Catégorie : Science-Fiction Page 1 of 56

Les Machines Fantômes – Olivier Paquet

Résumé : Dans un monde où la société est devenue artificielle, les intelligences artificielles pourraient-elles faire société ?
Quatre personnages – un trader, une chanteuse pop, un ancien tireur d’élite, une joueuse de jeu vidéo multijoueurs : chacun croit jouer pleinement sa carte sur l’échiquier de la société sans percevoir qu’il est piégé dans des fictions confortables dont il n’est pas le seul acteur.
Plus un. Hans / Joachim dont ils croisent tous la route. Ce mystérieux jeune homme, tantôt séduisant, tantôt menaçant, est décidé à confier le destin de nos sociétés à des machines. Ce qui va contraindre nos personnages à coopérer, à se rencontrer pour empêcher l’irréversible.
Et des IA…

Edition : L’Atalante
Poche : L’Atalante poche

Mon Avis : Après avoir enfin réussi à lire un livre, j’ai décidé , pour ne pas perdre le rythme, de sortir un autre livre, cette fois de ma PAL. J’ai porté mon choix sur Les Machines Fantômes d’Olivier Paquet. J’ai toujours apprécié le travail l’auteur et je n’ai jamais été déçu par ses écrits. Pour autant je sais qu’il propose des récits assez denses et complexes ; cette lecture était donc un peu un « crash test » pour voir jusqu’où mon renouveau de lecture pouvait aller. Globalement, le retour est plus que positif, puisque j’ai terminé ma lecture de ce roman, certes en trois mois, mais j’en étais très satisfait. A noter qu’avec cette chronique, je tente une construction différente. J’ai beaucoup de mal à écrire des chroniques, me sentant coincé à remplir des « cases » selon un déroulé linéaire, je tente donc une présentation différente tout en tentant de ne pas trop être bordélique. Ce sera peut-être très court sur certains articles, parfois trop long sur d’autres, mais si je ne tente pas, je risque de ne plus écrire par manque d’envie et de plaisir.

Vox – Christina Dalcher

Résumé : Jean McClellan est docteure en neurosciences. Elle a passé sa vie dans un laboratoire de recherches, loin des mouvements protestataires qui ont enflammé son pays. Mais, désormais, même si elle le voulait, impossible de s’exprimer : comme toutes les femmes, elle est condamnée à un silence forcé, limitée à un quota de 100 mots par jour. En effet, le nouveau gouvernement en place, constitué d’un groupe fondamentaliste, a décidé d’abattre la figure de la femme moderne. Pourtant, quand le frère du Président fait une attaque, Jean est appelée à la rescousse. La récompense ? La possibilité de s’affranchir – et sa fille avec elle – de son quota de mots. Mais ce qu’elle va découvrir alors qu’elle recouvre la parole pourrait bien la laisser définitivement sans voix…

Edition : Audible

 

Mon Avis : Vox est un roman qui a énormément fait parler de lui, profitant de la vague de popularité suite à La Servante Écarlate (et clairement annoncé par l’éditeur), le roman a connu un certain succès. J’ai ainsi vu passer de nombreux avis dessus en Anglais qui ont fait que je me suis dis qu’un jour je me laisserai tenter par ce dernier. Le résumé est en soit intéressant, mais j’avais un peu peur de tomber dans un redite du roman de Atwood. Profitant, il y a quelques mois, de nombreux déplacements, j’ai décidé de me laisser tenter par ce roman en audiobook. Concernant la narration de Gaëlle Savary je dois admettre que je suis un peu sur la réserve. Certes elle arrive à offrir au roman cette colère présente dans le roman. Pour autant j’ai trouvé qu’à chaque fois que la narratrice essaye de « jouer » un accent, elle offrait quelque-chose limite de plus dérangeant qu’entraînant. Certes j’ai connu pire, mais il vaut mieux parfois ne pas tenter de faire d’accent que d’aboutir à cette impression frustrante.

Terminus – Tom Sweterlitsch

Résumé :Depuis le début des années 80, un programme ultra-secret de la marine américaine explore de multiples futurs potentiels. Lors de ces explorations, ses agents temporels ont situé le Terminus, la destruction de toute vie sur terre, au XXVIIe siècle.

En 1997, l’agent spécial Shannon Moss du NCIS reçoit au milieu de la nuit un appel du FBI : on la demande sur une scène de crime. Un homme aurait massacré sa famille avant de s’enfuir. Seule la fille aînée, Marian, 17 ans, serait vivante, mais reste portée disparue. Pourquoi contacter Moss?

Parce que le suspect, Patrick Mursult, a comme elle contemplé le Terminus… dont la date s’est brusquement rapprochée de plusieurs siècles.

Edition : Albin Michel Imaginaire

 

Mon Avis : J’entends parler de ce roman depuis un petit moment déjà, suite à de nombreux échos que j’avais vu et lu à droite et à gauche en anglais, qui s’avéraient plus que positif. J’ai d’ailleurs failli me laisser tenter en VO, mais apprenant que AMI allait le traduire, j’ai préféré attendre la VF. Il s’agit du premier roman de l’auteur en VF, je n’avais rien lu de lui avant de me lancer dans la lecture de ce Terminus, mais j’avoue que le résumé avait clairement quelque-chose d’intriguant et d’accrocheur. Je dois aussi admettre que je me lançais dans la lecture de ce récit, avec un minimum d’appréhension, la gestion du temps et des univers parallèles pouvant se révéler catastrophiques. Concernant la couverture, illustrée par Aurélien Police, je la trouve très réussie.

