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Je Suis une Légende – Richard Matheson

Résumé : Un virus inconnu et foudroyant a transformé les humains en vampires !
Un homme, seul, résiste à la nouvelle peste, assiégé chaque nuit dans sa maison transformée en bunker. Reste-t-il d’autres humains sur terre ? Comment tout cela est arrivé ?

Edition : Audible

 

Mon Avis : Je Suis une Légende fait parti de ses livres que j’ai lu il y a bien des années durant mon adolescence et qui m’avait, à l’époque, marqué. J’avoue, depuis un certain temps j’avais envie de le relire, surtout principalement depuis que je me suis rendu compte que mon esprit avait plus en tête le film moyen avec Will Smith, alors que finalement il est complètement différent du roman. Je profite donc avoir du temps de conduite pour sortir quelques classiques disponibles en audiobook et ainsi pouvoir les découvrir, ou les redécouvrir. Voilà donc comment j’ai décidé de redécouvrir cette œuvre et aussi voir comment elle avait pu évoluer entre mon adolescence et mon grand âge de Dalek actuel. Concernant l’œuvre audio, ils ont voulu offrir une expérience plus immersive avec bruitage et différents narrateurs en fonction des personnages. Franchement c’est plutôt sympathique, dommage que le narrateur qui fait les dialogues de Neuville soient un peu trop plat à mon goût ce qui joue forcément sur le sentiment de peur, d’angoisse que dégage ce genre de roman.

Provenance – Ann Leckie

Résumé : A power-driven young woman has just one chance to secure the status she craves and regain priceless lost artifacts prized by her people. She must free their thief from a prison planet from which no one has ever returned.
Ingray and her charge will return to her home world to find their planet in political turmoil, at the heart of an escalating interstellar conflict. Together, they must make a new plan to salvage Ingray’s future, her family, and her world, before they are lost to her for good.

Edition : Orbit

 

Mon Avis : J’ai découvert Ann Leckie il y un peu moins de trois ans mainenant avec sa trilogie sur Les Chroniques du Radch qui arrivait en France auréolé de nombreux prix. Alors les retours français ont été un peu plus mitigé que ceux anglophones, mais pour ma part j’avais trouvé ce cycle intéressant. Certes peut-être pas obligatoirement, selon moi, un livre multi-primé, mais qui ne manquait pas de se révéler plus que sympathique et offrait des réflexions intéressantes et qui ne manquaient pas de faire réfléchir (Tome1, Tome 2, Tome 3). Pour autant je n’étais pas obligatoirement pressé de lire ce roman, Provenance, one-shot se situant dans le même univers. Je pensais en effet attendre une traduction VF, mais vu qu’il était nominé au prix Hugo et que je me suis lancé dans le challenge de lire tous les romans nominés, je l’ai donc fait entrer dans ma PAL. Concernant la couverture, je la trouve plutôt sympathique, même si finalement rien de non plus transcendant.

Tau Zéro – Poul Anderson

Résumé : Terre. XXIIIe siècle. Cinquante astronautes. Vingt-cinq femmes, vingt-cinq hommes, parmi les meilleurs dans leurs domaines : astrophysiciens, mathématiciens, biologistes, astronavigateurs… partent pour un impressionnant voyage : rejoindre l’étoile Beta Virginis à trente-deux années-lumière de la Terre. Ils disposent pour ce faire du plus stupéfiant des vaisseaux, le Leonora Christina, dernier né de sa génération, un navire capable de puiser son énergie au cœur même de l’espace et d’évoluer à des vitesses relativistes… À bord du Leonora Christina, ils s’apprêtent à effectuer la plus audacieuse des missions : coloniser une nouvelle planète. Mais leur périple ne se déroulera bien évidemment pas comme prévu, et les emmènera loin, beaucoup plus loin qu’ils ne l’avaient imaginé, à la vitesse de la lumière, vers le Tau Zéro. Jusqu’aux confins de l’univers – et même au-delà.

Edition : Audible

 

Mon Avis : Poul Anderson ne m’est pas un auteur inconnu puisque j’ai déjà lu de lui son « classique » de la Fantasy : L’Epée Brisée. Il m’avait alors offert un excellent moment de lecture à travers un récit riche et prenant (ma chronique ici). Le roman Tau Zéro, lui, est un récit de Science-Fiction et, lui aussi, est devenu une oeuvre marquante de son genre, souvent classé dans des top livres à lire et énormément conseillé. Il est d’ailleurs assez étonnant, malgré le nombre de personnes qui m’en ont parlé et me l’ont présenté comme un excellent livre, que je ne l’ai pas commencé plus tôt. Il est à noter que j’ai découvert cette histoire en audiobook. J’avais un peu peur concernant le format audio avec le côté Hard-Science, mais le narrateur s’en sort très bien se révélant clair et entraînant. J’avais aussi un peu peur de perdre le fil, car j’écoute en grande partie en conduisant, mais finalement je n’ai quasiment pas eu de soucis de ce côté-là.

L’Insondable Profondeur de la Solitude – Hao Jingfang

Résumé : Le futur tel que vous ne l’avez jamais lu. À travers douze nouvelles d’une rare sensibilité, Hao Jingfang explore l’humain face à un avenir incertain. L’insondable profondeur de la solitude, c’est celle de l’individu confronté à la marche inéluctable du temps et de la civilisation, de l’évolution et de la technique, de l’aliénation et du pouvoir. Sa fragilité et sa détresse, ses désirs et son besoin de résistance, ce sont les nôtres, nous les partageons universellement, et Hao Jingfang les éclaire d’une plume délicate et compatissante.

