de sa maison d’édition. Deux livres étaient ainsi prévus, Roche-Nuée (que je chroniquerai prochainement) et cette novella Il Faudrait pour Grandir Oublier la Frontière. J’ai été rapidement intéressé par les oeuvres proposés et j’ai donc participé au financement. Je trouve la couverture, illustrée par Laurent Rivelaygue, réussie et donnant envie de découvrir ce texte et le livre en lui-même est un très bel objet. Concernant cette novella, elle entre dans la collection 111 111, soit le nombre total de signes que doit contenir ce récit, soit en gros moins de 75 pages.

L’Enchâssement – Ian Watson

Résumé : Il y a cet institut médical anglais qui, discrètement, se livre à des expériences linguistiques extrêmes sur des orphelins coupés du monde… Dans le même temps, au Brésil, dans un coin de jungle amazonienne promise à la submersion par un barrage titanesque, l’ethnologue français Pierre Darriand étudie le langage enchâssé réservé aux mythes du peuple xemahoa, une langue qu’on ne peut comprendre que sous l’emprise d’une drogue sacrée… Ailleurs, au coeur du Névada désertique, Russes et Américains connaissent le vertige d’un premier contact extraterrestre secret avec les Sp’thra, une race engagée dans une quête infinie, mystique, du langage… Avant que tout ne se lie, ne s’enchâsse, donc, avec pour horizon potentiel l’ultime libération, celle des esprits.

Edition : Le Bélial’

 

Mon Avis : L’Enchâssement est un roman qui a initialement été publié en 1973 en VO et 1974 en VF. Il s’agit du premier roman publié de l’auteur, mais aussi celui qui a le plus marqué le milieu et est encore à ce jour considéré par de nombreuses personnes comme un chef-d’oeuvre. Chef-d’oeuvre que je n’avais pas encore découvert pour ma part. Par conséquent, quand les éditions du Bélial’ ont décidé d’offrir une nouvelle publication à ce récit, avec une magnifique couverture illustrée par Manchu, j’ai su rapidement qu’elle terminerait dans ma PAL. A noter aussi que ce livre possède une préface de l’auteur très intéressante malgré son petit air décousu, ainsi qu’une postface sur la linguistique et la SF qui est travaillée et captivante, permettant aussi, si besoin est, de comprendre et approfondir les hypothèses du récit.

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