Les Furtifs – Alain Damasio

Résumé : Ils sont là parmi nous, jamais où tu regardes, à circuler dans les angles morts de la vision humaine. On les appelle les furtifs. Des fantômes ? Plutôt l’exact inverse : des êtres de chair et de sons, à la vitalité hors norme, qui métabolisent dans leur trajet aussi bien pierre, déchet, animal ou plante pour alimenter leurs métamorphoses incessantes.

Lorca Varèse, sociologue pour communes autogérées, et sa femme Sahar, proferrante dans la rue pour les enfants que l’éducation nationale, en faillite, a abandonnés, ont vu leur couple brisé par la disparition de leur fille unique de quatre ans, Tishka – volatilisée un matin, inexplicablement. Sahar ne parvient pas à faire son deuil alors que Lorca, convaincu que sa fille est partie avec les furtifs, intègre une unité clandestine de l’armée chargée de chasser ces animaux extraordinaires. Là, il va découvrir que ceux-ci naissent d’une mélodie fondamentale, le frisson, et ne peuvent être vus sans être aussitôt pétrifiés. Peu à peu il apprendra à apprivoiser leur puissance de vie et, ainsi, à la faire sienne.

Edition : La Volte

Mon Avis : Bon allez, cette fois je rattrape mon retard de chronique avec mon avis sur un gros, voir un très gros morceau. Il s’agit du roman Les Furtifs d’Alain Damasio qui, dire qu’il était attendu, est un doux euphémisme. En effet il a fallu attendre 15 ans entre la publication de son excellent et dernier roman, La Horde du Contrevent, et celui-ci. Certes, on a cru il y a quelques années voir sortir un autre roman de l’auteur, le tout dans une idée de développement transmédia, avec d’autres artistes, mais à la vue des informations, non-officielles je tiens à préciser, que j’ai vu passer à droite et à gauche, je crois que ce projet est enterré. C’est d’ailleurs dommage, car je me retrouve avec un premier chapitre dans une anthologie des Utopiales qui ne me sert complètement à rien. Mais revenons aux Furtifs, vu l’attente que j’avais concernant ce roman, en entendant parler régulièrement depuis des années et étant un très grand fan de la Horde, il est donc logique que je me sois rapidement précipité pour le découvrir. Concernant la couverture, on est clairement dans le même esprit des autres écrits de l’auteur publié chez l’éditeur, qui reste un bel objet, même si l’illustration a un peu de mal à me convaincre.

Les Meurtres de Molly Southbourne – Tade Thompson

Résumé : Molly est frappée par la pire des malédictions. Aussi les règles sont-elles simples, et ses parents les lui assènent depuis son plus jeune âge.
Si tu vois une fille qui te ressemble, cours et bas-toi.
Ne saigne pas.
Si tu saignes, une compresse, le feu, du détergent.
Si tu trouves un trou, va chercher tes parents.

Molly se les récite souvent. Quand elle s’ennuie, elle se surprend à les répéter sans l’avoir voulu… Et si elle ignore d’où lui vient cette terrible affliction, elle n’en connaît en revanche que trop le prix. Celui du sang.

Edition : Le Bélial’

 

Mon Avis : J’ai découvert Tade Thompson, il y a quelques mois maintenant, en me lançant dans la lecture de son cycle sur Rosewater ( Mon avis sur le Tome 1, Tome 2) qui m’avait offert de très bons moments de lecture à travers un univers captivant ains qu’une intrigue efficace et surprenante. Concernant cette novella, j’en entends parler de fçon positive depuis un petit moment déjà, mais ayant rapidement vu que les droits étaient acquis par l’éditeur Le Bélial’, j’ai préféré attendre sa publication en VF. Cela me permet aussi de continuer tranquillement ma collection des exemplaire Une Heure Lumière et aussi de profiter de la magnifique couverture d’Aurélien Police.

Braises de Guerre – Gareth L. Powell

Résumé : Le Chien à Problèmes est un croiseur lourd, construit pour semer la violence. Doué de conscience, c’est aussi une adolescente dégoûtée par le rôle qu’elle a joué dans le génocide d’une planète entière. Le Chien, reconverti dans le sauvetage des naufragés spatiaux, et sa capitaine, Sal Konstanz, reçoivent l’ordre de venir en aide aux éventuels survivants d’un paquebot en perdition au cœur d’un système contesté. De l’épave émerge une poétesse dissimulée sous une fausse identité pour échapper à l’horreur de la guerre, Ona Sudak. À quelques années-lumière de là, Ashton Childe, un agent des services secrets mis au placard, fait équipe avec un membre d’une faction adverse pour partir à la recherche de la rescapée. Tous risquent de se retrouver, bien malgré eux, au cœur d’un conflit qui menace d’embraser à nouveau toute la galaxie.  

Edition : Denoël Lunes D’Encre (Publié le 11-04-2019)
Traduction : Mathieu Prioux

 

Mon Avis : J’avoue, dernièrement mes lectures m’ont laissé un sentiment de frustration avec un décalage, plus ou moins important, entre ce que proposait le livre et les attentes que j’avais initialement. Le soucis, quand on aligne quelques frustrations, c’est de trouver un roman qui puisse sortir de cette spirale. Quand on m’a donc proposé de découvrir Braises de Guerre, j’ai rapidement accepté, sachant un peu dans quoi je me lançais suite à quelques retours que j’avais lu chez d’autres blogueurs. Je me disais qu’une lecture sans prétention, présentée comme très classique mais efficace, serait agréable et au moins j’aurais moins de mauvaises surprises. Concernant la couverture, illustrée par Alain Brion, je la trouve très sympathique.

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