Edition : Outre Fleuve

 

Mon Avis : Hao Jingfang est une autrice que j’ai découvert il y a peu. C’était lors de sa venue aux dernières Utopiales et, principalement, à travers sa nouvelle Pékin Origami qui était publiée dans l’anthologie du festival. Ce texte m’avait d’ailleurs offert un très bon moment de lecture, offrant une histoire intelligente, soignée avec une construction et un personnage intéressant, même si peut-être un peu distante (ma chronique ici). Ce nouveau livre est en fait un recueil qui nous propose ainsi de découvrir plusieurs nouvelles de l’autrice dont le fameux Pékin Origami qui n’était, finalement, présenté qu’en avant-première dans l’anthologie des Utopiales. Alors, contrairement à ce que je fais d’habitude je ne vais pas chroniquer chacune des onze nouvelles, mais faire une chronique plus globale. Certes ça va être moins exhaustif, mais mon ressenti est globalement le même. Concernant le livre en lui-même je suis un peu déçu du travail de l’éditeur non pas sur la couverture, car pour ma part je trouve sympathique même si rien de transcendant, mais plus sur le livre. Entre un typo large qui permet de « gonfler » les pages, une traduction qui me parait parfois étrange et une absence de sommaire, je trouve que ce livre aurait mérité un travail un peu plus soigné.

The Interdependency Book 1, The Collapsing Empire – John Scalzi

Résumé : Our universe is ruled by physics and faster than light travel is not possible — until the discovery of The Flow, an extra-dimensional field we can access at certain points in space-time that transport us to other worlds, around other stars.
Humanity flows away from Earth, into space, and in time forgets our home world and creates a new empire, the Interdependency, whose ethos requires that no one human outpost can survive without the others. It’s a hedge against interstellar war — and a system of control for the rulers of the empire.
The Flow is eternal — but it is not static. Just as a river changes course, The Flow changes as well, cutting off worlds from the rest of humanity. When it’s discovered that The Flow is moving, possibly cutting off all human worlds from faster than light travel forever, three individuals — a scientist, a starship captain and the Empress of the Interdependency — are in a race against time to discover what, if anything, can be salvaged from an interstellar empire on the brink of collapse.

Edition : Tor

 

Mon Avis : Je pense que l’on pourrait qualifier l’année 2018 sur le blog d’année John Scalzi. Fin de l’année dernière je n’avais encore rien lu de l’auteur, aujourd’hui j’en suis à mon troisième livre lu. Alors il est à noter que cette lecture entre plus dans mon challenge personnel concernant la lecture de l’ensemble des romans nominés aux Hugo Awards. Si cette nouvelle série de l’auteur n’avait pas été sélectionnée, je pense que j’aurai d’abord terminé ma découverte du cycle du Vieil Homme et la Guerre, dont le premier tome m’avait bien accroché (ma chronique ici), et puis parce que j’aime bien terminer la série d’un auteur avant d’en commencer une autre. Concernant la couverture, illustrée par Nicolas « Sparth » Bouvier, je la trouve très sympathique et qui colle bien à l’univers de l’auteur. Il est aussi à noter qu’en plus d’être nominé au Hugo Awards ce livre a gagné il y a peu le prix Locus 2018 dans la catégorie roman de science-fiction.

Le Fini des Mers – Gardner Dozois

Résumé : Un jour, ils débarquèrent, comme tout le monde l’avait prévu. Tombés d’un ciel bleu candide par une froide et belle journée de novembre, ils étaient quatre, quatre vaisseaux extraterrestres à la dérive tels les premiers flocons de la neige qui menaçait depuis déjà une semaine. Le jour se levant sur le continent américain, c’est là qu’ils atterrirent : un dans la vallée du Delaware vingt-cinq kilomètres au nord de Philadelphie, un dans l’Ohio, un dans une région désolée du Colorado, et un (pour un motif inconnu) dans un champ de cannes des abords de Caracas, au Venezuela…

Edition : Le Bélial’

 

Mon Avis : Gardner Dozois, j’avoue, avant de le découvrir en tant qu’auteur lors de la nouvelle publication de L’Etrangère chez ActuSF, je le connaissais surtout comme anthologiste. Il est d’ailleurs à noter que ses anthologies ont d’ailleurs été régulièrement menées en collaboration avec George R.R. Martin. Puis, comme je l’ai dit, je l’ai découvert à travers son récit L’Etrangère qui m’avait alors offert un très bon moment de lecture à travers un récit poétique, touchant, humain dans un univers très intéressant (ma chronique ici). Il était donc logique, quand j’ai vu que la collection Une Heure Lumière, de la maison d’édition Le Bélial’, allait publier une novella de l’auteur, que je me laisse facilement tenter. Cela et le fait que je n’ai, à ce jour, raté aucune sortie de cette collection (excepté celle que j’avais déjà lu en VO). Malheureux hasard, l’auteur nous a quitté il y a quelques mois. Concernant la couverture, illustrée par Aurélien Police, je la trouve comme souvent magnifique.

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